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J'ai beaucoup aimé ce troisième tome qui marque un tournant dans l'histoire de Claire et Jamie qui se retrouvent enfin après vingt ans de séparation.

J'ai quand même trouvé dommage que les personnages secondaires ne soient pas davantage développés, comme dans les précédents tomes, car ils perdent ainsi en épaisseur et l'intrigue en pâtit un peu.

Par contre j'ai vraiment apprécié la première partie du livre qui raconte en parallèle les vies de Claire et Jamie pendant leur vingt ans de séparation et qui nous permet de mieux les comprendre par la suite.

Après leurs retrouvailles, les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné nous entraînant d'un bout à l'autre du globe dans toutes sortes de situations, des plus drôles aux plus dramatiques : difficile de reposer le roman avant la dernière page !

Il en met du coeur à l'ouvrage dans cette enquête, Terry McCaleb, ex-agent du FBI. Et pou cause : le coeur dans sa poitrine n'est pas le sien à l'origine, il a bénéficié d'une greffe. Quand il apprend de la soeur de la donneuse, que cette dernière a été assassinée et que l'enquête est au point mort, pas le choix, il ressent une créance de sang, il se lance, en dépit des avis médicaux, dans la recherche de la vérité...



On délaisse (temporairement) Harry Bosch avec ce roman de Michael Connelly. Pour autant, les fondamentaux sont là : récit carré et haletant, intrigue bien menée (même si j'avoue avoir rapidement eu une petite idée de la conclusion...). Un très bon premier opus donc (porté à l'écran par Clint Eastwood), qui donne envie de découvrir la suite des histoires mettant en scène cet autre personnage de Connelly. Bref, si le coeur vous en dit...

Tout à fait étonnant, rarement le vocable “Roman d’anticipation” n’a été aussi justifié. Lu soixante ans après sa rédaction on reste bluffé. On y rencontre l’IA (terme bien sûr non employé) mais les humains s’adressent à des machines, l’IA générative y figure également pour “écrire” les discours des dirigeants, Internet s’appelle “Coax”… Et plus actuel encore la division entre les élites qui vivent en surface et les autres sous terre où on les maintient dans l’ignorance après une guerre terminée depuis quinze ans. Toute ressemblance avec nos élites européistes et mondialistes méprisant ceux qui ne pensent pas comme eux n’est pas une coïncidence. L’auteur avait déjà anticipé cette crapulerie. Instructif et à méditer.