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J`ai Lu

A la demande d`Henri Flammarion en 1958, Frédéric Ditis créé la maison d`édition française J`ai lu, qui publie principalement en format poche. Sa ligne éditoriale est variée, allant de la littérature générale à la science-fiction, en passant par le roman policier et le roman d`amour. Les éditions J`ai lu publient chaque année plus de 400 nouveautés au format poche.

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L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt

Jack London est un des meilleurs ecrivains pour les romans d'aventure et ce classique en sst la preuve.Pas demode,ni trop simpliste j'ai pris du plaisir a le decouvrir la quarantaine venue.J'ai aime son ecriture fluide qui donne du rythme au recit et ne laisse jamais le rythme retomber.Un livre a ne pas rater pour petits et grands.
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L'Homme aux cercles bleus

Et allez, premier roman avec Adamsberg depuis que j’ai commencer a relire tous les Vargas.

Et encore une fois, un bouquin que j’avais adoré me déplait, sans que la qualité de l’écriture (très belle) ni du scénario (plutôt maitrisé) ni même l’enquête (tirée par les cheveux, mais agréable) ne soit en cause, mais purement le caractère des personnages et les valeurs exprimées dans le bouquin.

Vargas écrit ces héros en les rendant pailleté et poétiques, pour nous faire oublier qu’ils sont cons, irresponsables ou égoïstes, pour « illuminer leur humanité ». Enfin, elle paillette surtout Adamsberg, hein, je trouve Danglard, Mathilde, Charles, vachement moins montés en mayonnaise (et je vous parle même pas des autres, les voisines ou les collègues, ceux-là, on peut s’essuyer les pieds dessus sans soucis).. Et autant a 20 ans, ça passait crème, je trouvais cela même formidable, ces humains exceptionnels et uniques, autant maintenant, je supporte plus.

Camille signale le retour de la Femme Éternelle, ROULAGE D’YEUX, qui vacille parce qu’elle doit être fragile pour être désirable, qui a le futile aux lèvres et le grave au front qui font des boucles en huit sur son visage (ça veut dire quoi au juste ?) mais elle ne sert pas a grande chose. Mathilde, Charles et Danglard sont bien plus chouettes au final.

Adamsberg. Je l’adorais, j’aimais son côté Grand Incompris, Pelleteux de Nuages, cette façon d’être à côté, décalé, poétique, sylvestre. Maintenant ? Déjà, utiliser« sylvestre » dans ce contexte, c’est un effet de style pour ajouter de la mystique au personnage, rien de plus, parce que cela ne veut pas dire grand-chose de concret. Et ensuite, nom d’un chien, les paragraphes qui expliquent a quel point cet homme est Exceptionnel durent des plombes, et vas-y qu’on en fait des caisses dans la description méliorative, qu’on nous rajoute des couches d’envolée lyriques, des farandoles de paraboles, de métaphores et de parallèles qui visent à nous en mettre plein la vue. Bien fait, ceci dit, hein, très bien écrites, les farandoles. Adamsberg a été créé par Dieu le Père, avec les fonds de tiroirs, qui en a fait un être d’exception, bla bla bla.

En vrai, Adamsberg, c’est le Ken de Vargas, son Homme Idéal, sa Mary Sue avec super pouvoirs. On nous explique que c’est un petit héro tragique, déçu sans cesse par l’humanité, si banale et prévisible, tandis que lui flotte tel un enfant sylvestre qui séduit tout le monde ROULAGE D’YEUX ROULAGE D’YEUX, et qu’il « voit » la cruauté suinter, et donc reconnait les assassins. MAIS BIEN SÛR. C’est dangereux, cette idée, chez un flic, non ?? Mais Danglard passe pour un con bouché auprès du lecteur quand il le dit, il devrait avoir la foi en Saint Adamsberg. Et ce pauvre chouchou se tape tout le voisinage et brise des cœurs a tout va, mais reste innocent comme un agneau, et amoureux de sa petite chérie, donc il peut bien maltraiter Christiane, on s’en fout, c’est une conne avec trois idées pivots.

Sa relation avec Camille !!!! A 20 ans, j’étais passionnée, admirative, jalouse ! Quelle amour pour elle, qui défie le temps, la distance, et reste aussi fort qu’au premier jour mais n’exige rien ! Quel Homme, qui tremble quand il rêve qu’elle est morte quelque part, qui la poursuit dans le train, veut la revoir une heure avant de crever, la petite chérie ! Aujourd’hui, rien que ce surnom « la petite chérie » me fait grincer des dents. Et sa comédie ridicule, là, parce que d’un coup il croit qu’elle serait morte : ce gros guignol se raconte des histoires sur la vie d’une fille qu’il a cassée 9 ans plus tôt ? La belle affaire. Et on ajoute évidemment une vraie scène de romance des années 90 : ouai il faut se souvenir qu’à l’époque, un mec qui insiste, qui pousse et qui force, on trouvait ca sexy et personne se posait de question. Indiana Jones, Ian Solo et tous les copains, vous connaissez. Tout ça pour ne pas avoir le début de l’ombre d’une conversation avec elle (visiblement sa vie, ses opinions, on s’en tape) la culbuter pendant 2 heures dans un train, et se séparer en en faisant des caisses dans le tragique des amants maudits. Non, gars, vous êtes pas des amants maudits : t’es un gros nombriliste que cette nana a carrément fuit a l’autre bout de la terre après que tu l’ai cassée en deux, et tu viens juste d’abuser de ton pouvoir de flic pour l’approcher alors qu’elle t’as dit qu’elle ne voulait pas te voir. Et en plus, comme je me souviens de la suite, ça m’agace encore plus. Tout ça pour ça. Franchement, Camille, t’aurais mieux fait de le foutre hors du train à coups de pied dans le fondement, encore heureux que tu es devenue Camarade et indifférente plus tard, au final, c’est toi qui a gagné (mais pas avant d’en avoir sacrément bavé).

Ah non vraiment, cette exaltation du « héros de base » des années 90, égoïste, forceur, irresponsable, mais irrésistible et poétique, ça ne me fait plus rêver du tout, peu importe la dose de paillettes et d’ampoulades littéraires que Vargas ajoute dessus.

J’arrête la relecture, je jette l’éponge, je laisse Adamsberg dans l’ombre de ma mémoire d’ado ou il était si bien, parce que je sais déjà la suite : je vais râler et m’agacer contre ce héros qui me sort par les trous de nez. A un moment, faut pas être maso : si ça te plait pas, ne lis pas.

Je passe chez Pratchett, voilà.

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La Grande Patience, tome 3 : Le Coeur des v..

Bernard Clavel / Le cœur des vivants /Tome III de La Grande Patience.

Nous sommes en 1941 dans la zone sud au-delà de la ligne de démarcation. Après que la France a été envahie. Julien Dubois a dix-huit ans, l’âge de toutes les inquiétudes et tous les espoirs ; il a eu bien du mal à franchir cette ligne venant de sa Franche-Comté natale. Il rêve de rejoindre Port-Vendres et voir la mer pour gagner Londres et la France libre.

En chemin il se retrouve à Castres avec son ami Carento dans un poste de guet de la DCA. Et c’est à Castres qu’il va connaître son premier grand amour, Sylvie à qui il va tout donner et pour qui il est capable de renier ses projets les plus chers. La guerre hélas, une drôle de guerre, ne se laisse pas oublier et Julien va être confronté à la violence et la mort devant assumer son destin d’homme courageux, un courage parfois proche de l’inconscience.

On remarquera dans cette belle fresque romanesque la belle écriture de Bernard Clavel, fluide et simple, émouvante et pudique.

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