Les Éditions Phébus, créées en 1976 et spécialisées dans le roman, favorisent les récits de voyage et proposent également une collection de poche, Libretto.
Un livre assez surprenant qui bascule de la satire sociale au conte métaphorique, sur le thème de l'amour de la chair sublimé dans l'amour paternel. Ce n'est pas déplaisant à lire, plutôt bien écrit mais je n'ai pas vraiment réussi à saisir le sens de tout ça.
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C'est Parolesenvolent qui m'a appris l'existence de ce roman et donné l'élan pour l'acquérir. Effectivement la couverture peut tout d'abord induire en erreur en faisant penser à un thriller, mais son léger relief m'a régulièrement donné envie de la caressée,la ressentir et c'est alors la douceur et l'introspection qui prennent place.
Écrit la même année que " Grossir le ciel" ce premier tome de Pur sang transmet la même profondeur et pudeur des sentiments ,la même odeur des forêts, des arbres,de la pluie etc
Cependant, là où régnait l'ombre et la violence, il se développe ici la beauté des relations plurielles dans lesquelles les paroles ne coulent pas à flot mais sont toujours porteuses d'une véritable richesse.
Trois destins ,trois histoires se croisent, le trait d'union en étant Elias. Orphelin, il est éduqué par un couple d'indiens de la tribu de Rêveurs ( ou nez percés, mais le premier terme est tellement plus beau!), dans le Montana.
Franck Bouysse semble s'être glissé sans difficulté dans le corps de ces indiens pour distiller avec l'art qu'on lui connaît, toute la sensibilité de leur rapport au Monde.
Lorsque maman Tulssa sent qu'elle va devenir invisible aux vivants,elle libére son cœur d'un lourd secret auprès d'Elias. De nouveau Orphelin il s'envole pour la France à la recherche de l'autre partie de son histoire . C' est là qu'il vit une très belle rencontre avec un écossais déraciné lui aussi et porteur d'un secret synonyme de fardeau.
La troisième histoire qui est d'ailleurs la première chronologiquement, n'est autre que celle des ancêtres de mama et papa Tulssa,qui ,tout en étant ancrée dans la réalité historique n'en apparaît pas moins comme un mythe fondateur.
Il aurait été dommage que Franck Bouysse oublie ce roman dans ses tiroirs ! J'attends maintenant avec impatience l'"Après- monde" qui est en gestation !
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Un petit roi, un petit roman d'une grande noirceur ; une bagarre, un coup qui tombe. Mais pas toujours juste, parfois à côté. Une tempête toute condensée dans quelques pages. Mais ce vent violent a soufflé fort sans soulever plus en moi qu'un sourcil et le cœur.
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