Fondée en 1986 par Odile Jacob, les éditions Odile Jacob sont une maison d`édition indépendante spécialisée dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Elle publie des ouvrages écrits par des scientifiques désireux de faire partager leurs recherches à un large public.
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« « Mary et Jean-Marc étaient des parents extrêmement attentifs, très informés et présents, mais aussi très anxieux, et sans grande capacité à collaborer dans leurs tâches de parents. Une caractéristique du couple était que, bien que très liés et proches, tous deux ne s'appuyaient pas beaucoup l'un sur l'autre. Leur coparentage, leur alliance, ne fonctionnait pas très bien, alors même que la relation de couple restait bonne. Mary et Jean-Marc s'aimaient toujours, mais, dans cette situation de stress continu et intense, ils en étaient venus à un conflit important. Ce concept de coparentage est très utile en pratique clinique (…). Le coparentage, c'est la capacité des parents à former ensemble une bonne alliance pour s'occuper de l'enfant, même lorsqu'ils sont stressés, et cette capacité est l'un des meilleurs facteurs prédictifs du maintien d'un bon développement psychologique de l'enfant, par exemple lors de la séparation des parents. »
Un livre que j'ai trouvé moyen mais qui se lit rapidement. Impression globale d'avoir plus un compte rendu de l'expérience pédopsychiatrique de l'auteur et la mise en avant du concept de coparentage (à coté de celui normalement connu d'attachement sécure ou non) qu'une analyse réelle des nouveaux pères. J'ai bien aimé comme l'auteur parlait de l'influence positive qu'ont pu avoir des guérisseurs sans dénigrer, l'auteur parlera d'ailleurs clairement de mauvaises gestions de sa part parfois ce qui est tout à son honneur. J'ai aussi bien aimé comme l'auteur parle des dynamiques des couples séparés mais néanmoins toujours attachés. Pareillement, j'ai apprécié le souci de défendre des soins publiques (il reviendra aussi sur le rapport Inserm 2005 sur « les troubles de conduite » commandité par le ministère puis retiré par celui-ci suite à la polémique) tout en critiquant certaines enquêtes sociales trop rapides et superficielles (un cynique dira qu'il ne fait que prêcher pour sa chapelle). D'un point de vue scientifique, j'ai trouvé le chapitre « Il faut un village pour élever un enfant » plus percutant. Au final, tout le livre au titre un peu mensonger reste cependant fort classique même si présentant des développements récents en pédospychiatrie (ex le chapitre sur les genres) avec toujours cette étrange sensation qu'en sciences sociales on réinvente la roue. Avec du simple bon sens, on pourra rappeler que, comme pour les tâches ménagères, participer aux tâches parentales est le meilleur moyen de se rendre compte des difficultés qu'a l'autre parent et est, en plus, le meilleur moyen de passer du temps avec ses enfants au cours de leurs différentes phases de croissance qui passent trop vite. Pour la gestion au jour le jour et pour la grande majorité des cas de situations ne nécessitant pas nécessairement de consulter, je crois que je conseillerais plus aux parents « Être parent en pleine conscience » qui est d'ailleurs disponible en poche.
« Pour moi, le point essentiel pour des parents est le suivant : ne soyez pas en compétition l'un vis-à-vis de l'autre pour l'amour de vos enfants, réglez vos conflits hors de leur présence, soyez complémentaires et articulés clairement l'un par rapport à l'autre. »
« Le parent est l'arbitre, et l'arbitre n'a pas toujours raison. Mais il est là pour décider. » (Biffer « parent » et « décider » et remplacer par « lecteur » et « donner sa critique subjective » ;o) )
Un livre que j'ai trouvé moyen mais qui se lit rapidement. Impression globale d'avoir plus un compte rendu de l'expérience pédopsychiatrique de l'auteur et la mise en avant du concept de coparentage (à coté de celui normalement connu d'attachement sécure ou non) qu'une analyse réelle des nouveaux pères. J'ai bien aimé comme l'auteur parlait de l'influence positive qu'ont pu avoir des guérisseurs sans dénigrer, l'auteur parlera d'ailleurs clairement de mauvaises gestions de sa part parfois ce qui est tout à son honneur. J'ai aussi bien aimé comme l'auteur parle des dynamiques des couples séparés mais néanmoins toujours attachés. Pareillement, j'ai apprécié le souci de défendre des soins publiques (il reviendra aussi sur le rapport Inserm 2005 sur « les troubles de conduite » commandité par le ministère puis retiré par celui-ci suite à la polémique) tout en critiquant certaines enquêtes sociales trop rapides et superficielles (un cynique dira qu'il ne fait que prêcher pour sa chapelle). D'un point de vue scientifique, j'ai trouvé le chapitre « Il faut un village pour élever un enfant » plus percutant. Au final, tout le livre au titre un peu mensonger reste cependant fort classique même si présentant des développements récents en pédospychiatrie (ex le chapitre sur les genres) avec toujours cette étrange sensation qu'en sciences sociales on réinvente la roue. Avec du simple bon sens, on pourra rappeler que, comme pour les tâches ménagères, participer aux tâches parentales est le meilleur moyen de se rendre compte des difficultés qu'a l'autre parent et est, en plus, le meilleur moyen de passer du temps avec ses enfants au cours de leurs différentes phases de croissance qui passent trop vite. Pour la gestion au jour le jour et pour la grande majorité des cas de situations ne nécessitant pas nécessairement de consulter, je crois que je conseillerais plus aux parents « Être parent en pleine conscience » qui est d'ailleurs disponible en poche.
« Pour moi, le point essentiel pour des parents est le suivant : ne soyez pas en compétition l'un vis-à-vis de l'autre pour l'amour de vos enfants, réglez vos conflits hors de leur présence, soyez complémentaires et articulés clairement l'un par rapport à l'autre. »
« Le parent est l'arbitre, et l'arbitre n'a pas toujours raison. Mais il est là pour décider. » (Biffer « parent » et « décider » et remplacer par « lecteur » et « donner sa critique subjective » ;o) )
Je gardais un excellent souvenir de Christophe Massin. Il m'avait montré un chemin de liberté en conseillant Moins d'ego...plus de joie. J'avais lu aussi Souffrir ou aimer.
Son nouvel essai répond clairement à cette question que tout le monde se pose un jour : Comment peut-elle rester avec un homme pareil ?"Ou encore, comment a-t-il repris une femme dominatrice ?
L'auteur cumule deux casquettes. Il connaît bien le monde du travail en étant consultant pour les risques psychosociaux en entreprise et dans les organisations publiques. Il reçoit également à son cabinet de psychiatre-psychothérapeute.
Son approche démonte les mécanismes de soumission qui poussent à courber l'échine, à vivre avec une personne toxique et nous installe dans la peur de décevoir ou d'être abandonné ( femme battue, épouse d'un alcoolique, mari alcoolique, enfant brimé).
L'effacement de la personne provient souvent de la petite enfance, d'une carence affective précoce, dont les effets destructeurs se prolongent à l'âge adulte. L'insécurité affective combinée à des violences verbales ou physiques empêche la construction de l'immunité psychique.
Christophe Massin dresse un parallèle original entre immunité physiologique et immunité psychique : peau en première protection , inflammation barrière si la muqueuse est blessée, production d'anticorps ciblée sur l'agresseur.
Si ses capacités de défenses sont mises à mal, la personne affaiblie
se laisse faire (immunodépression),
témoigne d'une hypersensibilité (allergie)
adopte un comportement autodestructeur (maladie auto-immune).
Je perds pied, je rougis, j'accepte des tâches en ignorant les signaux du corps, je ne sais pas dire non.
Le thérapeute donne ensuite des clés - en deuxième partie - pour déjouer la dépendance affective et le harcèlement professionnel. Ces pistes de résolution émanent d'une longue expérience d'accompagnement de personnes en souffrance. Un des clés à insérer dans notre intérieur consiste à unifier nos voix intérieures, à nous respecter, à poser nos limites (cela s'apprend), en distinguant les faits et émotions - les miennes et celles des autres. En somme, découvrir qui je suis et le manifester ; quitter l'anxiété, l'inhibition et l'impulsivité au bénéfice de la conscience corporelle, du respect et de l'affirmation de soi.
Deux cents pages à dévorer en entrée,
à relire en plat de consistance,
en digérant les mécanismes habituels qui grippent le droit de dire ce que je veux alors que je l'accorde (le concède ?) à mon agresseur.
La conclusion étonne. Elle interroge le rôle que nous comptons tenir vis-à-vis des agressions contre l'environnement, émanant du collectif, de groupes d'intérêt. La réflexion prend un tour communautaire et philosophique; l'inflexion de nos comportement individuels sera insuffisant. Les possibilités d'action sont nombreuses. Agir, c'est renouer avec la confiance en soi.
Son nouvel essai répond clairement à cette question que tout le monde se pose un jour : Comment peut-elle rester avec un homme pareil ?"Ou encore, comment a-t-il repris une femme dominatrice ?
L'auteur cumule deux casquettes. Il connaît bien le monde du travail en étant consultant pour les risques psychosociaux en entreprise et dans les organisations publiques. Il reçoit également à son cabinet de psychiatre-psychothérapeute.
Son approche démonte les mécanismes de soumission qui poussent à courber l'échine, à vivre avec une personne toxique et nous installe dans la peur de décevoir ou d'être abandonné ( femme battue, épouse d'un alcoolique, mari alcoolique, enfant brimé).
L'effacement de la personne provient souvent de la petite enfance, d'une carence affective précoce, dont les effets destructeurs se prolongent à l'âge adulte. L'insécurité affective combinée à des violences verbales ou physiques empêche la construction de l'immunité psychique.
Christophe Massin dresse un parallèle original entre immunité physiologique et immunité psychique : peau en première protection , inflammation barrière si la muqueuse est blessée, production d'anticorps ciblée sur l'agresseur.
Si ses capacités de défenses sont mises à mal, la personne affaiblie
se laisse faire (immunodépression),
témoigne d'une hypersensibilité (allergie)
adopte un comportement autodestructeur (maladie auto-immune).
Je perds pied, je rougis, j'accepte des tâches en ignorant les signaux du corps, je ne sais pas dire non.
Le thérapeute donne ensuite des clés - en deuxième partie - pour déjouer la dépendance affective et le harcèlement professionnel. Ces pistes de résolution émanent d'une longue expérience d'accompagnement de personnes en souffrance. Un des clés à insérer dans notre intérieur consiste à unifier nos voix intérieures, à nous respecter, à poser nos limites (cela s'apprend), en distinguant les faits et émotions - les miennes et celles des autres. En somme, découvrir qui je suis et le manifester ; quitter l'anxiété, l'inhibition et l'impulsivité au bénéfice de la conscience corporelle, du respect et de l'affirmation de soi.
Deux cents pages à dévorer en entrée,
à relire en plat de consistance,
en digérant les mécanismes habituels qui grippent le droit de dire ce que je veux alors que je l'accorde (le concède ?) à mon agresseur.
La conclusion étonne. Elle interroge le rôle que nous comptons tenir vis-à-vis des agressions contre l'environnement, émanant du collectif, de groupes d'intérêt. La réflexion prend un tour communautaire et philosophique; l'inflexion de nos comportement individuels sera insuffisant. Les possibilités d'action sont nombreuses. Agir, c'est renouer avec la confiance en soi.
Toujours aussi intéressant même si parfois c'est tête et contre intuitif, "La Transition énergétique pour tous" de Jean-Marc Jancovici explore les défis et les solutions de la transition vers des énergies durables, abordant les aspects environnementaux, économiques et sociaux de manière accessible.
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