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    Musa_aka_Cthulie le 07 mai 2019
    Surtout que la tête, il faut la surveiller pour tomber au moment pile où elle va sortir ses aphorismes, et que si tu t'endors ou que tu vas aux toilettes, ou encore que tu es sortie faire des courses au moment pile où elle se met à parler, t'as tout raté. Non, vraiment, restons-en effectivement à cet adage de bon sens : "Fabriquer une tête magique en bronze, c'est mal, et ça vaut vraiment pas la peine si c'est pour que les Avengers la détruisent avant même qu'elle ait proféré un seul aphorisme étrange."

    Bruidelo le 08 mai 2019
    Musardise a dit :

    Surtout que la tête, il faut la surveiller pour tomber au moment pile où elle va sortir ses aphorismes, et que si tu t'endors ou que tu vas aux toilettes, ou encore que tu es sortie faire des courses au moment pile où elle se met à parler, t'as tout raté. Non, vraiment, restons-en effectivement à cet adage de bon sens : "Fabriquer une tête magique en bronze, c'est mal, et ça vaut vraiment pas la peine si c'est pour que les Avengers la détruisent avant même qu'elle ait proféré un seul aphorisme étrange."




    Bien d’accord!!!
    "Fabriquer une tête magique en bronze, c'est mal, et ça vaut vraiment pas la peine si c'est pour que les Avengers la détruisent avant même qu'elle ait proféré un seul aphorisme étrange, il vaut bien mieux fréquenter le forum du challenge théâtre où vous pouvez trouver de super top adages de bon sens »
    Bruidelo le 08 mai 2019
    Et je postule pour le bonus Shakespearien avec Beaucoup de bruit pour rien. Michaël Gambon a joué un rôle de garde dans une adaptation télé en 1967.
    Avis
    Musa_aka_Cthulie le 08 mai 2019
    Bon, eh bien c'est parti ! Tu es la première, mais non la dernière, j'espère, à obtenir le bonus. Malheureusement, Babelio n'offre pas la possibilité d’ajouter un émoticône Shakespeare à nos messages, mais j'ai retrouvé une photo de Michael Gambon issue de l'adaptation en question :

    Musa_aka_Cthulie le 08 mai 2019
    Bruidelo a dit :




    Bien d’accord!!!
    "Fabriquer une tête magique en bronze, c'est mal, et ça vaut vraiment pas la peine si c'est pour que les Avengers la détruisent avant même qu'elle ait proféré un seul aphorisme étrange, il vaut bien mieux fréquenter le forum du challenge théâtre où vous pouvez trouver de super top adages de bon sens »




    Ah, ah, j'avais pas vu ce message, mais je trouve qu'on devrait l'utiliser en signature de toutes nos critiques. 
    Bruidelo le 08 mai 2019
    Musardise a dit :

    Bon, eh bien c'est parti ! Tu es la première, mais non la dernière, j'espère, à obtenir le bonus. Malheureusement, Babelio n'offre pas la possibilité d’ajouter un émoticône Shakespeare à nos messages, mais j'ai retrouvé une photo de Michael Gambon issue de l'adaptation en question :


     Belle photo  Mais ce n’est pas plutôt en 1981, au théâtre? si j’ai bien compris il y a joué le rôle de Bénédict.
    Musa_aka_Cthulie le 08 mai 2019
    Argh ! Je me disais bien que Beatrice avait l'air étrangement familière avec lui. Et puis il n'a pas trop l'air de porter un uniforme de garde, encore que je ne sache guère à quoi ressemblaient ces uniformes. Il est d'ailleurs fort peu probable que le garde adresse la parole à Beatrice, maintenant que j'y pense.
    Bon, tu devras t'en contenter, à défaut d'un verre de champagne pour fêter ton obtention de bonus. 

    Tu as vu l'adaptation TV de 1967 ?
    Bruidelo le 08 mai 2019
    Non, mais Maggie Smith dans le rôle de Béatrice, je me dis que ça peut le faire!
    5Arabella le 08 mai 2019
    Toujours pas de bonus Shakespeare pour moi, mais je valide Shakespeare ou la lumière des ombres d'Eugène Green.
    Musa_aka_Cthulie le 08 mai 2019

    Un essai qui s'appuie sur une démarche très subjective, ça fait moyennement envie, du coup. Je ne vois pas trop l'intérêt d'en rajouter une couche, aussi mince soit-elle, sur la bio de Shakespeare, en plus. Je vais passer mon tour, je crois. Merci de nous avertir des défauts, qui t'ont visiblement pas mal gênée, de ce livre.

    5Arabella le 09 mai 2019
    Un essai a toujours quelque chose de subjectif forcément. Cela dit, Eugène Green a des connaissances approfondis de l'époque et sur l'oeuvre. C'est surtout que le livre ne m'a pas ouvert de perspectives, ni éveillé l'envie, mais peut-être parce qu'il parle pas mal de pièces que je n'aime pas trop, ou minimise les pièces qui m'intéressent le plus.
    Musa_aka_Cthulie le 09 mai 2019
    5Arabella a dit :

    Cela dit, Eugène Green a des connaissances approfondis de l'époque et sur l'oeuvre.

    C'est tout de même un minimum pour l'auteur d'un essai ! Mais s'il ne t'apporte pas grand-chose dans l'analyse des œuvres, c'est pas très enrichissant pour toi. Après, c'est peut-être aussi que tu as déjà beaucoup lu sur Shakespeare et que ça devient difficile pour toi de trouver un livre qui t'apporte un véritable nouvel éclairage. Peut-être que ça conviendrait mieux pour quelqu'un qui lit un premier essai sur Shakespeare, à condition de le confronter ensuite à d'autres points de vue.


    Quant au fait qu'un essai soit subjectif, il y a tout de même des nuances. Il y a des essais qui sont effectivement novateurs, qui prennent le sujet sous un angle complètement nouveau, qui permettent de donner une nouvelle analyse du sujet, quel qu'il soit, à un moment donné, et qui tiendront la route ou qui vieilliront. Mais il y a une méthodologie "scientifique" à appliquer dans tous les domaines d’études, aussi bien en littérature qu'en biologie ou en histoire (pour ne pas prendre un exemple en sciences dures).


    Si Darwin s'était montré éminemment subjectif, sa théorie de l'évolution ne serait pas inattaquable comme elle l'est à présent (les arguments contre étant démontables systématiquement). La littérature est certes sujette à interprétations, mais le but d'une réflexion approfondie, c'est tout de même avant tout de faire preuve de la plus grande objectivité possible. Il y a déjà eu beaucoup de types d'interprétations de Shakespeare (marxiste, féministe, structuraliste, post-moderniste, et j'en passe), et ce n'est pas rare que de telles interprétations soient biaisées. Pour ma part, ça me gêne beaucoup si on veut absolument faire entrer un auteur dans un système de pensée en balayant automatiquement les arguments qui ne vont pas dans le sens de la thèse qu'on soutient.

    5Arabella le 09 mai 2019
    La méthodologie de recherche en littérature, j'entends bien, c'est tout à fait essentiel. En suivant actuellement mon cours sur Molière par Georges Forestier, je vois très bien comment à partir de quels documents on peut avoir des informations, qu'il faut recouper avec d'autres informations d'autres sources et ainsi de suite. Mais à une telle distance, beaucoup de choses sont perdues, il y a donc des trous, et parfois on ne peut pas recouper, et donc on peut sur la foi d'un seul élément avoir une donnée fausse. Après, une fois les données établies, on donne quand même du sens, on choisit de privilégier tel ou tel élément, on interprète, qu'on le veuille ou  non. D'où parfois des désaccord à partir de mêmes faits, des gens qui trouvent des éléments pour étayer des points de vue opposés, et encore plus pour les époques où on a si peu de données fiables.

    Et les faits vont concerner la biographie, les sources, les conditions de la création, le contexte de l'époque, le sens donné à un tel mot, à une telle pratique social. C'est certes important, cela permet de mieux comprendre l'oeuvre, mais à un moment cela ne me suffit pas.

    Parce qu'il y a les oeuvres en elle-mêmes, les très grandes tout au moins, elles dépassent leur époque, leur contexte, leur créateur lui-même. Donc partir de faits soit, mais cela devient vite insuffisant. Pour prendre un exemple, mettre un nom certain sur la dame brune des Sonnets, OK, cela exciterait follement les spécialistes, mais franchement je ne suis pas sûre que cela me donnerait un plus dans la lecture, dans le plaisir, dans le sens que je pourrais y mettre. Même si encore une fois, les faits établis sont une bonne base, au-delà, je trouve aussi passionnant des gens qui arrivent à donner un éclairage autre, qui me font entrapercevoir une dimension que je n'avais pas imaginée, qui me donnent envie de lire ou relire pour chercher, pour voir un autre angle. Et là on est dans du subjectif, parce qu'il y a des lectures qui me parlent et d'autres pas. Le livre de Serge Doubrovsky sur Corneille, aussi contestable soit-il pour de nombreux spécialistes, a des fulgurances qui me stimulent, et qui m'ont donné vraiment une vision de certaines oeuvres passionnante, même si je ne le suis pas sur tout, que je suis consciente des défauts de l'approche.

    J'aime beaucoup le cinéma d'Eugène Green, je sais à quel point il se passionne pour ce qu'il appelle le baroque, alors j'espérais justement ce type de contenu, par forcément le plus impeccable sur le plan scientifique, mais surtout stimulant même si iconoclaste. Et  je n'ai pas été emballée. Mais je reconnais que ce n'est pas forcément la faute de l'auteur, plutôt une interaction qui n'a pas fonctionné.
    Bruidelo le 09 mai 2019
    Une des raisons pour laquelle j’ai trouvé si intéressante ta critique, c’est que j’y ai trouvé comme un écho de mon ressenti à la lecture de la présentation de la pièce dans mon édition de Beaucoup de bruit pour rien. Des analyses tout à fait intéressantes sur la façon dont le Prince va faire rentrer dans le rang grâce au théâtre les personnages porteurs de dérèglement de l’ordre social, mais en même temps c’est tellement lourd par rapport à ce qui pour moi fait le grand charme de la pièce, sa très profonde légèreté...
    5Arabella le 09 mai 2019
    J'ai essayé de tirer du livre quelques éléments saillants qui m'ont paru avoir de l'intérêt. C'est plus l'application aux pièces qui me pose d'ailleurs question. Pour Beaucoup de bruit pour rien, par exemple, ce que  EG qualifie de désordre social c'est les relations antagonistes de Beatrice et Benedick, qui de façon évidentes vont se résoudre. Mais EG trouve que l'autre intrigue, celle de Hero et Claudio ne peut pas rentrer dans ce schéma de désordre social que la comédie va résoudre, et donc provoquer la purification par la comédie. Je cite "Les imprécations du fiancé et de don Pedro lorsque Don Juan leur fait croire à la fausse débauche de la jeune fille, la violence du mariage interrompu, et d'une manière général le comportement de Claudio, même dans le "dénouement heureux", rendent la pièce trop glauque pour produire une catharsis par le rire, qui est le propre de la comédie".
    J'avoue que la question de classification ou pas en comédie, par le schéma défini, m'a peu passionné, comme tu dis, cela laisse de côté tout un aspect qui fait le charme de cette pièce.
    Bruidelo le 09 mai 2019
    Bon, c’est sans doute la richesse de la pièce de pouvoir provoquer des émotions si différentes, mais pour moi elle n’est pas glauque du tout.
    5Arabella le 09 mai 2019
    J'avoue que j'avais trouvé Claudio vraiment odieux, et je je n'ai pas compris comment Hero acceptait au final de l'épouser.
    Bruidelo le 09 mai 2019
    Ha! En même temps un truc drôle dans cette histoire c’est qu’on peut aussi se demander où Héro a bien pu passer la nuit, pourquoi Shakespeare prend la peine de nous indiquer que pour la 1ère fois depuis un an elle n’a pas dormi avec Béatrice, sans lui dire pourquoi ;)
    Musa_aka_Cthulie le 09 mai 2019

    Ah oui, j'avais oublié ça, mais effectivement : où est-ce qu'elle a passé la nuit ??? 

    Et je n'aurais peut-être pas utilisé le terme "glauque", mais c'est une pièce qui provoque du malaise, tout de même, non ?

    Bruidelo le 09 mai 2019
    Par certains côtés je reconnais qu’elle peut en provoquer mais je ne le ressens pas du tout, pour moi c’est comme un jeu, c’est une pièce qui ne se prend pas au sérieux, qui affiche joyeusement le côté Tout ça c’est du théâtre, c’est fait pour s’amuser





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