Juste le cri
Le cri juste
Qui vient terrasser l'injuste
Remettre le monde à l'heure
Avant que ne s'épuise le souffle.
Le poème n'est pas cette force
Que l'on croit au-dessus de nous
Mais cette fragilité
Qui sourd au bord du vide
C'est la terre qui t'a appris à l'aimer, qui guide tes gestes quand tu la pénètres.
Tu es de la terre
Et ton inquiétude
Est de ce ciel
Que tu surveilles
La terre a-t-elle mémoire des morts qui l'ont nourrie ?