Donc Nodier, romantique dans l'âme, appartenait déjà au romantisme bien avant Mme de Staël; mais, étant sans programme, n'ayant pas le génie nécessaire à un maître d'école, il le fut, comme tant d'autres d'ailleurs à cette époque, sans principes et individuellement.
Nodier réunit tous les contrastes : au doute il allie la croyance, à l'exaltation il joint la nonchalance, à des pages d'enthousiasme succèdent des tirades désenchantées ; le vieillard retrouve chez lui l'ironie désabusée et l'enfant la naïveté qui le charme.