Paru en 2011 et malheureusement non encore traduit en français.
Le titre annonce le contenu "complice en été"
Comme dans ses précédents ouvrages,
Mavi Pendibene nous livre des tranches de vie, des réflexions.
Son petit-fils lui est confié pour l'été et on apprend d'emblée qu'elle redoutait ce moment.
"Je n'ai plus la patience et la disponibilité pour m'occuper d'un enfant et peut-être non plus la force physique pour le suivre dans son vagabondage continu et incessant".
L'enfant, Mattia, 5 à 6 ans, habite en ville, en Sardaigne inondée de soleil.
Il découvre un autre univers dans la campagne ligure. un autre rythme . Il est plein de vie, curieux de tout ce qui l'entoure, il déborde de questions;
"Il scande la journée avec un éventail de questions à faire tourner la tête à une girouette".
Elle, qui vit seule dans sa grande maison, qui aime sa solitude, aimerait un peu moins d'agitation. La cohabitation est parfois fatigante mais aussi avec de bons moments partagés.
Au fil des jours Mattia devient plus réfléchi. Mavi sait trouver les histoires qui apaisent une frayeur provoquée par l'orage ou répond aux mystères de la vie avec la mort d'une poule.
Bien sûr, l'amour est bien présent: "J'observe la douce ligne de la nuque, la légère courbe familière du front, si aimée, et je sens la tendresse que je sais éprouver pour lui". p;11
Le livre est divisé en chapitres brefs, entrecoupés de souvenirs d"enfance qui refont surface.
Il se termine sur deux très belles pages qui font l'éloge de la solitude choisie et stimulante, constructive.
J'ai lu cet ouvrage deux fois, pour le plaisir, pour mieux le goûter.
Encore une fois, je regrette l'absence actuelle de traduction française. J'aurais envie de recopier plein de passages .