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EAN : 9782375543542
368 pages
Slalom (23/03/2023)
3.97/5   59 notes
Résumé :
Un roman d'amour pas comme les autres.
Saoirse fuit toute relation sérieuse, elle est allergique aux clichés romantiques autant qu'à l'engagement, d'ailleurs elle n'est plus certaine de vouloir faire des études... À quoi bon si c'est pour perdre la mémoire comme sa mère ? Son équilibre réside dans des règles strictes : pas de sentiments, rien de personnel. Mais lorsque la belle Ruby, de passage pour l'été, lui propose seulement des premiers rendez-vous, inspi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Saoirse Claire vient de passer le baccalauréat, de rompre avec sa petite amie Hannah et de se fâcher avec sa meilleure amie Izzy, elle va quitter l'Irlande ou elle habite une petite cité balnéaire près de Belfast et elle va étudier à Oxford où elle est acceptée au vu de ses brillants résultats scolaires.

Elle vit seule avec son père Rob depuis qu'ils ont du se résoudre à hospitaliser sa mère, Elizabeth dite Liz dans un établissement spécialisé en raison d'une démence précoce. Saoirse ne veut plus tomber amoureuse car les ruptures sont trop douloureuses, elle hésite à partir à Oxford car elle ne veut pas abandonner sa mère.

Elle est en colère et c'est à ce moment-là, en début d'été que son père lui annonce qu'il va épouser Beth avec qui il a une relation depuis longtemps déjà. de plus, à une soirée chez son meilleur ennemi, Oliver Quinn, elle rencontre la cousine de son hôte, Rudy mais elle a bien décidé de ne pas tomber amoureuse…


Ciara Smyth vit à Belfast. The Falling in Love Montage est son premier roman, traduit par Slalom mais elle a déjà publié un second roman, Not My Probleme, un nouveau roman adolescent queer.


Une romance avec tous les codes du genre. L'héroïne est en guerre contre le monde entier, elle est seule et se sent incomprise, elle a un humour acide en toutes circonstances, elle est malheureuse car sa mère, atteinte de démence précoce, est dans un établissement spécialisé et ne la reconnaît plus, son père semble avoir abandonné sa femme, a rencontré une nouvelle femme et s'apprête à se remarier. Elle vient de connaître un chagrin d'amour indicible et sa meilleure amie l'a trahie.

Elle est donc décidée à ne plus jamais tomber amoureuse jusqu'au jour où elle rencontre la cousine de son meilleur ennemi. Elle accepte un flirt d'été avec cette jeune femme et toutes deux décident de pasticher les scènes clés des comédies romantiques de ces dernières années au cinéma.

Le rythme est donc vif, Ciara Smyth enchaîne toutes les références à des films populaires anglo-saxons. Elle alterne le monologue intérieur de l'héroïne avec des dialogues percutants, des échanges de sms, des listes inévitables dans le genre du roman adolescent.

Il y a de beaux moments sentimentaux et l'héroïne est terriblement attachante dans son côté butch avec ses réparties cinglantes et son coeur tendre. Une jolie romance lesbienne.
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Saoirse ne croit pas au coup de foudre ni aux dénouements heureux. S'ils étaient réels, sa mère ne serait pas dans une maison de retraite, victime d'une démence précoce. Une maladie dont Saoirse pourrait un jour être atteinte. C'est pour ça qu'elle ne veut pas de relations sérieuses. A quoi bon aller à Oxford ou tomber amoureuse si c'est pour tout oublier un jour ? Mais lors d'une fête, elle rencontre Ruby. Ruby est enjouée, belle et romantique et lui propose une alternative : elles n'ont pas besoin du véritable amour pour s'amuser un été. Et si leur histoire n'était qu'une succession de premières fois comme dans les films romantiques ?

L'idée de cette romance est mignonne : comme les deux protagonistes savent que ce ne sera qu'une aventure estivale, elles décident que tous leurs rendez-vous reproduiront les scènes cultes (et un peu clichés avouons le) des rom-com célèbres. Sachant que Ruby est fan de comédies romantiques et doit convaincre Saoirce de jouer le jeu, ça donne lieu à des réflexions sur les rom-com, en particulier le manque de représentation saphique dans le genre.

Pour autant, ce roman n'est pas tout rose puisque la thématique de la maladie occupe une bonne partie du roman. Tout ce que Saoirse fait, pense, ressent… est motivé par le fait que sa mère est malade et le fait qu'elle pourrait l'être un jour aussi. On voit comment elle gère plus ou moins bien cette épée de Damoclès. Cela affecte toutes ses relations notamment avec son père. Son angoisse est parfaitement légitime mais la fait souvent agir d'une façon qui, malheureusement, me l'a rendue à plusieurs reprises assez antipathique. 

Je crois qu'il m'a manqué pour être totalement embarquée une alchimie plus consistante entre les deux jeunes filles qui aurait contrebalancé ces sujets lourds. 

Ce roman a de quoi plaire mais n'est pas forcément la lecture réconfortante que vous attendez car l'autrice bouscule les idées sur “l'amour toujours”. Les gens et les circonstances changent, la maladie peut entrer dans la danse et tout n'est pas toujours tout rose dans la vie et c'est une vérité que l'on préfère parfois oublier. 
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Saoirse est une jeune fille qui fuit les relations sérieuses et qui est allergique aux clichés romantiques autant qu'à l'engagement. Cependant, lorsque Ruby, une belle jeune fille de passage pour l'été, lui propose des premiers rendez-vous inspirés de ses films d'amour préférés, Saoirse accepte.

Le roman est une critique subtile des comédies romantiques, qui sont souvent stéréotypées et pleines de clichés. L'autrice s'amuse beaucoup et propose une vision originale et rafraîchissante de l'amour et des relations.
Ciara Smyth décrit parfaitement les premiers émois amoureux, avec tous les hauts et les bas qui l'accompagnent. Les émotions et les dilemmes auxquels est confrontée la jeune fille sont assez justes. La relation entre les deux jeunes filles est touchante et les personnages secondaires apportent de la profondeur et de la complexité à l'histoire.
Le personnage de Saoirse est attachant et bien développé et l'autrice parvient à rendre le personnage crédible et réaliste. Elle montre bien la complexité de l'adolescente : forte, indépendante, assumant totalement son homosexualité, mais aussi fragile et vulnérable. Sa méfiance envers les relations amoureuses est compréhensible, étant donné la maladie de sa mère.

J'ai trouvé le démarrage un peu long mais l'histoire est bien construite et va crescendo. L'écriture est légère et drôle, mais il y aussi avec des moments poignants qui sont traités avec sensibilité et émotion. Bref, comme la vie !
Au cours de ces semaines, Saoirse va affronter ses démons pour mieux grandir et évoluer. A la fin du roman, c'est une jeune fille apaisée qui s'exprime.
A découvrir ! Même si je pense que le public est très ciblé.
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Saoirse ne veut plus jamais tomber amoureuse, elle déteste les comédies romantiques, et elle refuse de s'engager. Jusqu'à sa rencontre avec Ruby, qui va lui proposer d'avoir des rendez-vous comme dans les rom com. Saoirse va accepter tant qu'il n'y a pas d'engagement.

Une histoire qui avait tout pour me plaire. Ca sentait bon l'été, la romance, une histoire d'amour toute mimi entre Saoirse et Ruby. Avec son petit lot de drama bien entendu, une histoire compliquée pour Saoirse, dont la mère souffre de démence précoce, et le père va se remarier. le tout sous fond de rom com et d'humour un peu sarcastique.

J'ai adoré les personnages de Ruby et d'Oliver. La première est assez mignonne mais avec du caractère, elle sait ce qu'elle veut. le deuxième est absolument hilarant, et ses punchlines avec Saoirse était vraiment trop drôles. Ils n'arrêtent pas de se balancer des piques et j'ai vraiment adoré. J'ai trouvé que Beth, la future nouvelle femme du père de Saoirse, était aussi un personnage sympa. Elle a du caractère elle aussi, et est droite dans ses bottes, elle fait de son mieux pour se faire accepter.

C'est bien écrit, l'histoire d'amour est vraiment bien décrite, on sent bien les sensations de Saoirse aux côtés de Ruby. Et même si elle est la plupart du temps dans le déni le plus totale, et bien j'ai beaucoup aimé comment les deux tombaient petit à petit amoureuses l'une de l'autre.

J'ai aussi eu mes petits moments émotions, les larmes aux yeux, j'ai été très touchée par la maman de Saoirse et ce que vit Saoirse.

Tous les ingrédients étaient là pour que ce livre me plaise à fond. Sauf un détail qui m'a pourri la lecture et fait m'arracher les cheveux. Saoirse. Cette ado est insupportable. Elle est méchante, mesquine, égoïste, rancunière. Tout est toujours la faute des autres, elle se remet peu en question, elle utilise son drame pour expliquer sa méchanceté. Elle ne pense qu'à elle, le monde tourne autour de son nombril. Elle fait payer à son père sans se mettre une seconde à sa place, sans comprendre qu'elle n'est pas la seule à souffrir de la situation. Elle pique des crises, elle s'énerve sur les autres qui n'ont rien fait. J'ai passé mon temps à avoir envie de la secouer tant elle me gonflait. Ses gros dénis n'étaient absolument pas drôles, elle s'enfonce dedans pour se protéger sans se rendre compte qu'elle blesse les autres.
Alors oui, c'est pour qu'elle évolue mais il lui faut tellement de temps pour enfin grandir un peu, que je ne peux pas oublier combien elle m'a tapé sur le système le reste du bouquin.

Donc. En soit ce n'était pas une mauvaise lecture, mais vraiment Saoirse a rendu l'expérience désagréable. Heureusement que tous les persos qui gravitent autour d'elle m'ont paru mille fois plus attachants, que l'histoire était sympa et que j'ai quand même été pas mal touché. Parce que Saoirse c'était le pire personnage.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Je déteste les comédies romantiques est, ironiquement, une histoire romantique. Et en même temps, c'est surtout une histoire sur l'acceptation de ses sentiments.

Ce n'est pas une histoire très originale mais c'est un peu toute l'idée de ce livre. Chaque plus gros cliché des comédies romantiques s'y trouvent parce que les deux personnages les forcent à se produire. Une idée sympa, mais surtout une façon d'assumer que oui, cette histoire sera un peu comme les autres.

Pourtant ce n'est pas l'histoire d'amour qui m'aura le plus plu mais l'idée que Saoirse doit avancer à un moment de sa vie où elle ne voudrait qu'être bloqué dans le passé. le monde bouge sans elle, et elle ne souhaite que retrouver sa vie d'avant, avec son père et sa mère.

Toute l'intrigue concernant la maladie de sa mère est d'ailleurs ma partie préférée. Je l'ai trouvée très poignante, très juste aussi, et c'est la partie qui m'aura fait pleurer dans la voiture, en pleines vacances, devant mes meilleurs potes (oups).

Cependant, cela ne reste "que" une histoire d'amour. Je les apprécie sans pour autant les trouver folles et c'est bien le soucis que j'ai eu ici. Ce genre n'est pas totalement pour moi, et la note le reflète aussi. J'ai passé un bon moment, mais je ne pense pas relire un jour ce livre, ni en garder un souvenir impérissable.

Un bon point cependant est l'acceptation de l'homosexualité qui se trouve dans ce livre. Pas d'homophobie, pas de coming out... Saoirse est lesbienne, elle le sait, elle le dit, elle s'assume... et c'est normal. Pour tout le monde. Ce n'est pas une histoire d'amour lesbien. C'est une histoire d'amour avec des lesbiennes. Et ça, ça fait du bien.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
1. Ne pas sombrer dans la niaiserie. Donc, si je me retrouve avec des étoiles dans les yeux, à me dire des trucs du genre « C'est la plus belle fille du monde », ça sent pas bon ;
2. Le « nous », c'est non. Pas de « Nous, on adore ça, on préfère les chats, on sera heureuses toute la vie » ;
3. Pas la peine de rêver. Si je me mets à fantasmer sur un avenir qu'on n'aura jamais ensemble, alerte rouge ;
4. Zéro conversation sérieuse. On ne parle pas de ma mère, de mes doutes sur Oxford ou de mes émotions contradictoires par rapport à mon père, au mariage, et tous ces trucs ;
5. Pas de disputes, et surtout pas de réconciliations. S'engueuler, ça veut dire s'investir d'une façon ou d'une autre, et se réconcilier, c'est vouloir continuer.
Je me suis juré de n'enfreindre aucun de ces commandements sacrés. Pas d'excuses ni d'exceptions qui tiennent. Ça va, je sais... On se croirait dans un film d'horreur, pile au moment où la fille sort à tout le monde qu'elle "revient tout de suite".
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-Tu as raison, je repars à la fin de l'été. On sait déjà qu'en septembre, c'est fini.
-Ok... Ai-je fait, dubitative.
Je ne voyais pas trop où elle voulait en venir.
-Du couuuup... s'est-elle impatientée (apparemment, c'était très clair dans sa tête), pas de surprise, et pas de grand amour à la clé. Juste une expérience simple, pour changer des histoires lesbiennes qu'on voit d'habitude. On garde que les trucs cool : s'embrasser, discuter, sortir... Et personne ne meurt à la fin.
-On garde la séquence romantique et, la suite, on coupe au montage, ai-je fini par comprendre.
-Exactement. Tu ne joues pas ta vie non plus.
Elle n'avait pas tort.
-C'est pas faux.
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-Mais le truc, c'est que ça finit toujours par s'arrêter. Tout le monde se sépare, et jamais d'un commun accord. Y en a toujours un des deux qui n'a rien vu venir et qui a le cœur brisé. C'est galère, le bordel... Et de toute façon, je pars à la fac dans deux mois et toi, t'es là que pour l'été. Donc ça ne sert à rien.
-C'est tout ? A-t-elle lâché d'un air incrédule. Pas de relation, parce que ça va forcément se terminer ?
-En gros, ouais.
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-Je suis juste... Une fille... Debout devant... Une autre fille, et qui lui demande... Qui la supplie d'accepter... Ce grand... Geste romantique... Pour s'excuser d'avoir été vraiment trop conne.
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Pour information, on n'est pas allées "jusqu'au bout". C'est pas l'envie qui manquait, au contraire. J'étais comme une boule de feu prête à explorer au moindre contact (oui, c'est une métaphore pour épargner les chastes oreilles).
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