AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Confession tome 1 sur 2
EAN : 9781097513031
Ndb Editions (17/03/2018)
5/5   4 notes
Résumé :
Etes-vous prêt(e)s à entrer dans la peau d’un curé de campagne ?

Avec « La confession I » vous serez amené(e) à vous poser des questions.
La mère d’Antoine meurt en lui donnant naissance.

Dès lors, son père, mineur, n’aura de cesse d’accuser Antoine de la mort de sa mère, d’accuser les hommes d’être mauvais et la société d’être pourrie. Il se mettra à boire et à battre son fils, sans vergogne.

Antoine a grandi dans... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dès les premières pages, j'ai la sensation que ce curé de campagne diffère de ce qu'il devrait être. Ses actions et pensées s'avèrent souvent en accord avec ce qu'on imagine de la part d'un homme d'Église.
Il ne correspond pas vraiment à la représentation que je me fais de ce type de personnage. L'empathie et la compassion qu'on attend de ces hommes laissent souvent place au cynisme et à l'ironie et m'amènent par moment un sourire au bord des lèvres. On sent qu'il aimerait faire mieux, mais c'est comme si quelque chose le retenait.
En façade, il se montre courtois, mais n'en pense pas moins. Si certains hommes ne mâchent pas leurs mots, notre bon curé lui ne mâche pas ses pensées.
Son enfance malheureuse l'a marquée et le poursuit encore aujourd'hui. Son choix a un lien avec son père, bien plus même que je ne le croyais au début de l'histoire. Cela ne ressemble pas vraiment à une vocation en fait.
Arrivé dans ses fonctions pour de mauvaises raisons, plus on le découvre et plus on se rend compte qu'il n'a pas toujours suivi le droit chemin. Aigri, triste, en colère et même résolument tourné vers son douloureux passé on a envie de lui demander de se retourner pour aller de l'avant.

Après tout, un curé de campagne est avant tout un homme. Pourquoi devrait-il en tout temps et en tout lieu se montrer meilleur que les autres, plus bienveillant ? Au-delà de son rôle de guide, il n'en reste pas moins humain, avec ses forces et ses faiblesses.
C'est bien un homme comme les autres quoiqu'on en pense.
Être investi d'une mission divine ne le rend pas différent. Il fait des choix, pas toujours bons, à ses humeurs, des personnes qu'il aime et certaines pas.
Abîmé par la vie au même titre que tout le monde, il doit lui aussi faire avec ce qu'il est et avec les failles qu'il se trimbale.

Dans la première partie, j'arrive à sentir une certaine tension qui entoure ce personnage central.
Le père Antoine ressent une telle peur qu'il en devienne presque parano.
Son imagination s'emballe, il voit où entend des choses qui ne sont pas. Ce curé cache quelque chose. Qui peut bien vouloir du mal à un saint homme ?
Après tout, tout curé et âgé qu'il est, pourquoi personne n'aurait le droit de nourrir de rancoeur à son encontre ?
Henri nous fait vivre un huis clos dans la tête de son personnage et la pression monte avec les interprétations et révélations de ce dernier.
Je me laisse prendre au jeu et pars moi aussi à la recherche de suspects potentiels.
Alors qui peut bien vouloir l'éliminer et surtout, pour quelle raison ?

Craindre pour sa sécurité change une personne ou peut-être nous montre ce qu'il est vraiment au fond de lui.
C'est intéressant cette peur de la mort pour un homme de Dieu qui défend la vie éternelle, qui nous assure qu'elle est meilleure après, qu'il faut la mériter ici-bas.
N'est-il pas convaincu lui-même de ce qu'il prêche chaque jour ?
Croire en Dieu est-ce suffisant pour ne pas craindre sa propre fin ? Apparemment non.
Je suppose que ce n'est qu'au moment de se confronter à ce risque qu'on peut vraiment connaître notre véritable réaction, comme pour beaucoup d'autres choses en fait. Tant qu'on n'est pas face à un problème, on peut toujours supposer qu'on aura l'attitude qui convient.

Peut-on espérer de cet homme qu'il change, qu'il trouve une certaine forme de rédemption ? Va-t-il prendre conscience du rôle qui devrait être le sien et trouve enfin sa voie pour s'y investir ?
Après tout, comme dit le proverbe : « à chaque chose malheur est bon. » Alors ce curé entendra-t-il le message ?
Peut-il découvrir ses ouailles de façon plus authentique et prendre finalement plaisir à assumer ses responsabilités ?
N'oublions pas que la vie sait se rappeler à nous sans crier gare, donc mieux vaut ne pas laisser passer sa chance car « Les voies du seigneur sont impénétrables. »
Commenter  J’apprécie          10
Je viens de lire « La confession I », roman d'Henri LACOMBE, auteur dont j'ai découvert la plume fluide et légère lors de la lecture du « Voyage d'Antonin », très beau roman que j'avais beaucoup aimé.

Henri LACOMBE nous fait découvrir le Père Antoine, curé de campagne extrêmement touchant et humain, au franc parler certes mais auquel l'on ne peut que s'attacher tant on a l'impression de le connaître ! Quant à l'entourage du curé : Suzette paroissienne assidue et très dévouée mais aussi Sophie, son aide-ménagère ce sont des personnages émouvants et tellement vrais.

J'ai vraiment ADORE ce livre tendre, drôle et triste à la fois, que j'ai lu d'une traite et refermé à regrets, les yeux humides mais avec l'espoir de bientôt en connaître la suite...

Merci Henri LACOMBE pour cet excellent moment de lecture. 



Commenter  J’apprécie          10
Je finis ce roman et je suis encore sous son charme. Henri Lacombe a crée un très beau personnage qui fait de son mieux avec les gens qu'il côtoie.
Ce personnage c'est le Père Antoine, curé d'une bourgade, une forte personnalité, jurer ne le dérange pas du tout, se moquer gentiment des noms des gens non plus. C'est un sacré phénomène et il a toute sa place dans le village. Lorsqu'il reçoit des menaces de mort, il ne comprend pas qui peut li en vouloir et surtout pourquoi.
Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, on apprend que derrière ce personnage jovial se cache un enfant blessé, battu par son père. Et qu'il est devenu prêtre à cause d'un incident pourtant compréhensible.
Les personnes qui entourent le père Antoire, sa femme de ménage Sophie ou Suzette, cette jeune fille secrètement amoureuse du prêtre, un peu simplette mais très gentille et dévouée, sont très importants dans la vie du curé, qui rend bien des services à ses ouailles. On le découvre d'une grande humanité et d'une grande compassion.
Henri Lacombe a ce style d'écrire qui nous fait oublier que l'on lit une histoire, il la rend tellement réaliste qu'on a l'impression d'en faire partie. La lecture est fluide, légère, les émotions sont bien retranscrites, on vit avec le Père Antoine.
Le final m'a bluffée, je ne m'attendais pas à cela, l'auteur m'a beaucoup surprise. Je ne peux en dire plus, c'est un pire pour un bien. J'ai en tout cas été ravie de retrouver la plume d'Henri Lacombe et découvrir ce Père Antoine à qui tout le monde confesse quelque chose tellement il est à l'écoute des autres. Un très beau personnage touchant et émouvant.
Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, c'est une jolie parenthèse à la vie de tous les jours.
Un grand merci à Henri Lacombe de m'avoir permis de rencontrer le Père Antoine le temps d'une histoire.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10
Critique FaceBook :

‎Adonia Catala‎ à Nos plus belles lectures

Après avoir lu le Voyage d'Antonin, Henri Lacombe m'a offert de découvrir, en avant-première, son dernier roman, La Confession.
Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire de ce prêtre qui a la surprise de recevoir en confession un inconnu lui demandant pardon pour son prochain crime : il va tuer son confesseur. Pour quelle raison ? C'est ce que que ce prêtre va devoir découvrir avant de se présenter devant Dieu, tué par celui qui se présentait en confession. La suite va révéler le coeur du mystère, une histoire d'amour quasi filial, un abandon involontaire et enfin une rédemption. Autour du fil de ce roman, d'autres personnages tout aussi attachants vont participer à l'intrigue, des hommes et des femmes simples, empreints de bonté, chacun portant sa croix et en recherche de l'amour et la tendresse qui justifient une vie. J'ai adoré le dénouement, me disant : « Bien sûr, il ne pouvait en être autrement… »
Henri nous conte là une histoire extrêmement touchante qui m'a, à certains moments, mouillé les yeux d'émotion, mais aussi parfois fait rire dans des situations cocasses, le tout dans une écriture simple et efficace qui nous va droit au coeur.
Merci, Henri Lacombe, de m'avoir permis de lire ce roman dont je n'oublierai pas de sitôt les personnages.
Lien : https://www.facebook.com/gro..
Commenter  J’apprécie          00


autres livres classés : confessionsVoir plus


Lecteurs (5) Voir plus



Quiz Voir plus

Molière

Qui est l’auteur de cette pièce de théâtre ?

Molière
Jean-Jacques
Michelle
Gertrude

25 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Le Bourgeois Gentilhomme de MolièreCréer un quiz sur ce livre

{* *}