C'est un petit livre qui se lit rapidement, un petit roman aux allures de conte philosophique car l'essentiel n'est pas dans la trame romanesque mais plutôt dans la réflexion sur ce que sont les relations humaines, comment elles se tissent et pourquoi elles s'effilochent. Tout ça peint par petites touches impressionnistes sur une toile de fond de l'île Manhattan que l'auteur nous décrit avec beaucoup d'affection. Somme toute, un moment de lecture sympathique recommandable.
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Ce livre vous procure un bon moment de détente. Une rencontre très humaine dans une grande ville où tout va vite et où l'on ne prend pas le temps de regarder ce qui nous entoure. Ces personnages sont touchants, émouvants.
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Ce nouveau roman est probablement le plus personnel de l'écrivain et philosophe, parce qu'il y décrit les lieux qui le touchent et qui sont liés à ses souvenirs.
Lire la critique sur le site : LaPresse
C'est plus tard que la douleur survient. Pour l'infidèle, surtout. Ce qu'il comprend, avec l'âge, c'est qu'il est pire de tromper que d'être trompé...
Pour l'infidèle, chaque année qui passe l'éloigne un peu plus de l'image qu'il aimerait emporter de lui-même. Cette distorsion menace tout ce qu'il a construit. Parce qu'ultimement c'est avec nous-mêmes que nous devons nous réconcilier.
Ce ne sont pas uniquement nos propres rêves, ce sont aussi ceux des autres qui nous aident à persévérer. D’abord parce que, ne venant pas de nous, ils sont plus tangibles et moins capricieux que ceux que nous manufacturons dans notre solitude. Mais surtout parce que, pour peu que nous acceptions de suivre les chemins qu’ils dessinent pour nous, ils se font bientôt les reflets de paysages, de transformations, de devenirs que nous abritions en nous, insoupçonnés, et que, sans leur vigilance et leur regard insoumis, nous n’aurions jamais crus possibles.
Tout savoir, pour un lecteur, c’est ne plus exister.