De nos passés décomposés, de nos mémoires fragmentées, de nos routes étoilées, se nourrissent les images. Dans les longs palais déserts où se dissocient à perte de vue nos identités menacées, elles égrènent le chapelet des rêves persistants. Elles tendent un miroir à nos regards effarés de se voir multipliés sans pourtant se reconnaître.