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EAN : 9782825802526
140 pages
Ides et Calendes (17/05/2013)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Né en 1920, Olivier Debré est l'un des artistes le plus personnel du mouvement abstrait " lyrique " qui s'épanouit à Paris autour des années cinquante, terme auquel il lui préfère celui " d'abstraction fervente ". Tout son oeuvre, élaboré depuis 1944, témoigne de sa quête du réel entièrement revécu, où le paysage à la fois mental et sensuel relève son désir d'espace et de mouvement, comme l'expriment les toiles monumentales de ces dernières années et notamment les r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un petit essai très complet et biographique expliquant la carrière et l'oeuvre d'Olivier Debré.
Lydia Harambourg en dégage la puissance et la poésie et établit des comparatifs très justes entre cet artiste et la scène française et américaine entre abstraction et figuration. Des premiers dessins en noir et blanc jouant et composant les signes-personnages aux toiles monumentales des bords de Loire, des rideaux de scènes de la Comédie-Française à ceux de l'Opéra de Hong Kong, l'ouvrage revient sur les inspirations et voyages de ce peintre, graveur et dessinateur français.
Seul bémol : malgré le fait que j'adore les petits livres qui tiennent dans la main, les peintures de l'artiste (certaines dépassent quand même les 10m de long) mériteraient de plus grandes reproductions... néanmoins les couleurs et la profondeur sont joliment respectées.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce n'est pas un hasard si Michel Ragon, le premier parmi les critiques de l'époque, emploie le terme de paysagisme abstrait pour désigner un mouvement pictural qui s'inspire directement de la nature, non plus en abstractisant comme Mondrian, mais en exaltant le sentiment que l'on en a
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Depuis l'abstraction, nous savons que notre connaissance des êtres et des choses s'étend bien au-delà de l'apparence extérieure, autrement dit du visible, parce qu'elle requiert en priorité ce que Kandinsky, dans son ouvrage "du spirituel en art" paru en 1911, appelle le principe de nécessité intérieure.
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Dans sa forme la plus simple, le signe personnage prend appui sur une verticale coupée d'une horizontale, dont la présence suggère celle d'un visage. Mais ce schéma initial revêt le plus souvent une forme plus complexe par l'adjonction de bâtonnets, de pointillés et de touches multiples qui, dans leur pullulement, s'infléchissent en parallèles et en quadrillages.
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Coïncidant avec la fin de la guerre, la libération et la révélation des camps, son interrogation sur la représentation et sa remise en cause correspondent à ses premières œuvres abstraites, ainsi qu'à une période prodigue en dessins ayant en partage les mêmes composantes
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Pour Olivier Debré, s'abstraire revient à choisir la pensée au détriment du geste, le mental à celui du sentiment.
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