C'est toujours un plaisir de retrouver cette série. La couverture est très belle et donne le ton de ce tome fort en émotions. Comme toujours, il passe trop vite et nous avons envie
de dévorer la suite immédiatement mais il nous faudra attendre.
Crow est toujours aussi ambigu, et le peu de temps qu'on le voit, il souffle le chaud comme le froid. Qu'est-ce qui est vrai ?
C'est avec beaucoup d'émotions que nous voyons Rose dans son passé avec ses parents aimant. Un couple tragique, un amour interdit, qui a tout défié.
Les luttes et les haines ancestrales entre Udover et les Mansklings pourraient bien provoquées de sacrées catastrophe.
Ebba est de retour, belle, fière, redoutable, mais elle a aussi l'air d'être sous l'emprise de la haine, perdue définitivement son sourire. Avec tout ce qu'elle a vécu, cela se comprend. Mais
son expérience suffira-t-elle ? Ses idées sont-elles les bonnes ?
Il sera intéressant d'assister à un échange du peuple, de les voir y réfléchir, mais attention aux désaccords qui dépassent l'échange d'opinions.
Le retour d'Ebba donne de l'espoir au peuple d'Udover. Elle vous montrera également ses pouvoirs à l'oeuvre.
Rose est jeune, elle manque d'expérience, elle retrouve enfin Ebba. Tomas a été entraîné dans tout cela malgré lui. Elle ne sait sans doute plus quoi penser de divers éléments tout en ayant
soif d'apprendre et de s'améliorer. Rose est courageuse et se bat comme elle peut.
Le graphisme de
Lise Garcon sert toujours terriblement bien cette histoire. Elle explore également des idées connues mais dans son propre monde, la technologie et la magie s'opposent.
D'un côté, Udover doit se protéger, mais de l'autre une guerre sèmerait encore plus la haine, la noirceur, les ténèbres ...
Ebba et Gallen ne sont plus du tout maîtres d'eux-mêmes, leur coeur étaient bien trop obscurcit.
Vivement la suite et qu'on lève plus certaines zones d'ombre. Quelle fin cruelle !