Notre Führer envoie des roses à qui bon lui semble ! Il est le maître absolu ! Quiconque n’a le droit de porter un jugement sur lui ! Essaie de comprendre, Müller, que nous avons un rang à tenir dans un pays qui a déposé les armes ! Le Français est impertinent, quant au Provençal, il n’est qu’audace, insolence et moquerie. Nous ne devons en aucun cas lui donner l’occasion de rire à nos dépens !
Il est loin le temps où les filles à demi nues se doraient sur le sable. Tout est terne et désolé et loin de lui rappeler ses vacances cannoises cette eau lui fait songer à quelques rives du Rhin, lorsque les beaux jours ne sont plus et que la neige n’est pas encore tombée.
On dit que l’Allemand est sensible à la beauté, à la musique. Pourquoi essayer d’en faire une marionnette pavoisant dans les rues le menton relevé et les bottes marquant la mesure ? Je suis Allemand, je suis officier, mais je ne suis pas un pantin !
Quand on aime, on redevient des enfants et de surcroît des enfants complètement stupides.
On considère toujours avec quelque dédain ce garçon timide et terne, qui symbolise mal l’élite militaire regroupant les plus beaux spécimens de la race germanique.