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Le rituel du sicilien tome 2 sur 2
MBGC (01/01/1900)
5/5   2 notes
Résumé :

Orpheline de mère dès son plus jeune âge, Alixel est élevée par son père qui un homme doux et attentionné, cependant de retour de vacances, Alixel est confondue à un grave problème, son père désire lui présenter sa nouvelle compagne. Madeleine est charmante et la jeune fille ne peut que l’apprécier, le seul point noir dans cette délicate romance, est que Madeleine a un fils qui ne veut pas entendre parler des amours de la tendre maman. L’étudiant a un sacré ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai adoré ce livre. L'histoire d'Alixel, cette ravisante jeune femme, m.a passionnée : son enfance, ses galères, ses histoires d'amour...
Un très beau livre et surtout une belle histoire !
Je le recommande
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
la « terreur des mafieux » se trouvait debout devant son vaste bureau. Je le reconnaissais sans peine, mais j’avais cette nuit-là l’impression de le découvrir, tant je le trouvais attirant, mystérieux. Je baissais les yeux, cet homme me mettait mal à l’aise, je n’avais pas remarqué lors de notre rencontre, combien son visage était expressif, combien ses traits étaient réguliers. Je me trouvais tout à coup incapable de soutenir ce regard à la fois dur et brûlant, ce regard dont je n’avais pas encore décelé la couleur.
— Bonsoir, dit-il. Je suis satisfait de vous retrouver chez moi. J’ai appris que vous avez quitté votre ancien emploi. Je présume que vous aviez un grand besoin d’argent pour avoir eu le courage de venir jusqu’ici !
Il était toujours aussi glacial. Était-ce parce que j’étais son employée qu’il se montrait presque impoli ?
— Si j’avais de l’argent, je ne chercherais pas à en gagner ! J’avais suivi des cours de piano, mais je ne pouvais régler le montant intégral de la facture.
— Vous devriez savoir que les cours de piano sont réservés à une classe privilégiée de la société, ce qui n’est pas votre cas !
Les gens de cette trempe avaient sans doute l’habitude de tester ceux avec lesquels ils avaient à faire. Salba désirait-il savoir si j’étais une simple mauviette ou si je me trouvais capable de lui résister ?
Je murmurais avec le plus grand calme :
— Ce n’est pas mon cas, il est vrai, mais j’avais composé des chansons et je voulais préparer l’examen de la Société des Auteurs !
— Vous avez abandonné vos études ?
— Non ! J’ai réussi l’oral du baccalauréat et je suis parvenue à payer ma scolarité dans le plus prestigieux Collège de Nice.
Je n’éprouvais aucune crainte, aucune colère, aucun sentiment de fierté. Il me posait des questions et je n’y trouvais rien à redire. Je voulais seulement qu’il parle, qu’il parle encore de sa voix grave et cassante. Je voulais qu’il fît de nouvelles remarques, qu’il m’invective, qu’il m’humilie.
Il me regardait fixement, je tremblais de tous mes membres. Un instant, je crus me rendre compte que ses mains étaient crispées à la table, mais cela m’était indifférent. Je me trouvais enveloppée d’un fluide mystérieux qui faisait frémir tout mon être. Qu’arrivait-il ? J’étais subjuguée par cet homme et je ne parvenais pas à savoir si j’étais troublée par son physique ou par sa condition.
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J’aurais voulu me dérober, j’aurais voulu protester, mais déjà il m’entraînait vers la villa et faisait claquer les portes les unes après les autres. Je me retrouvais dans le grand salon, serrant mes livres sur la poitrine. Je ne bougeais pas, je ne parlais pas, j’osais à peine regarder le grand aristo qui me fixait méchamment et dont les lèvres tremblantes étaient sur le point de proférer des injures.
— Vous refusez mon argent ! Vous refusez ma compagnie ! Connaissez-vous le châtiment dont vous auriez été victime, si vous aviez ainsi bafoué l’un de mes ancêtres ?
— Non ! Et cela m’indiffère. Je n’ai pas à connaître les méthodes des seigneurs de la Grande Russie. M’autorisez-vous à prendre congé ?
Vladimir faisait une mauvaise grimace. Je le considérais avec indifférence tandis qu’il se dirigeait vers un pan de mur décoré de quelques trophées. Sans frémir, je le vis décrocher une sorte de chambrière qu’il caressa de ses deux mains.
— Ils auraient fait ceci ! hurla-t-il en secouant la lanière de cuir.
Le fouet claqua tout près de moi, mais je restais impassible. Presque avec ironie, je regardais ce grand diable calmer sa hargne sur cet instrument de torture qui foulait agressivement le parquet.
— Cela vous amuse ? demanda-t-il soudain.
— Dans toute circonstance, il faut chercher le côté positif. Le côté positif en ce qui me concerne est que vous n’avez pas encore osé m’atteindre. Le côté positif est également que, si vos ancêtres usaient du fouet pour laver quelque injure, les miens faisaient appel à un bourreau, il était dans leur habitude de faire trancher les têtes sur de gros billots de bois !
Vladimir s’était rapproché, il paraissait totalement apaisé. Avec une grande douceur, il avait pris ma taille, m’attira contre lui.
— Qui es-tu ? Pas une seule femme n’a jamais refusé une invitation de ma part ! Pas une seule n’aurait restitué cet argent.
— Vous avez croisé jusqu’à ce jour des créatures intéressées, des filles qui ont pour habitude de fréquenter les boîtes de nuit.
Il me serrait, me serrait encore, tandis que ses mains caressaient mon dos, mon visage, ma poitrine. Je ne le repoussais pas, mais je me trouvais quelque peu surprise de n’éprouver aucun plaisir. Le contact de ce garçon, si beau soit-il, me laissait totalement indifférente.
— Tu me plais, chuchota-t-il. Tu me plais trop.
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Je suppliais :
— Ayez pitié, ne faites pas ça…
De nouveau, ses mains me prenaient, mais je poussais un cri en sentant le contact de sa bouche. Il m’embrassait, mordait ma chair, disait des mots que je ne voulais pas entendre et qui me faisaient peur. Je tentais de rassembler mes dernières forces afin de le repousser, afin de lui échapper, mais ma résistance venait exacerber son désir. Il avait collé sa bouche sur ma peau et je hurlais de désespoir. Des larmes brûlantes coulaient sur mes joues.
— Tu es belle, disait-il. Je savais que tu serais à moi. Et tu vas m’appartenir une fois, puis une seconde, et je te prendrai comme on prend les chiennes, je te ferai mal, mais tu finiras par aimer… Et ensuite, je ferai de toi mon esclave, tu te mettras à mes genoux.
Fermement, il me maintenait, me maîtrisait. D’une main tremblante, il avait défait sa ceinture et laissé tomber son pantalon. Je criais au secours, il bâillonnait ma bouche, j’en profitais pour le mordre jusqu’au sang. Je reçus alors un sérieux coup au visage qui m’étourdit quelques secondes, mais je recommençais très vite à me défendre, à tenter de le repousser, à faire des efforts surhumains pour me libérer.
C’était une lutte dont je connaissais l’issue, mais je devais opposer la plus grande résistance. Il avait ouvert mon corps, ses mains dures me blessaient, me griffaient. Malgré ma faiblesse, j’usais de toute mon énergie pour me mettre à crier, cependant tout était inutile, j’allais bientôt connaître le comble de l’horreur. Il allait me violer.
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Ce soir-là, j’avais entendu les grandes portes s’ouvrir, le moteur de la voiture stopper aux abords de la maison. J’avais passé la majeure partie de l’après-midi à prendre soin de ma petite personne, à rosir mes lèvres, à coiffer mes longs cheveux. Je savais que j’étais irrésistible avec ma beauté, ma jeunesse, mon déshabillé blanc et vaporeux. Pieds nus, je quittais la chambre, longeais le couloir, je m’engageais dans l’escalier. Je n’étais pas très solide sur mes jambes, mes côtes étaient encore endolories. Je descendais lentement lorsque j’aperçus le patron qui se tenait en bas des marches. Suspendu à mes mouvements, il ne bougeait pas, j’avais l’impression qu’il avait arrêté de respirer, qu’il avait cessé de vivre. J’allais vers lui un peu plus vite, lorsqu’il me reçut dans ses bras. Insensiblement, je glissais contre sa poitrine et le contemplais émerveillée tandis qu’il s’emparait de ma bouche.
La suite, je devais la vivre comme dans une sorte de rêve, d’enchantement. Il m’avait soulevée contre sa poitrine, ramenée dans ma chambre. Mes bras entouraient ses épaules, je me délectais de son parfum. Sans me quitter vraiment, il m’avait déposée sur le lit, puis il avait défait le ruban qui serrait ma taille, libéré mon corps.
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