AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782873864576
170 pages
Racine Lannoo (01/10/2006)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Bluesette, thème admirablement charpenté, a donné le grand élan à la notoriété de Toots Thielemans, bien assise aux Etats-Unis, puis dans le monde entier et en particulier au Japon. Il fit partie pour une longue période du fabuleux quintette de George Shearing, au sein duquel il joue de l'harmonica et de la guitare. Quincy Jones ne tardera pas à s'apercevoir que Toots est le meilleur harmoniciste du monde. Depuis des années, il demeure le premier de sa catégorie dan... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bruxellois marollien né d'une mère anversoise et d'un père bruxellois, à trois ans déjà, Toots Thielemans frôla les touches du piano à bretelles dans le caberdouche que tenaient ses parents rue Haute. Atteint d'un début de pneumonie, le médecin dira à ses géniteurs : « Plutôt que de jouer de l'accordéon, qu'il s'adonne à l'harmonica ». Au départ, il fut guitariste et siffleur. Il apprit la guitare chez un professeur espagnol. Il était un élève studieux. Ayant terminé avec fruit ses humanités, il accomplit une année de mathématiques à l'ULB ; mais la guerre interrompit sa formation. Longtemps après, il sera reçu docteur honoris causa de l'Université Libre de Bruxelles. Très sympathique, plein d'humour et de gouaille, il n'eut jamais la grosse tête. Littéralement fou de jazz, il décida au début des années 50 de quitter la Belgique (auquel il restera toujours attaché) pour les Etats-Unis où, longtemps, il vécut à « Big Apple ». A qui veut l'entendre, il répéta : « Je suis Belgo-Américain. » Toots Thielemans parlait français, flamand, anglais et se débrouillait en suédois. Il eut un énorme succès en ce pays qu'il aimait. A New York, il fut admis au prestigieux Carnegie Hall. Une consécration ! Découvert par Benny Goodman, il démarra une carrière internationale et fut le seul Blanc accepté dans les tournées alors dites noires, années terribles où les gens de couleur connaissaient la chape de la ségrégation raciale. le petit Toots allait faire les courses, quand les orchestres voyageaient dans les états racistes. Ray Charles, avec qui il collaborera, fut victime comme tant d'autres de ce rejet violent autant qu'injustifiable. En chemin vers le succès, il composera « Bluesette », succès international, qui assoira sa renommée. Il se consacrera alors, quasi entièrement, à l'harmonica lui donnant ses lettres de noblesse ; abandonnant la guitare qui était son médium jusqu'alors. Instrument qui obtiendra enfin son et que nombre d'artistes de variétés utilisèrent également (Bob Dylan, Bryan Ferry, les Stones, Hugues Aufray). Toots Thielemans accompagnera les stars : Dizzy Gillespie, Louis Armstrong, l'immense Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Ray Charles, le divin Miles Davis, Frank Sinatra, Paul Simon et Philippe Catherine. Une chanson fut enregistrée avec son ami Adamo. Rappelons qu'il participa à l'enregistrement de musiques de film : « Macadam Cow-Boy », « le guignolo », « The Surgarland Express » « Turk Fruits », « L'état de grâce », « Jean de Florette » comme soliste et à un merveilleux dessin animé suédois « Dunder Klumpen », en tant que compositeur. Toots stoppa sa carrière à 92 ans et il fut nommé baron par le Roi Albert II. Précis et doté d'une oreille très fine, son réel charisme fit merveille.
Commenter  J’apprécie          00
Bluesette, thème admirablement charpenté, a donné le grand élan à la notoriété de Toots Thielemans, bien assise aux Etats-Unis, puis dans le monde entier et en particulier au Japon. Il fit partie pour une longue période du fabuleux quintette de George Shearing, au sein duquel il joue de l'harmonica et de la guitare. Quincy Jones ne tardera pas à s'apercevoir que Toots est le meilleur harmoniciste du monde. Depuis des années, il demeure le premier de sa catégorie dans le classement annuel des revues, en particulier Downbeat et Playboy. le cinéma l'a également consacré avec la bande sonore de films tels que Midnight Cow-boy ou Jean de Florette. A l'heure où son talent atteint la plénitude, le lyrisme exacerbé qui sourd de ses tripes a pris une dimension universelle.
Commenter  J’apprécie          00


autres livres classés : ségrégation racialeVoir plus


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}