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3,2

sur 334 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mariage, enfants, divorce...
Le chemin est tracé. Après 8 années de vie commune, et la naissance de deux enfants, Agathe et Jérôme ne se désirent plus, ne s'aiment plus... se haïssent! Chacun ne voit plus que les défauts de l'autre. Jérôme trompe Agathe, Agathe espionne Jérôme.
C'est banal, terriblement banal.
Tout au long de ces 307 pages Eliette Abecassis décline à tous les temps le verbe désaimer.
Si les enfants souffrent, si Agathe se sent humiliée, si Jérôme a peur de vieillir, on ne le sait pas. Tout cela manque d'affect, c'est un déballage d'anecdotes.
Je n'ai rien trouvé de nouveau, rien de passionnant dans ce roman, je me suis vraiment ennuyée.



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Une affaire conjugale des plus classiques désormais : un mariage qui chavire après dix années de vie apparemment heureuse et deux enfants. Un mari trompeur et maître chanteur qui passe du statut de prince charmant à celui de pervers narcissique. Les enfants que l'on se dispute, l'argent qui devient une arme à double tranchant, le recours à de nombreux tiers dont on s'entoure : avocats, notaires, détectives, psy, coach de ceci et de cela puis la famille, les amis, les nounous, les simples connaissances que l'on doit solliciter et au milieu de tout ce cirque se dressent les indispensables, ordinateurs et portables, avec les quels on espionne, on surveille, on se renseigne, on piège, on manipule jusqu'au dénouement…soupçonné depuis longtemps par toute lectrice un peu aguerrie !
Ce qu'on aurait traité en vaudeville un siècle plus tôt commence en véritable drame puis on frôle de peu la tragédie pour finir en….mais je ne peux pas le révéler, ce serait être mauvaise joueuse !
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Trooop looong... trooop leeent... Je me suis vraiment ennuyé à la lecture de ce roman ! Pourtant l'idée de départ est bonne et certains passages sont intéressants, notamment sur le ressenti de l'homme face au divorce voulu par sa femme. Mais j'ai eu l'impression de tout savoir dès le début, les 20 premières pages nous balancent à la figure le divorce et le sale caractère du mari, et après, plus rien de nouveau. Les rebondissements sont trop prévisibles... Bref, j'en sors déçue.
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Autopsie d'un divorce.

Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman… pourtant cela commençait très bien, et très fort… mais tout s'essouffle très vite.

Le style et les propos sont trop convenus. le lecteur a droit à tous les poncifs de la matière… (il a même un exposé sur le pervers narcissique… tiens Abecassis a oublié l'aliénation parentale !) plus deux chansons-poèmes !!!!

Le seul suspens/retournement de situation est tiré par de si grosses ficelles que l'on ne voit qu'elles !

Un passage est pourtant passionnant, parce qu'il sort des sentiers battus et tente d'expliquer ce qui pour la femme-mère trompée est inexplicable : comment l'homme/père ressent son divorce… reste à vérifier cette théorie : « c'est la mère qui fait le père ».

Je n'ai pu m'empêcher de comparer au livre de Chandernagor « la première épouse » qui était lui passionnant.
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La Feuille Volante n° 1274
Une affaire conjugaleEliette Abecassis – Albin Michel,

J'ai choisi ce roman un peu au hasard, à cause sans doute de sa couverture, la reproduction d'un tableau de Klimt évoquant l'amour, le nom de l'auteure m'étant inconnu. Dès les premières pages, j'ai senti qu'il allait s'agir d'un drame conjugal. En effet, Agathe, parolière de chansons qui a décidé de sacrifier sa carrière pour élever ses jumeaux découvre par hasard que son mari, Jérôme, patron d'une start-up, la trompe. Pour l'originalité, on repassera même si l'auteure met cela au goût du jour avec internet, facebook, le smartphone et tout ce que notre belle époque met à notre disposition pour agrémenter cette situation dans le domaine de la virtualité, des avatars et du camouflage. L'adultère qui a fait les beaux jours de la littérature, du théâtre et du cinéma, existe depuis la nuit des temps parce qu'il illustre un des travers de l'espèce humaine, capable du pire comme du meilleur mais bien souvent du pire. Puisque le décor est ainsi planté, il convient de parler de la dévastation de l'épouse trompée, qu'on n'ose même plus baptiser cocue, tant la mot est galvaudé, de la trahison et de l'injustice qu'elle ressent, de l'erreur qui a été la sienne de donner sa confiance et bien entendu son amour à quelqu'un qui ne les méritait pas, de la faute de jugement d'avoir cru que c'était « pour la vie », que tout cela était réservé aux autres et évidemment pas à soi. On n'échappe pas à l'image d'Épinal de l'épouse forcément vertueuse qui se sacrifie pour ses enfants, pour sa famille qui non seulement a son travail à l'extérieur et participe ainsi aux revenus du ménage, mais a aussi un deuxième métier, souvent bien plus prenant et moins bien considéré, celui de mère de famille également à la disposition de son mari… tout cela face à un homme volage, généralement alcoolique et ici drogué pour faire plus dans l'air du temps. La constatation de la faute de l'autre s'accompagne de l'espionnage ordinaire au sein du couple devenu soudain le lieu géométrique du doute, de la remise en question de chaque instant, de la demande comptes et bien entendu du mensonge et du secret, Alors on se dit que c'est bien à son tour de faillir, même si le coeur n'y est pas, ne serait-ce que pour satisfaire à la légitime vengeance. On parle évidemment de séparation, de divorce, des enfants et de leurs questions naïves et désespérées ; on sait qu'ils sont bien souvent les seuls à souffrir de la séparation de leurs parents qui eux trouvent ailleurs une consolation et vivent leur vie sans souvent se soucier de leur progéniture, Mais avant il faut affronter la réalité de la liquidation de la communauté c'est à dire celle des avocats, des notaires, des juges, des coachs, des médiateurs, des détectives, des psychiatres, des comptables de tout poil ...qui sont sur le passage de ce fait de société et entendent bien l'exploiter. Là aussi la mesquinerie est de rigueur avec l'hypocrisie ordinaire et le vrai visage de chacun apparaît, avec ses fantasmes et ses délires et, en contrepoint cet adage qu'il n'y a pas de vol entre époux. Puis ce sont les ruses, les bassesses habituelles avec le jeu de domination pour terminer par une lutte entre les ex-époux qui sonne définitivement le glas de ce mariage. Ensuite ça sera le jugement avec la garde des enfants, la pension alimentaire, le montant des sommes à se partager et des compensations à régler.
Tout cela est bel et bon, si je puis dire, mais c'est oublier un peu vite que, s'il est convenu depuis la nuit des temps, que c'est le mari qui trompe sa femme, l'inverse est également vrai, surtout depuis qu'elle travaille à l'extérieur. Cela va à l'encontre des idées reçues, mais c'est une réalité. Ce n'était certes pas le sujet mais cette « affaire conjugale » m'a paru être traitée à charge de ce mari peu recommandable, en oubliant délibérément que l 'inverse est de plus en plus commun. Ce que je retiens en revanche c'est la douloureuse prise de conscience du conjoint trompé qui prend soudain la dimension de son erreur, qui perçoit le vrai visage que l'autre lui avait caché, son égoïsme, son machiavélisme, dix ans de vie commune sans rien voir !. Pour cet être définitivement meurtri les choses ne seront plus jamais comme avant.

J'ai donc lu un roman très ordinaire, dans le style comme dans le sujet traité, brassant toutes les idées reçues et les arguments élimés et sans grande originalité, avec en plus un parti-pris certes convenu mais contestable. Ce livre a bien souvent failli me tomber des mains mais j'en ai poursuivi la lecture jusqu'au bout (plus de 300 pages) ne serait-ce que pour voir si je ne pourrai pas changer d'avis. Je n'ai pas été dupe non plus de la mystification réciproque qu' internet.permet. Cela fait effectivement très actuel, très tendance comme on dit, mais cela m'a paru convenu, artificiel et sans grand intérêt.Je n'ai pas cru non plus aux bonnes résolutions de la fin. Cela fait peut-être une chute très correcte pour un roman mais nous savons tous bien qu'on ne les respecte jamais.
© Hervé Gautier – Août 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Ce n'est pas le roman d' Eliette que j'ai préféré et de loin ;il s 'agit de l'autopsie d'un divorce avec tous les ravages familiaux ,humains que cela engendrent. Parfois bien vu , bien décrit ,il reléve plus d'une psychothérapie personnelle mais avec trop de propos courru d'avance .C'est ce qui m'a le plus génés.Je lirai d'autre livres de cette auteur que j'apprécie
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Malheureusement, de nos jours, c'est assez souvent que l'on rencontre ce genre de situation. Tellement de divorce ou de séparation qui se passe mal... je pense que l'on peut compter sur nos mains ces événements qui se passe dans de bonne conditions...
Se lit facilement, rapidement, pas vraiment de suspense, mais une histoire de vie, l'un comme l'autre ont leur tords et leurs coups dans le dos chacun leur tour.
J'ai apprécié la fin avec cette petite leçon pour les deux protagonistes
Pour le coup on est loin de la romance
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Dire qu'une affaire conjugale n'est pas une publicité pour le mariage est un doux euphémisme.
Un heureux évenement, le romand'Eliette Abecassis consacré consacré à la grossesse (avec une vision très sombre qui détonnait à l'époque bien plus qu'aujourd'hui) me paraissait plus fort et plus subtil.

En effet, si le divorce, par le prisme de sa violence et du cataclysme qu'il provoque me parait particulièrement bien décrit, si j'ai retrouvé des détails, des réactions que j'ai malheureusement vécu de près, j'ai trouvé l'ensemble très manichéen, carrément anti-homme, parfois à la limite du crédible.
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