L'instinct maternel

Déçue, mais alors déçue....
Qu'ai je trouvé d'intéressant dans cette histoire ?
Un texte bourré de fautes de frappe ou de fautes d'orthographe !
Une intrigue qui se passe dans un monde qui m'exaspère et m'insuporte !
Le fil de l'histoire ne tient pas la route, plein d'approximation !
Et pourtant l'idée de départ, était intéressante, mais elle est vite noyée dans un tissu de banalités et de médiocrité !
Des personnages détestables, auxquels il a beau arriver les pires ennuis, je n'ai jamais pu m'y attacher !
Ces femmes que normalement nous devrions plaindre, mais auxquelles nous ne donnons pas l'aumône de notre pitié !
Des répétitions, des redites qui n'apportent rien sinon notre énervement, oui c'est bon on a compris pense t on souvent ....
Un style banal, qui ne nous inspire pas grand chose, si ce n'est le sentiment de se retrouver devant un roman feuilleton pas vraiment réussi !
Une rencontre ratée, dommage !

Au moment de commencer le roman, j'ai su qu'il avait eu un prix. Si je l'avais su avant, j'aurais sûrement passé mon chemin. J'aurais eu raison: voici une nouvelle preuve que prix est plutôt synonyme de mauvais roman.

Le livre est rempli de faux suspense. C'est-à-dire que l'auteur crée des rebondissements attendus. Par exemple, lorsqu'Edwige se demande quel est ce bruit incongru, le lecteur sait tout de suite ce qui va se passer. C'est ainsi dans plusieurs cas, mais je ne peux pas trop en dire, je dévoilerais des événements qui se passent vers la fin du roman.
D'autres ficelles sont très grosses. Par exemple, à un moment, un personnage accomplit un acte fatal. Juste après, l'auteur tente de faire diversion en parlant de Jeanne qui va faire une course importante (et qui met des pages à la faire), afin de retarder le moment de dire ce qui est arrivé au personnage. Je n'aime pas ce procédé, en général, mais ici, c'est pire, parce qu'il est utilisé de manière grossière. l'auteur ne prend pas la peine de l'enrober: elle fait délibérément du remplissage.
[...]
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alors là j'ai pas compris, si vous voulez des morts, du sanglant, du méchant, de l'irréalisme,.. vous êtes bien tombé. personnellement j'ai réussi à aller jusqu'à bout mais avec difficulté, ce n'est pas du tout lol genre. dommage j'avais énormément apprecié "derrière la haine" mais la c'est la claque.

Jeanne et Richard Tavier , personnalités en vue de la bourgeoisie parisienne, forment un couple modèle depuis plus de 20 ans. Mais cela n'est qu'une image qui cache en réalité une femme malheureuse, pleine de désillusions et un homme calculateur qui ne pense qu'au pouvoir et à l'argent du moins jusqu'à ce qu'il rencontre Susanna..
On dirait un peu un roman à l'eau de rose et d'ailleurs le style y ressemble souvent.. Cependant la folie et le meurtre viennent rapidement s'inviter dans cette histoire. La tension s'accroit avec la folie de Jeanne et elle atteint des sommets qui deviennent franchement glauques vers la fin du roman.. Ce qui est paradoxal chez Barbara Abel, c'est l'importance qu'elle donne à l'enfant, qui illumine selon elle la vie d'une femme en la comblant et le fait que dans ses romans (deux au moins) c'est ce même enfant qui finit par rendre les personnages totalement dingues et qui les conduisent à des comportements très extrêmes.. Roman un peu décevant donc par trop d'excès et trop de prévisions dans les rebondissements.