Le peuple du chemin

Un roman utile, nécessaire… l'anéantissement de peuples amazoniens natifs au profit de grandes sociétés pétrolières. Cela fait des décennies qu'on entend les cris d'alarme et que se passe-t-il ? …
Marion Achard a choisi de nous faire connaître une tribu, juste avant qu'elle ne soit exterminée, à travers le regard d'une jeune fille imprégnée de la culture ancestrale de son peuple. J'ai aimé lire ses paroles et ses pensées lorsqu'elle évoque la forêt épaisse qui les protège, les odeurs familières rassurantes, les odeurs nouvelles inquiétantes, le bruit de la pluie puis la sensation qu'elle apporte sur la peau longtemps après être tombée du ciel, ... et tant d'autres choses encore. Ses difficultés et son refus d'adaptation auprès des étrangers. Leur manque d'empathie, aucune tentative pour la comprendre : c'est à elle de s'adapter, aucun choix ! Elle est bien seule.
Une grande sensibilité ressort de ce texte.
Hélas ce thème est encore et toujours d'actualité, l'auteur nous en informe en quelques pages en fin d'ouvrage.
C'est un roman court (90 pages) dans une écriture fluide.
Une belle proposition de lecture pour nos élèves.

Une lecture assez douloureuse mais importante.
Pour de la littérature jeunesse, l'auteure n'y va pas de mains mortes : toute la tribu de l'héroïne tuée, balle dans la tête, c'est dur ! Et pourtant, récit d'une réalité…
Comment rester insensible à cette histoire ? La conclusion fait froid dans le dos… notamment parce que la réponse à la question posée à la toute fin ...
"Ils savent bien que pour préserver la vie, ils ont besoin de l'esprit de la forêt.
Ne t'inquiète pas, Mayta. Ils le savent et ils ne détruiront pas tout.

Crois-tu qu'ils sont fous ?"
...est, je pense : "oui !"…

~ Challenge multidéfis 18 : moins de 100 pages
~ Challenge ABC 2017-2018 : A

Beau texte, facile à lire.
Je le trouve un peu court. Je pense qu'il y avait moyen d'étoffer un peu plus ce récit.
Je regrette qu'il n'y ait pas la traduction des phrases en espagnol ou portugais (pour ma part, j'ai fait allemand en deuxième langue ! et en règle générale, les lecteurs concernés par cette lecture n'auront pas tous les clés linguistiques pour en faire la traduction).
Du coup, je conseillerai presque de lire "Itawapa" de Xavier-Laurent Petit...

Ce livre m'a beaucoup marqué, d'autant plus qu'il est tiré d'une histoire vraie et au delà de l'histoire immuable du mal que l'humanité fait à l'humanité. le ton est peut être un peu trop poétique à mon goût ce qui met un certain recul par rapport à l'intrigue, mais peut être fallait il cela pour atténuer la dureté de ces vies volées.

Un récit qui fait réfléchir grandement, qui sert le coeur et pèse sur l'estomac... L'écriture est extrêmement facile, avec beaucoup de dialogues qui dynamisent le récit. Les pages se tournent d'elles-même et on arrive à la fin sans s'en rendre compte, avec tristesse de se séparer de ces touchants personnages. Je ne peux que recommander cette lecture, aux plus jeunes et pourquoi pas aux écoles car le thème abordé est extrêmement important et crucial à l'heure actuelle où il est grand temps de changer nos habitudes pour préserver la planète. A lire et relire, procurez-vous cet ouvrage sans hésiter ni tarder !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Ce roman, assez rapide à lire, traite d'un thème urgent et touchant : la déforestation de la forêt amazonienne et l'extermination des peuples natifs qui en découle.
Avec les yeux d'une enfant, nous assistons à bien des horreurs mais aussi à la dureté du monde qui demande à des populations de s'adapter aux changements que d'autres leur ont imposés.
Le respect de la vie en général et de la place de chacun est au coeur même de ce livre.

Daboka et sa tribu vivent dans la forêt amazonienne. Aujourd'hui c'est le jour où ils retrouvent leurs cousins de l'autre côté du chemin. Au milieu de celui-ci, un étrange ruban le coupe en deux. Daboka voit aussi des hommes pâles et de drôles d'enormes animaux qui brillent au soleil.
Un court roman qui nous met brutalment face au sort des indiens de la forêt amazonienne et sa destruction.