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Daboka vit dans la forêt amazonienne en harmonie avec la nature environnante. Alors que sa tribu décide de se déplacer afin de retrouver leurs cousins, la famille de Dakota découvre des phénomènes inhabituels : un long ruban noir bleuté, des monstres géants et bruyants, des hommes vêtus de drôles de peaux...
Survient alors le choc, puis le massacre.

Un récit très fort et d'autant plus poignant qu'il est inspiré de faits réels. Une histoire qui peut permettre de sensibiliser les jeunes lecteurs (dès 10 ans) à la déforestation de la forêt amazonienne, et au mépris voire à l'extermination des peuples qui tentent d'y vivre dans un respect total de l'environnement et de la vie.

L'écriture belle et vibrante nous emporte dans un monde si peu connu, auprès de cette jeune narratrice, très beau personnage qui fait preuve d'une grande force de caractère.

Une note en fin d'ouvrage permet d'apporter quelques explications qui pourraient être éclaircies et développées dans le cadre scolaire.
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Dakoba, « l'enfant du ventre de la grande forêt » et sa petite soeur Loca échappent au massacre des membres de sa tribu isolée au coeur de l'Amazonie, où leur présence contrariait le chantier d'une route et d'un projet d'extraction pétrolière.
(...)
Marion Achard parvient très subtilement à échapper à une vision « occidentalo-centrée » en adoptant une perspective indienne sans toutefois tomber dans les clichés ou dans une vaine tentative de construction d'une grande fidélité mais totalement inintelligible. Beaucoup d'intelligence donc dans cette approche du monde amérindien et des interactions destructrices avec la « civilisation ».

Article complet sur le blog.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Dans la jungle amazonienne vit une toute petite tribu à l'écart du monde. Avec l'exploitation intensive de la forêt cet isolement un jour se rompt dans la violence. Daboka et sa petite soeur Loka échappent seules au massacre de leur famille et sont envoyées dans un village loin de chez elles. Loka s'adapte rapidement à sa nouvelle vie mais Daboka ne rêve que de retrouver sa forêt. Une rencontre inattendue permettra aux deux enfants d'aller vivre auprès d'une tribu amie.
Une histoire touchante qui nous fait découvrir la vie simple des tribus en totale harmonie avec la forêt. C'est aussi une réalité dramatique avec la déforestation intensive et la disparition des peuples primitifs d'Amazonie. Un récit raconté par la jeune Daboka et qui se lit très facilement.
Intéressant. A partir de 10 ans.
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Un roman fort qui nous plonge au coeur de l'horreur en racontant, du point de vue de Daboka, le massacre de sa tribu par une compagnie de déforestation. En choisissant de donner la parole à cette jeune indigène, l'auteur nous fait partager l'incompréhension et la violence de ses rencontres avec ces hommes blancs, leurs machines et leur cruauté. Épargnées, arrachées à leur forêt et à leur famille, Daboka et sa cousine Loca n'auront pas la même réaction : quand l'une finit par s'adapter à son nouveau mode de vie, l'autre ne rêve que de retrouver sa liberté...

Inspiré d'une histoire vraie, ce livre est soutenu par Amnesty International et se termine par quelques pages complémentaires pour expliquer aux jeunes lecteurs ce qu'est la déforestation et son impact terrible sur les tribus amazoniennes qui se battent pour préserver leur territoire.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Un roman utile, nécessaire… l'anéantissement de peuples amazoniens natifs au profit de grandes sociétés pétrolières. Cela fait des décennies qu'on entend les cris d'alarme et que se passe-t-il ? …
Marion Achard a choisi de nous faire connaître une tribu, juste avant qu'elle ne soit exterminée, à travers le regard d'une jeune fille imprégnée de la culture ancestrale de son peuple. J'ai aimé lire ses paroles et ses pensées lorsqu'elle évoque la forêt épaisse qui les protège, les odeurs familières rassurantes, les odeurs nouvelles inquiétantes, le bruit de la pluie puis la sensation qu'elle apporte sur la peau longtemps après être tombée du ciel, ... et tant d'autres choses encore. Ses difficultés et son refus d'adaptation auprès des étrangers. Leur manque d'empathie, aucune tentative pour la comprendre : c'est à elle de s'adapter, aucun choix ! Elle est bien seule.
Une grande sensibilité ressort de ce texte.
Hélas ce thème est encore et toujours d'actualité, l'auteur nous en informe en quelques pages en fin d'ouvrage.
C'est un roman court (90 pages) dans une écriture fluide.
Une belle proposition de lecture pour nos élèves.
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Une lecture assez douloureuse mais importante.
Pour de la littérature jeunesse, l'auteure n'y va pas de mains mortes : toute la tribu de l'héroïne tuée, balle dans la tête, c'est dur ! Et pourtant, récit d'une réalité…
Comment rester insensible à cette histoire ? La conclusion fait froid dans le dos… notamment parce que la réponse à la question posée à la toute fin ...

...est, je pense : "oui !"…

~ Challenge multidéfis 18 : moins de 100 pages
~ Challenge ABC 2017-2018 : A
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Ce livre est magnifique il est d'une grande beauté et il a un message très fort. J'avoue que en le lisant quelques larmes ont coulés...
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Daboka et sa tribu vivent depuis toujours au coeur de la forêt amazonienne, en parfaite harmonie avec la nature. A chaque pleine lune, ils entreprennent une longue marche enfin d'aller rendre visite à leurs cousins, vivant dans une tribu voisine. Mais cette fois-ci le chemin est coupé par un "ruban noir". En effet, les hommes blancs ont construit une route afin d'avoir accès plus facilement à la forêt. Popoké, le chef de la tribu décide d'aller négocier avec ces hommes blancs mais tout ne va pas se passer comme prévu...
Marion Achard, s'inspire de faits réels, pour nous livrer un court et touchant roman jeunesse. En Équateur, des gisements de pétrole ont été trouvé et pour les exploiter, les grandes entreprises n"hésitent pas à détruire la forêt et à massacrer les tribus indiennes. Un roman nécessaire pour éveiller les consciences et sensibiliser les plus jeunes au respect de l'environnement.
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Beau texte, facile à lire.
Je le trouve un peu court. Je pense qu'il y avait moyen d'étoffer un peu plus ce récit.
Je regrette qu'il n'y ait pas la traduction des phrases en espagnol ou portugais (pour ma part, j'ai fait allemand en deuxième langue ! et en règle générale, les lecteurs concernés par cette lecture n'auront pas tous les clés linguistiques pour en faire la traduction).
Du coup, je conseillerai presque de lire "Itawapa" de Xavier-Laurent Petit...
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Un livre pour enfants soutenu par Amnesty International, et basé sur un reportage d'Anne Sibran (reportage qui a donné lieu à un création radiophonique sur France Culture que j'avais beaucoup aimé, [Le Cercle sauvage] je crois), voilà deux bonnes raisons (et une m'aurait suffi) pour emprunter ce livre qui était sur les étagères de la classe.
Je ne connaissais pas Marion Achard, mais j'ai beaucoup aimé ce qu'elle a réussi à faire dans ce livre, en essayant de nous faire ressentir ce qu'une fille vivant depuis toujours en autarcie dans la forêt amazonienne pouvait ressentir lorsqu'elle entre en contact avec le monde moderne (une expression que j'emploie faute de mieux, cette fille aussi est moderne puisqu'elle vit aujourd'hui, c'est juste une modernité bien différente de la nôtre, une différence rendant la cohabitation impossible). L'incrédulité est bien rendue, le langage qui nous fait bien comprendre cette incompréhension…
C'est une histoire dure, mais pourtant moins dure que la réalité, car dans la réalité, les deux petites filles rescapées du massacre de leur tribu n'ont subi que déchirement et aliénation. Marion Achard a su trouver le bon équilibre entre ménager ses jeunes lecteurs (des lecteurs de 9 à 12 ans je dirais) et ne pas cacher la réalité. La question des peuples premiers d'Amazonie n'est plus vraiment à la mode, bien que la déforestation continue encore et encore, et ce livre rappelle donc des vérités difficiles à entendre, et les met à la hauteur des jeunes lecteurs, pour leur faire découvrir ce qu'il se passe loin de chez nous, mais qu'on ne peut ignorer.
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