Nino Ferrer, ni tout à fait lui, ni tout à fait un autre...
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce "roman" ne raconte pas la recherche par une "fille de" d'un chanteur disparu sans laisser d'adresse, mais plutôt l'interminable complainte souffreteuse d'une "fille de" se lamentant sur sa jeunesse massacrée pour cause de showbiz.
Je n'ai jamais aimé les histoires de femmes racontées par un homme. le chanteur (à peine) masqué ayant eu deux fils, l'auteur aurait eu tout à gagner à transposer son histoire au masculin.
Par ailleurs, j'ai beaucoup souffert du style d'écriture de l'auteur, des phrases (qui n'en sont pas) de trois mots, voire deux, si ce n'est un seul mot, ponctuées de points au lieu de virgules. Ce livre étant mon premier
Olivier Adam, je me demande si ce style d'écriture est celui systématique de l'auteur, ou propre à ce livre en particulier.
Le seul intérêt que j'ai trouvé à "Chanson de la ville endormie" est de m'avoir fait découvrir la personnalité originale et attachante de
Nino Ferrer, grâce aux nombreux articles qui lui sont consacrés sur internet, et sa volumineuse discographie dont je ne connaissais que les quelques standards.
L'auteur remercie en annexe certaines personnalités du monde du showbiz. Il serait intéressant de savoir ce qu'ont pensé les proches de
Nino Ferrer, son épouse Kinou, ses enfants Arthur et Pierre, et sa compagne Radiah, lesquels ne sont pas cités dans les remerciements.