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sur 333 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chanson de la ville silencieuse. C'est une complainte. Celle d'une fille qui a grandi comme de l'herbe folle. A un père qui a disparu sans laisser d'adresse. Une rock star revenu de tout et surtout du succès et des ivresses mensongères. Olivier Adam se met dans la peau de cette fille de ... Adam est Eve. Lui refile ses inquiétudes et sa mélancolie noire. Exit l'aspect social et en lisière de la plupart de ses romans. On en accepte l'augure. Un écrivain a le droit d'essayer de se renouveler. Au moins dans ses thèmes. le ton, lui, est resté le même. Douleur. Comme une guêpe qui se fracasse contre la vitre. Sans cesse. Et la ville de Lisbonne. Ce port inquiet, ce camaïeu de mélancolies chantées. Saudade, mon amour. Mais les listes continuelles, c'est usant. Litanie. Accumulation. Incantations. Anaphores. Ce livre se gave des mêmes obsessions. Boulimie d'images. Combien de mots pour dire le mal être de ce père, l'intranquillité de sa fille ? Ô redondances, que de livres on commet en ton nom. Chanson de la ville silencieuse tourne en boucle comme un 45 tours rayé. 45 tours et puis s'en va. Ah, ce portrait de vedette du show biz. Pas loin de la caricature. Des clichés. Et Adam enfonce le clou. Et y revient. Y revient encore. C'est bon, on a compris. L'artiste, entre Rimbaud et Wilde, entre Bashung et Brel. le glamour et la déglingue. Ok. Ce n'était pas la peine d'accumuler les métaphores, les antiphrases, les oxymores. Figures de styles. Trop plein. Ce n'est pas le meilleur livre d'Olivier Adam. Evidence. Tant pis. Cela n'empêche pas la fidélité à l'auteur. A cette voix singulière. Qui meurtrit et qui panse. On a tous en nous quelque chose d'Olivier Adam.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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C'est l'histoire d'une fille solitaire/
La fille d'un chanteur célèbre.
Sa mère ne s'est jamais vraiment occupée d'elle.
Son père la prise quand elle avait huit ans mais s'occupait peu d'elle.
Devenue adulte, elle cherche son père disparu.
Tout ça m'a semblé assez long, voire ennuyeux, répétitif.
Il y a de la sensibilité et de la musicalité dans l'écriture, mais je suis restée insensible à l'histoire, bien que compatissante pour cette fille à côté de son existence.
Une impression de tourner en rond, de lire ce que j'ai déjà lu quelques pages avant, de ne pas avancer.
J'avoue m'être une peu ennuyée et avoir été contente que ça se termine.
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Un roman un peu à part dans l'oeuvre d'Olivier Adam.
On pourrait le comparer à une ballade. L'héroïne, dont on ne connaîtra pas le prénom, est la fille d'un chanteur français célèbre, rock star adulée puis qui a disparu subitement. On le dit mort mais le doute subsiste car on n'a pas retrouvé son corps.
La jeune femme part alors à sa recherche, elle va se rendre dans sa maison isolée à la campagne puis déambulera dans les rues de Lisbonne où on croit l'avoir aperçu. Cette quête du père sera en fait comme une quête existentielle, comme si elle avait besoin d'accepter la mort de son père pour enfin vivre pour elle-même.
L'action n'est vraiment pas présente ; la jeune femme erre dans les rues, son esprit vagabonde, elle repense à son passé, où elle était livrée à elle-même la plupart du temps. Elle semble presque se dissoudre dans cette errance. Les répétitions sont nombreuses, ce n'est pas passionnant, c'est un peu un roman d'atmosphère, une ambiance pas désagréable, une sorte de fugue.
Pour moi, c'est limite ennuyeux quand même ! Mais c'est juste mon avis.
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Rarement un titre a aussi bien convenu à un roman : en effet, j'ai lu ce texte comme une chanson, une espèce de longue plainte dans laquelle les mots pleurent, les phrases brèves, souvent nominales, comme en suspens, disent la douleur de la perte, de l'absence.
C'est l'histoire d'une fille effacée et fragile qui n'a pas eu d'enfance et dont l'adolescence s'est perdue dans une grande solitude et un terrible sentiment d'abandon.
Les parents de cette jeune fille qui pleure ? Des êtres ailleurs, occupés par leur vie hors du commun : un père musicien, dont les tubes tournent en boucle sur toutes les radios, une icône vivante sans cesse en tournée, en répétition, en enregistrement, une vedette adulée qui a tout donné et qui noie dans l'alcool et la solitude son malaise profond : « Les chanteurs, en concert, c'est leur peau même, leur corps entier, leurs mots, l'intérieur de leur cerveau qu'ils mettent en jeu. Sans filtre. Sans distance. Dans aucune autre forme d'art on avance à ce point nu, vulnérable. le chanteur sur scène, c'est un don brut. Primitif. Un truc de cannibale. »
Et puis une mère, de passage, une beauté qui a à peine pris le temps d'embrasser sa fille et s'est évanouie dans des ailleurs de plus en plus flous, de plus en plus lointains et inaccessibles.
C'est une plainte que l'on entend car ce texte est un long poème, une musique proche des fados, une lamentation triste à pleurer tellement elle porte le désespoir de celle qui a le sentiment de n'être plus rien, sans attache, sans amour.
Errant dans la vie comme dans les villes, elle est sans cesse à la recherche d'une amie, d'un père, d'une mère, de bras pour la consoler, de lèvres pour l'aimer, de mots tendres pour la réconforter. Mais rien ne vient vraiment jamais. D'ailleurs, peut-on rattraper le temps perdu ? Ce que l'enfance n'a pas donné, la vie d'adulte peut toujours courir, elle ne compensera jamais l'absence, l'indifférence, l'oubli. « Je suis cette fille qui n'a pas besoin d'exister pour vivre. »
Un jour, ce père superstar disparaît : on retrouve au bord du fleuve ses affaires. Suicide ? Oui, certainement, ça devait bien se terminer ainsi, dans un gâchis sans nom et sans même un au revoir à sa fille. Rien.
A l'absence s'ajoute le silence du départ. Insupportable.
Mais un jour, longtemps après, un ami tend à la fille un portable : « Tiens c'est drôle, on a croisé ton père » à Lisbonne. La fille se penche sur la photo floue. « C'est son sosie en vieux » ajoute-t-il. Oui, c'est certainement ça, son sosie en vieux. Oui…Peut-être... mais, si ce clochard céleste, cet homme en guenilles était effectivement son père ? Si c'était lui ? Alors la quête commence, la recherche d'un père qu'elle n'a pas eu et qu'il serait peut-être temps de rencontrer. N'est-ce pas partir à la recherche d'un fantôme, d'un être qui n'existe plus depuis longtemps, d'un mort, d'une ombre ?
Long poème mélancolique, plainte infinie, délicate, Chanson de la ville silencieuse s'élève doucement tel un fado empreint d'une nostalgie sourde, d'une tristesse profonde et grave et l'on entend, longtemps après la lecture, résonner en nous la voix de celle qui le chante...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Dans les rues de Lisbonne, une jeune femme part à la recherche de son père, anciennement rock star, qu'Elle n'a plus vu depuis bon nombre d'années et qui aurait été retrouvé mort près d'un ruisseau.
Elle ne l'a pas vu depuis fort longtemps. Mais l'a t-Elle jamais connu?
Idolâtré, photographié, adulé par ses groupies, séduisant, qu'il était, il n'était pour Elle qu'une ombre insaisissable.Une ombre impalpable.Une ombre fugitive.

Quant à sa mère? N 'a-t-Elle jamais noué un lien filial avec cette mère disparue, d'un tempérament fantasque et dans une quête perpétuelle de compréhension et de compassion.
Une mère exilée trop tôt.

Des questions l'assaillent quant à son passé. Elle déambule dans Lisbonne livrée aux quelques souvenirs qui lui reviennent par bribes. Elle est en quête de son père. Mais elle est surtout en quête d'elle-même.

Olivier Adam nous donne à lire, à la fois, l'histoire de la collecte de parcelles de soi : une poursuite ; mêlée à une indicible mélancolie.







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Olivier Adam, le retour: comme d'habitude, le ton est mélancolique et déprimant, et pourtant... je me plonge rapidement dans ses livres peu après leurs sorties.

Cette fois, c'est la fille du chanteur qui part à la recherche de son père, sur les traces d'un fantôme alors qu'elle-même n'est qu'une ombre, une jeune adulte qui s'est construite quasiment seule avec des parents artistes / en marge de la société / pour la plupart du temps absents.

Le récit alterne, au fil des chapitres, cette recherche au Portugal, sa vie de jeune femme à Paris et ses souvenirs d'enfance. le tout s'articule relativement bien mais je ne me suis pas sentie emportée par son héroïne.

D'Adam, j'ai nettement préféré "Les Lisières" et "La renverse". Boh, sur ce, je m'en vais lire quelques romans plus joyeux... en attendant la sortie du prochain Olivier Adam!

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C'est vraiment beau, bien écrit, sensible. Un père rock-star porté disparu depuis de nombreuses années pourtant aperçu.

Et, en entrelaçant son récit de souvenirs, sa fille part à sa recherche.

C'est joli
Lien : http://noid.ch/chanson-de-la..
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Une chanson dont j'oublierai l'air et les paroles d'ici peu de temps j'en suis quasiment sûre. Et cette nouvelle déception pourrait avoir raison de mon acharnement à acheter les titres d'Olivier Adam de manière systématique. Cette chanson est trop courte, l'air déjà entendue, les paroles sans relief. À trop se répéter, on finit pas lasser.
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Quel plaisir de retrouver Olivier Adam! J'adore son univers, sobre, vif, poétique, émouvant.
Dans ce nouveau roman, on suit une jeune femme dont on ne connaîtra jamais le prénom, c'est la fille qui... à la recherche de son père, ancienne star de la chanson française, qui disparaît une nuit, sans un mot. On la suit par le biais de flash-back, dans sa vie parisienne, pendant son enfance chaotique avec sa mère, pendant son adolescence avec son père et sur ses traces hypothétiques au Portugal.
C'est un très joli roman sur l'amour, les relations parent-enfant et l'absence.
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Les hasards du calendrier… le nouveau roman d'Olivier Adam, sorti juste après la mort de Johnny, parle justement de la disparition d'une idole de la chanson vieillissante ou plutôt de la quête de sa fille unique.

Antoine Schaeffer, star de la chanson française, a disparu. Il a enfilé ses santiags, pris sa guitare, sa vieille Alpha et il est parti sans un mot. Des semaines plus tard, sa voiture est retrouvée au bord d'un fleuve, la guitare sur le siège arrière et ses bottes dans la boue. Les autorités concluent à la noyade mais sa fille a des doutes. Alors lorsque 2 de ses amis et collègues, rentrent de Lisbonne, et lui montrent la photo floue d'un homme qu'ils pensent être son père, elle part immédiatement sur ses traces. Elle parcourt toutes les rues, les ruelles, s'installe à toutes les terrasses des cafés, scrute, surveille, pose des questions, dans l'espoir de le retrouver.

La disparition, thème récurrent des romans de cet auteur que j'apprécie, me fascine. Mais cette fois, je n'ai vraiment pas été emballée : 1) j'ai trouvé le personnage du père un peu confus, 2) l'enfance de sa fille a dû être difficile mais elle n'a pas grand'chose à en dire -du reste non plus d'ailleurs- et enfin 3) l'auteur remplit des pages d'énumérations à la limite du supportable. Une petite déception pour ce roman que j'attendais avec gourmandise.
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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