La tête sous l'eau

J'aime beaucoup les romans d'Olivier Adam et le thème de son dernier me tentait bien. J'ai eu la chance de pouvoir le lire grâce à l'éditeur et à la plateforme NetGalley que je remercie beaucoup.

Le narrateur, dont on découvre le prénom bien plus tard dans le roman, nous raconte l'histoire de sa famille et le drame qui a été le point d'orgue à beaucoup d'évènements : la disparition de sa soeur lors d'un concert où elle s'était rendue avec son oncle.
Nous sommes en Bretagne, non loin de saint Malo, à Saint Lunaire. C'est là qu'est venue s'installer toute la famille après le départ de Paris. Si pour le narrateur ce ne fut pas un changement monumental, pour Léa sa soeur aînée ce fut un déchirement, elle perdait ses amis mais aussi son amour.
Un soir Léa disparait, fugue, enlèvement, meurtre... on ne sait pas jusqu'au jour où un promeneur la libère de l'endroit où elle avait été séquestrée.
La vie peut recommencer là où elle s'est arrêtée. C'est ce que croit le narrateur mais ce n'est pas aussi facile de tirer un trait sur toute une période aussi noire.

Ce roman écrit pour un public jeune, on y suit le narrateur qui est âgé de 15 ans et ses états d'âme qui sont très bien mis en scène. Ses émois ou espoirs racontent des moments et des situations bien connues des adolescents.
Le côté recherche du kidnappeur est presque occulté par les rapports qui existent entre les personnages.
Une famille brisée par un drame peut-elle renouer avec le bonheur c'est toute la question. A-t-on une deuxième chance? Peut-on revenir à une existence simple quand on a vécu le pire?

L'écriture d'Olivier Adam est toujours aussi fluide et lumineuse, c'est juste un vrai bonheur de se laisser bercer par ses mots.

#LaTêteSousLeau #NetGalleyFrance
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Les parents d'Antoine et Léa ont quitté Paris pour Saint Malo, enfin Saint Lunaire, en banlieue de Dinard, pour une nouvelle vie loin de la capitale, à l'endroit où ils passent leurs vacances.

Pour Léa, lycéenne, ce fut un déchirement, Elle y perdit toutes ses amies. 

Et peu de temps après ... Léa disparut 

Le roman est centré sur Antoine, la découverte de son amour pour les vagues et le surf qui l'aident à oublier la dégradation de la vie de sa famille à la disparition de Léa ... 

Un jour, un promeneur découvre Léa, prisonnière ... 

Jusqu'au coup de théâtre final, peu vraisemblable, j'ai bien aimé ce nouveau roman d'Olivier Adam même s'il manque de noirceur ! 

Après ce roman pour 'jeunes adultes' (avant on disait ados ... et avant ça jeunesse ... pfff, pourquoi tant compartimenter !) j'attends le prochain roman de l'auteur ... qui s'attendrit en vieillissant :) 
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Un peu après avoir emménagé en Bretagne, Léa, la soeur d'Antoine, disparaît. Quelques mois plus tard, alors qu'Antoine pense qu'on va lui annoncer la mort de sa soeur, il apprend au contraire qu'elle a été retrouvée. Mais son retour n'est pas la fin des épreuves. La jeune fille qui a été séquestrée et a subit de nombreux sévices refusent de parler. Comment ses parents et son frère peuvent-ils faire pour qu'elle puisse retrouver une vie « normale » ?

On a plus souvent l'habitude de retrouver Olivier Adam en littérature adulte, et c'est d'ailleurs ainsi qu'on me l'a présenté avant que je me rende compte qu'il était écrit pour la jeunesse, en tout cas pour les grands (voir très grands comme moi) ados. C'est un peu le pendant de Je vais bien ne t'en fais pas, sauf qu'ici c'est la jeune fille qui disparaît et que c'est surtout l'après de la disparition et son retour qui sont montrés dans ce livre. Je n'avais encore jamais lu de roman de cet auteur, mais j'ai été agréablement surprise. L'histoire reste simple, mais bien travaillée. La psychologie est assez fouillée, ça aborde de nombreux sujets qui peuvent toucher de plus ou moins loin l'adolescence. Les références aux séries et aux films sont amusantes et permettent d'ancrer le roman dans un cadre très contemporain et réaliste.

La fin est peut-être un peu rapide, mais c'est moins l'issue du roman qui était intéressante que le parcours qui est fait pour y arriver. Il se lite vraiment vite et permet de faire réfléchir.

Un bon petit roman, très sympa, avec ce qu'il faut d'intrigue, de mystère, d'émotion et de réalisme pour vous captiver !

Vous êtes tentés ? Est-ce un auteur dont vous avez l'habitude de lire les romans ?
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J'ai adoré. Je suis passée par toutes sortes d'émotions avec ce roman plutôt prenant et agréable à lire. J'ai beaucoup apprécié la sensibilité de cet auteur.
Il paraît que ce livre est destiné à un jeune public, alors je suis sans doute une ado attardée !

La tête sous l'eau.

Une famille ordinaire, composée du père , de la mère et de enfants, quitte la vie trépidante de la capitale , et s'installe, en Bretagne, à Sainte-Lunaire.
Antoine,le narrateur est le fils. Il prend le car scolaire pour se rendre au lycée, à Saint-Malo, tous les jours une demie heure de trajet. le père est journaliste à « L'Emeraude », un hebdomadaire local, il travaille sur place. La mère, professeur, n'a pas trouvé de poste, aux environs du domicile ; elle exerce à Rennes, dans un lycée de la banlieue de Rennes et fait les trajets en voiture. Léa, la fille, lycéenne, a disparu, lors d'un concert. C'est avec une immense tristesse qu'elle a quitté Paris et ses amis. Cette disparition entraîne la rupture de la famille. Au cours des recherches, des bouleversements apparaissent : le père, déjà dépressif, voit sa maladie empirer ; la mère quitte le domicile conjugal, a une liaison et prend un appartement non loin de la petite bourgade ; Antoine se réfugie dans un silence et joue avec les vagues. Pourquoi Léa est partie. A-t-elle fuguée ? A-t-elle été enlevée, séquestrée ? Ou même pire, a-t-elle trouvé la mort ? La famille est brisée. Qui est responsable ? Quelle est l'origine de ce désordre ?
Mais un jour, un grand bonheur, Léa revient. Elle a été enlevée, séquestrée par un prédateur. Comment la famille va pouvoir revivre, connaître, à nouveau la joie, les bonheurs simples, renaître, se relever, se rétablir ? Quel sera le devenir de ces personnages.
Dans ce roman, les liens familiaux, filiaux, sont toujours présents. de plus l'alternance du récit entre la narration d'Antoine et les lettres, adressées par Léa, à un correspondant, jamais nommé, établit un mouvement perpétuel, comme le mouvement sans fin des vagues sur la plage, où Antoine se rend quasi quotidiennement pour s'adonner au surf, tenter de vivre sans la présence de sa soeur... C'est la quête de la véritable identité de Léa qui apportera la clé de l'énigme de sa disparition.
Un bon roman. Les personnages sont vraisemblables et remplis d'humanité. Beaucoup de sensibilité et ce récit traite de la difficulté des adolescents et des jeunes à trouver leurs voies et les limites de ces dernières. Très actuel du mal-être de nos enfants. Une leçon de vie. A lire.
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La plume d'Olivier Adam nous fait tourner les pages. Il entretient le mystère de la disparition de Lea, du mal être de la famille, de ses camarades durant et après cette très longue absence.
La fin du roman m'a déçue.... pas convaincue par les événements décrits par l'auteur.

Beaucoup aimé ce dernier roman de Olivier Adam même s'il est bien loin d'égaler Les lisières, qui est un vrai chef d'oeuvre. Bien écrit, personnages complets, on plonge vite dans le récit et on rentre dans l'intimité de cette famille dont le déchirement est narré avec talent et brio

Antoine, 15 ans, a dû suivre ses parents en Bretagne. Il surfe sur les vagues pour oublier la disparition de sa soeur, Léa, qui a eu lieu quelques mois plus tôt. Pour oublier aussi la dissolution de sa famille. En effet, la mère est partie avec un autre homme, le père surnage en remplissant la rubrique des chiens écrasés du quotidien local. L'enquête piétine depuis des mois, quand Léa est soudainement retrouvée. Blessée, brisée, mutique. La famille tente alors de se recomposer pour l'aider à se reconstruire…

L'auteur reprend des thèmes qui lui sont chers : la disparition, et les liens frère-soeur. On ne peut que penser à Je vais bien, ne t'en fais pas. A quelques différences près : Léa est bien vivante, même si elle est profondément affectée par sa séquestration. L'histoire est entièrement racontée par Antoine, qui souffre de son asthme, lequel manque de lui coûter la vie. Ce qui ressort en filigrane de ce récit, c'est la façon dont les membres d'une famille s'opposent, avant de pouvoir se ressouder pour faire face à l'adversité et à la cruauté des hommes.
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Une famille à la dérive depuis ce fameux soir où Léa n'est jamais rentrée du concert où elle s'était rendue : la mère s'est accrochée à son amant comme à une bouée ; l'oncle qui avait accompagné Léa au concert et qui ne l'a pas surveillée, se noie dans l'alcool ; le père surnage et le frère noie son chagrin en pratiquant le surf. Quand le commissariat leur annonce que Léa a été retrouvée, vivante, tout devrait aller bien ….et pourtant….

Ce livre m'a mise en colère ! Moi qui aime beaucoup Olivier Adam et qui attendais avec impatience de lire son dernier ouvrage, je n'arrivais pas à croire que c'était bien lui qui l'avait écrit. Certes, il y a bien la Bretagne, mais où est passée la magie de son écriture ? L'atmosphère si particulière de ses descriptions ? Ici, nous avons une histoire tirée par les cheveux (la fin par trop incroyable avec une conclusion dégoulinante de bons sentiments), dans l'air du temps (le pervers sexuel, les amours lesbiens), une écriture qui se veut « jeune » avec des mots familiers («putain », « foutu » "ça grouille de flics »…) . Et ne me dites pas que c'est un choix par rapport au public visé (les adolescents) et le choix du narrateur (le frère ado ; les lettres de Léa) : non, décidément je suis en colère ! Je suis partie relire « Falaises » pour me calmer…

Lors d'un festival de musique, Léa disparait. C'est le drame : la famille se disloque, la souffrance demeure pour tous et notamment pour son frère, Antoine. Elle sera retrouvée de longs mois après, prisonnière d'un homme, mauvais.
Antoine est heureux mais Léa n'est plus la même, comment renouer le lien avec elle ? Peut-il continuer à mener sa vie d'adolescent ?
Oliver Adam revient à ses premiers amours avec ce titre, la littérature ado. Il aborde comme à son habitude les relations humaines, à travers l'histoire de cette famille, déchirée par un drame violent. Comment oublier ? Comment continuer à vivre ? Lentement, Antoine et sa soeur essaient de trouver le chemin de la reconstruction. Antoine nous touche par son amour pour sa soeur, un beau personnage, analysé avec finesse et pudeur.
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