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3,87

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après un long trajet en stop inter-galactique, Arthur Dent revient sur Terre, qu'il pensait pourtant détruite. Tout paraît normal, à part quelques incidents mystérieux survenus à la période de la supposée destruction (dont la disparition des dauphins) et attribués à la CIA. Arthur reprend donc son ancienne vie avec une certaine satisfaction, d'autant plus qu'il tombe amoureux de Fenchurch, seule autre personne sur la planète qui a conscience que l'histoire de la Terre a subi quelques raccords.

On reste un peu sur sa faim avec ce quatrième tome : pas de traces de vies extraterrestres déjantées, tout se passe sur Terre, ce qui s'avère être aussi décevant qu'un James Bond sans gadget. Fenchurch est un personnage un peu pâlot, qui ne remplace pas avantageusement les autres héros (Marvin, Zaphod, Trillian) tristement délaissés. Et l'intrigue, une petite amourette assez banale, est tout aussi plate. Un peu décevant, j'espère tout de même un final en fanfare pour le dernier volume de cette série.
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Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Faire le deuil de sa planète natale ? Ou apprendre que, tout compte fait, elle n'a pas été détruite, et qu'elle continue toujours à abriter ses ouailles dans un coin perdu de l'Univers ?


Demandez ça à Arthur Dent, il vous répondra… même si lui-même n'a sans doute pas une réponse bien définie sur la question. Oui, la Terre existe toujours, et avec elle son lot de fous du volant qui méprisent le plus minable des auto-stoppeurs coincé sur le bord d'une voie rapide, sous le déluge. Alors qu'il croise une âme charitable qui accepte de le faire grimper dans sa voiture, Arthur Dent fait la connaissance de Fenchurch (rajoutez un nom improbable à votre longue liste des noms improbables déjà présents dans les tomes précédents). Il fallait bien que ça finisse par se produire… Nous sommes dans l'avant-dernier tome de la série, et Douglas Adams nous avait épargné jusqu'alors les traditionnelles histoires d'amour qui ne font pas avancer l'histoire mais qui offrent une touche de romantisme aux lecteurs accros au parfum d'eau-de-rose (on aimerait demander à ceux-ci : pourquoi êtes-vous venus vous perdre dans la lecture du Guide du voyageur galactique ?). Dans ce quatrième volume, impossible d'y échapper. Douglas Adams ne se contente pas de caler une légère allusion mielleuse entre deux pages qui détonnent d'une dérision réjouissante –non : il fait tourner l'intégralité de son récit autour de cette histoire d'amour étonnamment conventionnelle, pour ne pas dire niaise.


C'est accompagné de sa Fenchurch –dont le potentiel comique est nettement moins élevé que celui de l'androïde dépressif Marvin- qu'Arthur Dent va aller de (maigres) surprises en (rares) réjouissances. La technique qui permet de rater le sol, découverte dans le volume précédent, devient ici prétexte foireux à décrire les joies du transport amoureux. Les particularités du personnage de Fenchurch décrivent une jeune fille éthérée dont le seul ressort comique résulte de la confrontation avec la grossièreté généralisée du reste de l'Univers (mais qui paraît de manière bien amoindrie dans ce quatrième volume). Douglas Adams aurait-il essayé d'imiter le style de Barbara Cartland ?


Malheureusement, les personnages secondaires s'estompent au profit de cet ennuyeux couple et ne viennent pas relever le niveau des aventures. Douglas Adams offre toute la virulence de ses descriptions absurdes et déjantées dans les premières pages du livre. le reste s'essouffle rapidement. Si Zola peut ennuyer pour ses longues descriptions monotones, Adams ennuie au contraire dans la succession des actions fadasses qu'il fait vivre à ses personnages.


On comprend pourquoi les dauphins se sont barrés de ce volume. Prochain départ annoncé, celui du lecteur ? Même si Douglas Adams a finalement réussi à me décevoir, arrivée à ce point de ma lecture de la « trilogie en cinq tomes », je suis bien trop attachée à son univers pour lâcher en si bon chemin. L'écrivain a réussi à s'attirer un capital sympathie qui résiste même aux plus grossières fautes de goût. Alors, espérons seulement que ce soit Fenchurch qui disparaisse du volume suivant… la qualité des aventures du Guide du voyageur galactique s'en ressentira certainement.

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Arthur Dent se retrouve sur terre à six kilomètres de son village. Sa maison est toujours là. Sa boîte aux lettres est pleine de factures et de prospectus. Il retrouve sa chambre et s'étend sur le lit qui sent le moisi. À part la présence d'une épaisse couche de poussière et de pas mal de choses pourries ou mortes comme le chat, rien n'a vraiment changé. Il trouve un joli bocal dans un carton. Il le remplit d'eau du robinet et y place le babbelfish qu'il a dans l'oreille à titre de traducteur avant de s'endormir. le lendemain, il enterre le chat, essaie d'obtenir des nouvelles de Fenella ou Fenny et finit par aller au pub où il raconte qu'il a fait un long séjour en Californie. Là-bas, les Californiens ont redécouvert l'alchimie. Il prétend même qu'ils ont trouvé comment transformer en or l'excès de graisse corporelle !
« Salut, et encore merci pour le poisson », quatrième tome de la saga « H2G2 », est un roman de science-fiction humoristique qui ne s'embarrasse ni de logique ni de vraisemblance. La terre a été pulvérisée pour former une déviation spatiale, cela n'empêche nullement Arthur d'y revenir d'abord dans une caverne, puis carrément chez lui ! Avec Douglas Adams, on fait fi du temps et de l'espace. L'ennui, c'est que tout ça donne un peu beaucoup l'impression de tourner en rond, que l'intrigue est toujours aussi peu travaillée. Résultat : le lecteur, au fil des tomes, est de moins en moins surpris des trucs, ficelles et astuces drôlatiques de l'auteur. Seule originalité de cet opus, l'amourette, décalée bien sûr, entre Fenny ou Fenchurch, on ne sait trop, et le héros principal, Arthur Dent. Un peu mince pour sortir d'une monotonie qui commence un peu à lasser les meilleures volontés.
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Un tome moyen, comme le précédent mais qui me plaît toujours grâce à son style unique mêlant humour et une absurdité sans limite.
Même si ce quatrième volume me laisse moins enthousiaste, je l'ai quand même trouvé drôle, cela dit il faut toujours garder en mémoire que qui a été écrit au long du roman voir des tomes précédents sinon j'ai tendance à m'y perdre.
Autant je trouve ça drôle d'avoir 8 pages des personnages en début de livre parodiant les bouquins avec bien trop de personnages pour s'en souvenir, ça l'est moins quand je dois sans cesse y retourner pour me rappeler qui est qui. Peut-être aurais-je dû lire les 5 tomes de la trilogie (oui c'est normal) d'un coup ?
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Ce quatrième roman s'avère malheureusement décevant et semble vouloir prolonger inutilement une épopée cosmique pourtant dotée de multiples qualités. Il paye notamment l'absence des personnages les plus intéressants et un manque de fantaisie déstabilisant.

Le récit se veut plus sage, bien loin des aventures délirantes des premiers tomes, et l'on se sent rapidement perdu dans une routine terrestre aussi terne qu'inattendue.
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Ca y est, Arthur Dent est (enfin !) revenu sur Terre, retrouvant en prime sa maison. La destruction de cette planète "globalement inoffensive" a été effacée des mémoires, la C.I.A étant jugée responsable d'avoir fait halluciner les habitants. Les dauphins quant à eux sont introuvables...

J'ai trouvé ce 4ème tome assez plat comparé aux précédent, sachant que la majeure partie de l'intrigue se passe sur Terre où Arthur rencontrera l'amour et peaufinera ses capacités à voler (ou plutôt à oublier qu'il n'est pas sur le sol).

J'espère que le 5ème tome sera plus riche en rebondissements et en aventures spatiales.
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Arthur Dent retrouve la Terre

Et oui, comme si de rien ne s'était passé, Arthur retrouve sa maison. Mais il se rend compte qu'une autre femme se dit que la Terre a échappé à une terrible menace. Est ce que cela sera vrai ? Ou est ce qu'il n'a fait que rêver toutes ses aventures, dont une dans une grotte pendant 5 ans, dont les coordonnées indique les appartements de ladite jeune femme ? Non, tout cela est bien réel mais ce n'est qu'une réalité alternative. On explore ainsi ce futur incertain, dont un évènement majeur est ôté. Mais on ne sait malheureusement pas pourquoi.

C'est en cela que l'on reconnaît notre anti héros. C'est qu'il va chercher à savoir pourquoi les Vogons sont partis de là, au lieu de vivre de nouveau sa vie paisiblement. Il tombe aussi amoureux et ainsi, ils partent pour de nouvelles aventures.


Le mystère reste entier.

En effet, pourquoi les dauphins sont ils partis ? Que deviennent Zaphod, Ford, Trillian et Marvin? Tout tourne autours de ce nouvel amour avec Fenchurch, dans une innocence un peu agaçante parfois. Ce n'est pas le domaine privilégié de Douglas Adams et oui, on le sent quelque part. C'est dommage. Enfin, pour vous, parce que personnellement, cette pause fut la bienvenue. En effet, j'ai été mais épuisée de ma semaine et je fus très étonnée de tout comprendre d'un coup. Mais en relisant quelques passages et en faisant le point, je me suis rendue compte que l'auteur s'était mis pour une fois à mon niveau :p

Un tome de transition, ou un tome de trop, on ne sait pas. Je ne sais pas, en effet, si l'auteur voulais à la base faire une trilogie ou 5 tomes. C'est un mystère pour moi. Dans tous les cas, j'ai tout de même apprécié celui-ci, même s'il ne fut pas non plus un énorme coup de coeur. Cela a permis à Arthur de faire une petite pause dans ses péripéties.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ce quatrième tome de la série "The Hitchhiker's Guide to the Galaxy" n'est pas fou. Certes, les personnages le sont, l'intrigue est absurde, mais justement. La relocalisation de l'histoire sur la Terre fait perdre le charme des découvertes. Même le personnage de Fenchurch et ce qui va avec ne fait pas rêver.
Bon, le dernier message de Dieu à sa Création est drôle. Mais enfin, c'est à peu près tout.
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Avant dernier tome, des aventures d'Arthur Dent.

Arthur Dent, après avoir survécu à la destruction de sa planète terre, avoir sauver la galaxie, revient à son point de départ....à savoir sur Terre.

Mais cette Terre a été détruite par les Volgons pourquoi existe t elle encore?

Peu importe pour Arthur Dent, rien ne vaut le quotidien de la vie sur Terre, mais quelque chose lui manque, un je ne sais quoi. Tout se met en place lorsqu'il rencontre Fenny dont il tombe éperdument amoureux.

Ces deux là ne se sont pas rencontrés pour rien... Ils ont tous les deux perdus quelque chose dans la destruction de la Terre.

Que vont ils découvrir d'autre?

J'avoue que j'ai préféré ce tome aux précédent, il était à mon sens un moins fouilli, et il y avait plus de clin d'oeil (humour typiquement anglais, humour centré sur l'absurde). La vrai question à se poser concernant ce tome, c'est pourquoi a t il était écrit? Il n'y a pas de liens évident avec celui qu précède et il nous donne encore moins le petit aperçu de ce qu'il va se passer dans le prochain. C'est sûrement ce que j'appelle un roman entre deux, une pause pour l'auteur, pour mieux rebondir par la suite.

Allez hop la suite !
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Dans le premier volume la Terre avait disparu détruite par les Vogons pour permettre la construction d'une rocade galactique. Arthur Dent était le seul terrien a avoir survécu. Pourtant le voilà de retour sur cette même Terre qui, non seulement semble intact, mais paraît de plus avoir acquise une notoriété nouvelle dans le célèbre «Guide du Routard Galactique». La vie d'Arthur est complètement transformée par sa rencontre avec une jeune femme, tandis que l'habituel cortège de personnages et de péripéties hautement improbables se charge du décor et du contexte.
Le lecteur que je suis a du vieillir au fur et à mesure de la lecture des volumes ce qui expliquerait que l'enthousiasme qui a accompagné la découverte du premier volume a fait peu à peu place à une certaine lassitude devant ce qui apparaît de plus en plus comme un procédé répétitif. La recherche systématique de l'outrance et de l'exagération a fini par créer, pour moi, un désagréable sentiment de futilité. Bref je n'ai pas rit et seul le personnage du dieu de la pluie m'a fait sourire. Cela dit je ne veux pas décourager le lecteur potentiel et la lecture du livre n'est jamais désagréable, j'ai cependant peur qu'elle soit réservée aux seuls inconditionnels de Douglas Adams.
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