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3,9

sur 1204 notes
Un conseil : ne lisez pas la 4ème de couverture à mon sens qui spolie la découverture progressive par le lecteur …
Il s'agit là du 7ème opus de la série du Département V et il est très utile d'avoir lu les 6 premiers pour goûter pleinement les personnages. Certes, l'intrigue principale est indépendante de la vie du groupe de Carl, mais dans cet épisode précisément, peut-être plus que dans les autres, il faut au préalable aimer ces personnages pour éprouver l'empathie nécessaire, notamment avec Rose … pauvre Rose ! Assad est toujours aussi secret, Gordon aussi amoureux, Carl gère difficilement sa vie privée, privée de Mona surtout … pour le plus grand bonheur du lecteur.
Une enquête actuelle sur un probable tueur en série va permettre au Département V d'exhumer un de ses « cold case » et de s'infiltrer dans les affaires de la « crim » de Copenhague sans y être invité. Carl a par ailleurs fort à faire avec une équipe de télévision qui cherche de l'image et du sensationnel … pour qui connaît un peu Carl on va dire que ça ne va pas se faire dans la bonne humeur. Il y aura moult coups, hémoglobine et quelques conseils en bricolage d'armes de guerre !
Un très bon épisode et comme toujours l'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout de ces 600 pages et nous, les accros, en demandons la suite au plus tôt !
Je tiens à remercier les éditions Albin-Michel et l'opération masse critique de m'avoir permis cette lecture en avant-première
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Septième enquête de Morck et de son équipe et une légère déception. D'ordinaire, l'auteur s'attache aux pas de victimes qui génèrent de l'empathie, auxquelles on s'attache ou d'assassins dont on peut devenir complice, tant les circonstances de leurs méfaits sont atténuantes.
Rien de tout ça ici. La meurtrière est une assistante sociale solitaire, aigrie, pleine de rancoeur envers les bénéficiaires qu'elle accompagne, qu'elle finit par considérer comme des parasites. Notamment les toutes jeunes femmes dont l'activité principale consiste à escroquer les aides sociales, à profiter du système... Là, j'ai un peu de mal à adhérer aux propos et le fait qu'Anne-Line soit gravement malade n'explique pas complètement ses macabres projets. Ses futures victimes sont tout autant détestables et j'ai donc eu bien des difficultés à trouver de l'intérêt à leur jeu de cache-cache.
L'autre partie du polar concerne Rose que nous avions quitté bien mal en point à la fin de Promesse. Son état psychologique se dégrade et Adler Olsen lève enfin le voile sur ce qui provoque l'intense souffrance de la jeune femme.

Sinon, peu de proverbes sur les chameaux, l'humour a un peu déserté le tome 7 et je n'ai pas retrouvé la saveur des dialogues entre Carl et Assad. Bref, Jussi, reprends-toi s'il te plaît 😊!!

Challenge PAVÉS 2020
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On aurait pu croire à une enquête où les réseaux sociaux, les smarphones auraient pris une place importante mais non, cette fois-ci, l'auteur dénonce de manière assez cynique l'aide sociale, ceux qui y travaillent et ceux qui en bénéficient. Il y mêle également certains faits non honorables de la seconde guerre mondiale.

Ainsi , le département V voit le meurtre d'une jeune femme remonter à la surface après qu'une vieille femme ait été assommée mortellement dans un parc. Même meurtrier qui récidive à plusieurs années après ou pas ?
On suit aussi une employée de services sociaux et des jeunes filles qui viennent demander des aides mais qui ne pensent qu'à leur apparence, se fichent pas mal de travailler et préfèrent gruger le système.
Ces histoires s'imbriquent les unes dans les autres, les ramifications se mettent en place au fur et à mesure, les meurtriers sont découverts petit à petit, même si pour l'un, il n'y a aucun mystère car il est révélé dès le départ.

Un roman avec moins d'humour, un peu plus sombre mais je marche à fond avec les personnages. Je veux tout autant que Carl, Assad et Gordon ( qu'on a découvert il y a 3 romans de cela, qu'on avait envie de détester et qu'on se surprend à apprécier) aider Rose à se sortir de son triste passé qui remonte à la surface et qui la fait sombrer. Et c'est cette énigme, cruciale, qui me tient, encore plus que les autres, tout au long du roman, car la santé mentale de Rose en découle.

Et cette septième aventure m'a valu quelques larmichettes en fin de roman. (Même si j'ai la larme facile :)
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C'est toujours un réel plaisir que de retrouver Karl, Assad et Rose. Où allons nous être emportés cette fois?
Et bien, pas vraiment là où le résumé nous entraînait....mais passons.
Comme souvent avec le département V, les histoires se croisent dans le temps et dans l'espace avec brio.
Outre les histoires policières plutôt chouettes et bien menées, le côté personnel est également largement évoqué et la part belle est réservée à Rose qui est aux prises avec ses démons les plus noirs.
J'ai beaucoup aimé la tendresse et l'affection que manifestaient les hommes du département V envers leur 'Petite Rose', petit à petit, Jussi Adler-Olsen a beaucoup fait évoluer ses personnages depuis les premiers tome et il l'a fait avec beaucoup de justesse et de délicatesse.
7e dossier clôture, sans doute pas le meilleur mais il tient bien la route. il faudrait maintenant qu'on en apprenne finalement un peu plus sur le toujours mystérieux Assad.
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Je ne connaissais pas encore cet auteur danois. Je viens de le découvrir avec félicité et je compte bien lire les différents opus de la série !
Police de Copenhague, Département V. Une équipe de flics dont l'avenir professionnel est fortement menacé, faute de résultats probants. Au coeur de ce groupe plutôt uni, il y a la fragile Rose dont la santé mentale est au plus bas. Elle se débat depuis un bon moment déjà avec ses démons et lutte contre de profondes séquelles, conséquence d'une enfance douloureuse auprès d'un père malfaisant.
Rose n'est pas la seule à avoir plongé dans une sorte de folie au cours de cette intrigue. Entre Anne-Line, conseillère aigrie du pôle emploi, Dorrit (alias Denise) dont la mère est une alcoolique et le grand-père un ancien nazi, Michelle une pauvre fille qui se prend pour Cendrillon et Jazmine l'éternelle assistée : le lecteur a de quoi faire !
Lorsqu'un mystérieux criminel va commencer à assassiner des jeunes filles sans raison apparente, le département V aura - lui aussi - du “pain sur la planche” ! Il lui faudra sortir de ce singulier labyrinthe, avant de parvenir à élucider cette complexe enquête aux multiples facettes !
J'ai pris beaucoup de plaisir, je me répète, à cette lecture et vous conseille vivement d'en faire autant : rien de tel qu'un bon thriller pour s'aérer les neurones !
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Ce septième opus de Jussi Adler Olsen et une petite merveille. Ses personnages sont toujours là à reprendre des enquêtes qui n'ont pas été résolues. Cette fois encore ils vont devoirs se surpassé, les aident sociales sont d dépassée par ceux qui tirent sur la corde du chômage, tous les moyens sont bon pour arriver à leur fin. Anne-Line assistance social n'en peux plus de ses parasites, elle décide dit remédier en les tuant. L'inspecteur Carl Morck et ses coéquipier Rose qui n'est pas toujours à prendre avec des pincettes et son ami Assad vont devoir réagir le plus vite possible sur ses crimes. S'il ne résout pas cette affaire le département V pourrait disparaitre faute de rentabilité.
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Mais comment j'ai pu passer à côté de cet auteur?! Car oui ce fut mon premier Jussi Adler Olsen.

Le roman est impeccablement mené, les protagonistes sont géniaux.
Les enquêteurs sont différents mais ce complète à merveille.
L'histoire est réaliste, une fois commencé difficile de poser ce livre...

Bref une chose est sûre mon histoire avec Mr Jussi Adler Olsen est loin d'être terminée !

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J'avais vu ce livre au format livre de poche, et le résumé de l'histoire m'avait semblé prometteur, malheureusement pour moi, il ne m'était pas possible de me l'acheter, car ma pile à lire était sacrément en train de déborder. C'est donc à la bibliothèque que j'ai pu me le procurer.

Qu'en ai-je pensé ? Et bien, j'y ai pensé du bien. Il s'agit de la septième enquête de ce trio du département V au Danemark. D'ailleurs le pays le plus soi-disant heureux au monde et plein de hygge ne l'est pas tant que ça. C'est déjà un bon point de l'histoire. On y apprend pas mal de choses sur la vie culturelle danoise et sa mentalité.

Et pour le reste ? L'histoire m'a plu, car pour un suspense, nous sommes loin des effets gores qui en mettent plein la vue. C'est assez simple pour être efficace. On y fait vite des liens, mais l'auteur le fait volontairement. le concept de vouloir éradiquer les cas sociaux qui profitent du système est surement une chose dont certains travailleurs sociaux ont du penser et étrangement c'est jubilatoire. L'auteur ne cherche pas à en mettre plein la vue.

Et les personnages principaux ? Et bien, j'ai un gros coup de coeur pour Assad qui semble quelqu'un de réel. le trio global semble fonctionner à merveille entre le blasé et cynique Carl et Rose. Bon pour Rose, je vais attendre de la voir vraiment en action dans une autre histoire. Quand les personnages fictifs ressemblent à des personnages ordinaires sans y être surjoués, c'est toujours agréable à lire.

J'ai personnellement passé un bon moment à lire ce livre D'ailleurs, les six premières enquêtes sont chez moi. La première a déjà été lue. Pas de cold case, non. Pas de cold case.

On se fait un petit selfie ? Allez, c'est le 31 décembre !
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En matière de personnages récurrents dans le polar, Jussi Adler-Olsen est de ceux qui ont le plus marqué les esprits, il n'y a pas photo. Déjà sept romans qui mettent en scène les protagonistes inoubliables que sont Carl, Assad et Rose, où l'auteur a pris l'habitude de distiller avec parcimonie les éléments de leurs passés (de manière assez sadique, parfois).

La grande différence d'avec ses six écrits précédents est que, cette fois-ci, Adler-Olsen balance du lourd sur l'un des trois personnages. le lecteur fidèle n'est pas habitué à tant de révélations, on sent la fin de la série poindre le bout de son nez (il devrait y avoir dix romans en tout).

L'auteur prend bien soin de toujours trouver une enquête sensiblement différente des précédentes, il en profite pour égratigner les travers de notre société actuelle (et ce qu'il met en évidence au sein du Danemark fonctionne tout aussi bien en France).

Cette fois-ci, il dresse le portrait d'une certaine catégorie d'assistés. Si vous pensiez accoler « immigrés » à ce terme, vous avez tout faux. Ce sont plutôt ces jeunes bimbos, bonnes à rien, nourries à la télé-réalité, et qui ne comprennent pas pourquoi elles ne sont pas également riches et célèbres. D'ici là, elle profitent sans vergogne des aides de l'État. Souriez, vous êtes recadrés.

L'écrivain danois fait d'ailleurs dire à l'un de ses personnages que nous sommes maintenant confrontés à la première génération moins éduquée que celle de nos parents. A méditer quoi qu'un peu caricatural sans doute. Mais cet instantané d'une partie de notre société est plutôt bien vu. Je peux vous assurer que vous aurez très vite envie de distribuer des baffes à ces personnages-là, même si vous êtes habituellement non violents comme moi…

Cette triste photo de profil sociétale prend une autre tournure lorsque certains meurtres font leur apparition. Au point de faire tourner le récit au vaudeville mortifère.

Je dois avouer que c'est le premier des épisodes mettant en scène le département V de la police danoise que je trouve un ton en dessous des autres. le grand fan de la série que je suis aura apprécié de retrouver les personnages qui sont devenus de vraies connaissances, mais le fait de braquer la lumière sur l'un des trois a fait que les deux autres semblent un peu pâles.

Et puis, une fois la surprise passée concernant le thème du roman, j'ai trouvé que l'auteur faisait parfois traîner un peu trop en longueur une intrigue qui aurait pu être un peu plus ramassée, et que quelques scènes tournaient au grotesque.

Mais Jussi Adler-Olsen reste fidèle à lui-même et, au moment de la photo finish, on se dit que ses personnages et lui sont toujours aussi uniques. Avec Selfies, sa manière originale de dénoncer les travers du monde actuel fonctionne encore, tout comme son humour si personnel. Clairement, si vous avez lu les précédents (et il faut les avoir lus pour vraiment apprécier ce qui arrive à l'un des protagonistes), le rendez-vous annuel avec Adler-Olsen reste un incontournable.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Ayant un préjugé très favorable à cette série, mon commentaire n'a absolument aucune crédibilité.

Madame "tout le monde" peut, on le sait, complètement dérailler, surtout dans un livre.

On en a un très bon exemple ici.

Vivement la suite, car on ne sait pas encore toute leur histoire.

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