La naine qui se prenait pour une géante par un dimanche de pluie. Merci à
Sophie Adriansen, de m'avoir permis grâce à son livre de remonter le temps, ah non pas tout à fait. Car mes complexes à moi, étaient plutôt à l'opposé de ceux de Marion, notre héroïne. Puisque "La courbe du pédiatre est formelle : une fille de douze ans mesure en moyenne 153 centimètres." À l'époque, ma courbe était bien loin, de ma taille adulte, et donc de ces fameux 153 centimètres, d'un autre côté, voyons les choses de façon plus positives, j'aurais éternellement 12 ans, eh oui. C'est beau de rêver non ?
Au début, j'étais assez perplexe, comment peut-on se sentir mal dans sa peau, quand on a des jambes interminables ! Et puis finalement, j'ai trouvé que c'était plutôt amusant de voir que petit ou grand, à l'adolescence, on est tous semblable. À savoir totalement complexé et focalisé sur des détails qu'on est les seuls à remarquer.
Enfin peut-être pas totalement les seuls, (et peut-être pas non plus qu'à l'adolescence), car c'est bien connu, il suffit qu'on soit complexé, sur un truc en particulier pour que les camarades, mettent pile le doigt là où ça fait mal avec leurs moqueries. Allez Marion ne t'en fait pas, moi, je te refile volontiers mes bas de jean ça m'évitera qu'ils me servent de couvre-chaussure, même pas jetable.
Trêve de plaisanterie, mine de rien se petit livre jeunesse fait drôlement réfléchir, Marion a une passion, bien différente des autres adolescents de son âge, le dessin, et la peinture. Franchement avant cette lecture, je ne me serais jamais demandé si Julia Robert's avait des jambes plus longues que Sandra Bullock, ni si cette dernière était mieux proportionnée. Je vous rassure
Sophie Adriansen, ne cite pas ces actrices, dans cet ouvrage, mais elle explique, que grand, ne rime pas forcément avec longue jambes. Donc pour évaluer la théorie de l'auteur, j'ai fait une recherche, internet, qui a confirmé, les dire de cette dernière.
Pendant que j'y étais, et puisque "Google est mon meilleur ami" comme dirais mon fiton. J'ai également jeté un oeil sur la ronde de nuit de Rembrandt, oeuvre largement évoquée, puisque Marion notre héroïne et sa meilleure amie Charlotte, choisissent cette oeuvre, pour leur devoir, d'art plastique.
J'aime quand les livres m'apprennent quelque chose. Je fais mon méa culpa à l'auteur, car hormis "La Laitière" je ne connais pas vraiment Rembrandt. Mais je comprends la passion de cette dernière, et de son héroïne qui peuvent rester des heures devant une oeuvre, moi, c'est
Van Gogh qui me passionne, et je suis d'accord avec
Sophie Adriansen, lorsque vous fixez longtemps une toile, celle-ci prend vie.
Petit livre par la taille, mais pas par sa richesse. Puisque à travers Marion, l'auteur aborde, les complexes, les problèmes de l'acceptation de soi, qu'entraîne l'adolescence. Mais également la peinture, et la passion que cette dernière, suscite, devenant parfois un véritable exutoire. Et puis il y a les prémices des premiers émois, croyez-moi, certaines scènes, vous rappelleront immanquablement quelque chose. C'est un véritable plaisir de voir l'héroïne se transformer au cour du roman.
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