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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans notre chronique jeunesse de la semaine on voulait vous parler de "Papa est en bas", un roman de Sophie Adriansen, paru aux éditions Nathan, en septembre 2018.

Sophie Adriansen propose en effet une histoire très émouvante et poignante sur le délicat sujet de la maladie grave d'un proche vu sous les yeux d'un jeune enfant

Le père d'Olivia, 10 ans, a une malade orpheline, et personne ne semble savoir comment la guérir. Malgré son jeune âge elle comprend bien que quelque chose ne va pas chez son papa et qu'il faut faire quelque chose pour l'aider à vivre envers et malgré tout.

Un récit fort et courageux qui porte le message suivant tant qu'on n'est pas mort, on est en vie. de cette expérience personnelle ( c'est l'oncle de Sophie Andrassen qui a été victime d'une maladie oprheline), l'auteur en tire un roman certes déchirant sur la relation père/fill, qui évite l'écueil du pathos et surtout qui sait instiller pas mal d'humour sur le quotidien d'un malade et sur la nécessité .d'enchanter notre quotidien.

On l'aime si fort notre petite héroïne Olivia, toute de courage et d'abnégation et on est heureux ( et tristes en même temps) d'avoir pu partager avec elle un bout de cette terrible épreuve.

A découvrir sans plus attendre !
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Quel petit bijou tout en tendresse et en émotion. Un bon livre à partager avec les enfants. Beaucoup d'humour dans cette famille qui se retrouve dans une situation des plus injustes, la maladie dégénérative. Que dire à un enfant quand papa perd le contrôle de son corps et va bientôt mourir ?
La narratrice, Olivia nous fait découvrir son quotidien avec légèreté. On a parfois la boule dans la gorge, derrière l'humour du père une réalité difficile et injuste.
Une belle citation de l'auteure "Quand on ne peut plus ajouter des jours à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours". Ce roman en est une vibrante incarnation.
Des tas de petites anecdotes de l'enfance. Comme Olivia j'ai cru longtemps à la cire humaine avant de découvrir le mot cérumen.
Merci à l'auteure pour ce roman.
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Merveilleux court roman à lire (idéalement en binôme parent-enfant) dès 9-10 ans.
Tendresse et humour contrebalancent la dureté du thème présenté dans ce récit. Une petite fille de 10 ans, comme toutes les autres, qui vit un quotidien standard, sans difficultés particulières... se retrouve confrontée à la maladie dégénérative de son papa. Une écriture bouleversante, qui touche petits et grands. L'humour dosé avec justesse, rend encore plus poignante cette belle et triste histoire où courage rime avec amour. Un amour à trois (parents et enfant) tellement grand, tellement vrai, moi, maman, j'en ai été retournée, et mon grand garçon ne l'a pas moins été.
Un roman à lire absolument, qui aborde certes la douleur, le deuil (progressif, de "la vie d'avant"), mais aussi la résilience, l'importance de profiter de ceux qui nous entourent, chaque jour. +++++
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Je n'attendais pas que la sortie de romans adultes en cette rentrée littéraire. le rayon jeunesse regorge aussi de jolies nouveautés… et j'attendais cette nouveauté du jour avec impatience. Avec Sophie Adriansen, j'ai toujours la certitude que je vais aimer lire ce que je vais lire, même si il s'agit comme ici d'un petit roman recommandé à partir de 10 ans. En effet, on retrouve dans ses mots l'humour, la distance respectueuse, l'intelligence qui la caractérisent. Et puis le thème m'intéressait. Dans Papa est en bas, nous rentrons dans l'intimité d'une petite famille, sous le regard de la petite fille de la maison. Quelque chose ne va pas. Papa doit renoncer petit à petit à bien trop d'activités, les efforts sont de plus en plus difficiles. Que se passe-t-il ? Papa finira par avouer qu'il est atteint d'une maladie qu'il appelle pudiquement du joyeux terme de Tartiflette, mais dégénérative, et sans espoir. Jusqu'à ce que Papa ne puisse même plus monter les escaliers et s'installe définitivement en bas. le trio rivalise d'idées pour rendre le quotidien le plus léger possible et surtout ne pas se laisser entraîner par la morosité. Maman ne perdra presque jamais son sourire. Et l'amour inonde cette maison, ainsi qu'un grand appétit de vivre, alors pourquoi s'attrister. Crêpe partie sur le lit médicalisé. Participation au jeu des 10 000 que Papa gagne haut la main. Il s'agit d'essayer tous les nouveaux gadgets qui rentrent dans la maison, comme le monte escalier installé au début de la maladie, ou ce fauteuil qui permet à Papa de gagner des courses. Mais c'est l'occasion d'observer également combien rien n'est adapté aux personnes en condition de handicap, combien les gens sont parfois désagréables, et combien la vie peut s'avérer parfois aussi bien injuste. J'appose sur ce petit roman jeunesse un joli coup de coeur car il m'a beaucoup touché. Bien entendu, on y retrouve le ton caractéristique des romans de cet âge, un ton drôle et léger, qui permet d'ailleurs d'éviter le pathos et donne la pêche malgré le thème. Sophie Adriansen explique en fin d'ouvrage d'où provient l'idée de cette histoire, que l'expérience vécue auprès de son oncle lui a donné cette leçon : tant qu'on n'est pas mort, on est en vie. Un doux roman jeunesse qui questionne sur notre manière d'enchanter notre quotidien et montre la vie telle qu'elle est parfois, avec ses écueils, ses drames, ses espoirs et ses joies.
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Depuis quelques temps, le papa d'Olivia, dix ans, n'est plus le même. Il ne joue plus au foot avec elle, travaille moins et monte péniblement les marches de l'escalier.

Ses parents lui expliquent alors la maladie qui progresse peu à peu et dont la fin est inéluctable.

Mais, la fillette a décidé de tout faire pour égayer les journées de son père en dépit du fauteuil roulant et du lit dans le salon. La famille réorganise son quotidien autour de cette maladie, que l'enfant surnomme la tartiflette.

Si le sujet de ce roman jeunesse est délicat et l'émotion inévitable, le récit raconté à hauteur des yeux d'Olivia apporte de la légèreté à l'histoire et l'humour présent permet de ne pas sombrer dans le pathos.

Le trio ne s'effondrent pas, fait preuve de courage et prend le parti de profiter de tous les bons moments de la vie sans s'apitoyer sur leur sort.

Entre rires et larmes, cet excellent roman jeunesse aborde avec subtilité le douloureux sujet de la fin de vie d'un parent. Une lecture poignante, bourrée d'amour et de tendresse.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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C'est un roman qui permet à de jeunes ados (à partir de 10 ans je pense) de lire en miroir (ou pour une sensibilisation) sur le thème de la relation d'un enfant à un parent très malade (maladie dégénérative incurable). C'est dur et triste parce qu'inéluctable mais les parents d'Olivia cherchent à la préserver en gardant le plus possible une attitude positive et en adaptant leur vie au handicap du père dont la mobilité se réduit de plus en plus. On sent l'amour, la tendresse, l'humour et la bienveillance dans cette famille mais le récit permet aussi de dire qu'on a le droit d'être en colère face à cette situation injuste.
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Ce petit roman jeunesse marqué à partir de 10 ans peut être découvert plus jeune en une lecture accompagnée si l'enfant est concernée tout comme il peut faire aussi être mis dans les mains des adultes pour casser un peu le validisme.
Il y a beaucoup de choses abordées dans ce texte et toujours avec un joli regard, celui d'Olivia, une enfant dont le papa cache une maladie dégénérative du moins au début de l'histoire. Ce roman permet de voir la vision d'un proche de malade qui n'est pas l'aidant à temps plein. On découvre le quotidien à travers les yeux d'une enfant tout en naïveté mais dans le bon sens du terme. Elle ose poser toutes ces interrogations sans filtre et sans arrière pensée. Ca donne un texte beau et abordable, tout en osant mettre le doigt sur les soucis qu'un adulte n'oserait probablement pas aborder ou du moins pas avec autant de douceur et d'absence de jugement. Je trouve que c'est un excellent moyen d'aborder le quotidien des proches tout en gardant un aspect qui ne sera pas misérabiliste au sujet du handicap. C'est agréable d'avoir tout ces sujets abordés sans tomber dans un apitoiement malaisant. Il y a tout dans ce roman, le changement dur à accepter, le fait qu'une enfant peut en avoir marre, être en colère, ne pas être d'accord avec l'évolution de la situation… car son papa, elle l'aime, ne veut pas le perdre et se sent impuissante quand ça se dégrade. le message est important on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord et des fois on craque, ça arrive c'est normal. Il y a aussi le rappel que l'on a le droit de continuer à rire, d'avoir de bonnes choses qui nous arrivent…
Le déroulement est très juste. Chaque étape est crédible.
La succession des premiers événements est intéressante et illustre le besoin de protection de la part des parents. Ils commencent par cacher les choses et ne l'annoncent qu'au moment où elle demande ce qui se cloche avec son père. J'aime les réactions successives qui la mette sur la voie : il a toujours des excuses, il l'a prend pour une idiote ou quoi, ça doit pas être ça car la situation dure, il doit y avoir un secret, elle va chercher les réponses.
Une autre chose importante, mise en avant ici, le fauteuil qui est souvent associé à un « c'est le début, de la fin, c'est nul » ici apparait comme une bonne chose car il fait regagner de l'autonomie, c'est une bouffée d'oxygène qui améliore la situation au moins temporairement.
Je donne quelque uns des autres sujets abordés et bien traités :
- le problème monétaire, non toutes les aides et besoins ne seront pas pris en charge, oui il vaut mieux être riche, oui c'est double peine si tu es pauvre on ose aborder le soucis de l'argent
- l'importance de différencier malade de maladie, avec la mise en place d'un surnom pour la maladie pour l'apprivoiser ce qui la rend plus réel et la distance de la personne
- toutes les petites choses évidentes qui ne le sont pas en fait largeur de porte, escalier…
- « vivement qu'il parte ça te libèrera » la phrase horrible et si fréquente que beaucoup trop de valides balance encore aux aidants
Le point de vue choisi est vraiment intelligent, ça rend l'histoire accessible aux plus jeunes, et on ose aborder beaucoup de choses importantes et souvent boudés des livres adultes.
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Un petit roman très chouette et émouvant, lu très vite. IL évoque une famille sympathique dont le père souffre d'une maladie orpheline dégénérative.
J'avais des larmes aux yeux à la fin du livre. Il m'a beaucoup touché.
En y repensant après coup, le seul reproche qu'on pourrait adresser à ce livre est qu'il est presque trop facile : pas de révolte visible du malade (je marque visible, parce que le point de vue est celui de la fille), une petite révolte de la fille... mais tout semble couler tout doucement.
Mais le sujet est déjà difficile, peut-être ne fallait-il pas en rajouter non plus.
Donc une très bonne lecture !
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Un tout petit livre par le format mais tellement grand par le contenu.
L'histoire nous est racontée par Olivia, 10 ans, heureuse de vivre et de partager tant de choses avec ses parents, de longues randonnées, des matchs de foot. Bien qu'elle trouve que, depuis quelques semaines, son papa devient un peu paresseux : toutes les excuses sont bonnes pour éviter de marcher ou de courir... C'est alors qu'elle comprend brutalement que, malgré son apparence jeune et alerte, ce n'est pas qu'il ne veut plus, c'est qu'il ne peut plus faire de longues marches avec elle.
Certaines maladies, certaines douleurs sont invisibles, elles n'en sont pas moins fortement handicapantes et le regard suspicieux, voire les remarques blessantes (oui, oui, j'en ai entendu souvent) des autres ne font aucun bien à la personne atteinte, ni à son entourage. L'incompréhension et la méconnaissance n'excusent pas tout.
En tout cas, le roman de Sophie Adriansen a le grand mérite d'aborder les délicats sujets du handicap et de la maladie dégénérative sans pathos, en instillant même des pointes d'humour dans les tentatives du papa de dédramatiser la situation vis-à-vis de sa fille.
Un roman à mettre entre toutes les mains.
Merci
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Joliment écrit, sans mièvrerie, avec beaucoup de délicatesse et un trait d'humour, ce roman traite parfaitement de la maladie d'un parent et de ses conséquences sur le quotidien d'une famille. Jamais de pathos, jamais de tricherie, on referme malgré tout le livre avec une grande émotion.
Le récit est écrit à la première personne, c'est une enfant qui nous le relate et ses états d'âme (crainte, colère, sentiment d'injustice, amour) sont retranscrits avec une grand justesse. L'auteure équilibre son récit en l'émaillant de moments de complicité et d'humour pour nous rappeler que la vie est faite de haut et de bas et que ceux que l'on aime restent toujours présents grâce aux bons souvenirs.
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