Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens

“What's a dementor?"
I mean, I can't even. "Nora, you are no longer my sister."
"So it's some Harry Potter thing," she says.”

“Why is straight the default? Everyone should have to declare one way or another, and it shouldn't be this big awkward thing whether you're straight, gay, bi, or whatever. I'm just saying.”

Vous faites une fixette sur mes moindres faits et gestes

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P.S. : J'adore cette façon que tu as de sourire comme si tu ne t'en rendais pas compte. J'adore tes cheveux perpétuellement en bataille. J'adore cette façon que tu as de soutenir le regard des autres un poil plus longtemps que nécessaire. Et j'adore tes yeux gris lune. Alors, si tu crois que tu ne me plais pas, Simon, tu as perdu la boule.

Tu ne trouves pas que tout le monde devrait en passer par le coming-out ? Pourquoi l’hétérosexualité serait-elle la norme ? Chacun devrait déclarer son orientation, quelle qu’elle soit, et ça devrait être aussi gênant pour tout le monde, hétéros, gays, bisexuels ou autres. Je dis ça je dis rien.

Le comble du bonheur: attraper le fond d'un fauteuil à roulettes des deux mains tandis que Cal Price me pousse dans le couloir à toute berzingue. On fait la course contre deux filles de la troupe, des premières. Cal étant du genre nonchalant, elles nous mettent la pâtée, mais ça m'est égal. Ses mains me serrent les épaules, et on rit tous les deux, devant la traînée bleue floutée des rangées de casiers. Je pose les pieds au sol pour ralentir dans une saccade. Le temps est venu de me relever, je suppose. Je lève la main pour taper dans celle de Cal, mais lui préfère enlacer nos doigts l'espace d'un instant. Avant de me contempler avec un sourire, les yeux cachés derrière sa frange. Nous desserrons les doigts, mon cœur bat la chamade.

Je me relève et, avant d'avoir pu changer d'avis, me dirige vers la plateforme où est assis Cal. Je pousse doucement son genou.
-Sympa , les pois, dis-je.
Il sourit.
-Sympa, les labradors.
Bon, comme il est mignon, je laisse couler, même si ce sont clairement des golden retrievers qui ornent mon pantalon.
Je jette un œil à son texte.
-Qu'est-ce que tu dessines?
-Oh, ça? Je ne sais pas, dit-il avant de repousser sa frange en rougissant.
Bon sang, ce qu'il est craquant.

"-Ce moment gênant où tu te rends compte que tu as passé les dix-sept dernières années à blaguer sur les gays devant ton fils gay."

« Tu ne trouves pas que tout le monde devrait en passer par le coming-out? Pourquoi l’hétérosexualité serait-elle la norme ? Chacun devrait déclarer son orientation, quelle qu’elle soit, et ça devrait être aussi gênant pour tout le monde, hétéros, gays, bisexuels ou autres. Je dis ça je dis rien. »

Redis-moi combien tu me trouves craquant. Dis-moi si ta consammation excessive en dinde te donne des haut-le-cœur. Sais-tu que tu es la seule personne en ma connaissance qui dise avoir "des haut-le-cœur" et non "la gerbe" ?
J'ai enfin googlisé le therme, pour découvrir qu'il est bien invariable.
Évidemment que tu as raison.