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3,54

sur 747 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le pouvoir, une lecture décevante...

Si le pitch avait tout pour me séduire et m'annonçait une lecture des plus prometteuses, elle fut finalement bien laborieuse.

Imaginer un monde dans lequel les femmes se découvrent un pouvoir surnaturel, électrisant leur permettant de ne plus subir et de prendre le dessus sur les hommes et donc par répercussion ce fameux pouvoir, offrait tellement de possibilités de développements, d'orientations et de réflexions, que les choix faits pas Naomi Alderman m'ont bien déçus.

Après une mise en place, intéressante, je suis très vite tombée dans l'ennui de suivre l'évolution des personnages, qui n'était absolument pas celle que j'attendais.

Ce livre présenté à tord comme féministe, n'est en fait qu'un roman sur les thèmes du chaos, du détournement et de l'abus de pouvoir.

Je n'ai eu d'empathie pour aucun des personnages, celles qui m'a inspiré le plus d'indulgence est Roxy mais ses relations avec sa famille, du moins ce qu'il en reste, et surtout son père sont totalement malsaines. Margot a eu le chic pour m'agacer profondément, Jocelyne m'irritait tout autant...

Une lecture qui du coup a traîné en longueur, tellement mon cerveau avait fantasmé de possibilités à la lecture de la quatrième de couverture.

J'ai lu le livre avant de regarder la série faite par amazon, mais je ne suis même plus sûre d'avoir envie de la découvrir maintenant.
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Livre dont le postulat de départ est très intéressant : et si le rapport de force s'inversait entre les hommes et les femmes ? est-ce que la violence est lié à un genre ou bien une capacité physique ? La vision de l'auteur est intéressante, si je préfère les passages "macro" de l'histoire, c'est à dire sa vision globale, je trouve que les enjeux perdent en intensité à mesure que l'on se rapproche des personnages. Bon livre cependant, qui nous apporte le plus important : se questionner.
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LE POUVOIR, Naomi Alderman

⚡️Un concept hyper intéressant qui m'a clairement attiré : on part du postulat que les « femmes » ont le pouvoir et sont « supérieurs face aux « hommes », et que ce pouvoir en si ancré dans le temps que l'on ne remet pas en question cette hiérarchie.

⚡️Le concept du pouvoir est ici bien explicité et imagé, ce qui nous donne une idée clair de son origines et de comment il s'expand .
⚡️Ce n'est pas ma 1er dystopie féministe … et encore je ne pense pas que celle ci soit totalement féministe. En effet les injustices et difficultés qui touchent les femmes sont exposées mais au vu de l'histoire, les femmes, au fur et à mesure de leur découverte de leur propre « pouvoir » se mettent à avoir des comportements aussi problématiques que les hommes ont dans notre monde réel.

⚡️L'histoire est écrite comme un roman historique romancé et documenté avec des dessins « archéologiques ». Écrit par un homme (fictif) qui relate le comment du pourquoi les femmes ont découvert leur « pouvoir électrique», leur « fuseau » et ce que ce dernier aurait engrangé.
(Le début est perturbant avec un échange de lettres avec la propre autrice)

⚡️Nous avons différents points de vue, ce qui peut apporter un certain rythme et tout les personnages vont forcément finir par avoir un lien entre eux.

⚡️Le côté politique, ( et le pourquoi j'ai fini par décroché et finir les 200 dernières pages en diagonale) et TRÈS présent, on a faire aux « explications » de la montée au pouvoir des femmes dans plusieurs domaines : politique religieux crapuleux

⚡️C'est une lecture malgré tout que je conseille, pour son originalité et son thème même si je suis loin du coup de coeur.
Lien : https://www.instagram.com/kh..
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Comment parler de ce livre ?

Pourquoi je l'ai lu ? Au départ, il y a cette série sur Prime Vidéo, Motherland - Fort Salem, et les critiques qui évoquent le livre de Naomi Alderman comme une inspiration. Comme la série me plaît bien et qu'on me propose une société menée par le femmes, je me dis pourquoi pas ?

Pourquoi j'aurais pu deviner que ça allait être difficile ?
Recommandé par Margaret Atwood ou lautrice de la servante ecarlate. Alors soyons honnête, je n'ai ni lu M.Atwood ni regardé la série mais par choix. Je n'arrive pas à accepter qu'une femme puisse avoir de telles pensées envers d'autres femmes.

Donc me voilà avec ce roman, cette dystopie que certains qualifient de féministe ! Euh non.

Le pitch : la nouvelle génération de femme nait avec un fuseau au niveau de la clavicule et cela leur confère un pouvoir ; celui de générer de l'électricité et de la manipuler comme une arme.
Aux quatre coins du monde, le pouvoir bascule et le monde change. Les femmes se révoltent.

Nous sommes 5000 ans après le cataclysme et Neil, auteur et historien, envoie son manuscrit à Naomie. Il veut ouvrir la réflexion sur l'origine du cataclysme et la société matriarcale dans laquelle ils évoluent.

Mon avis : si le livre veut témoigner des dérives du pouvoir qui semble ne pouvoir se déplacer sans son bras droit : la corruption et son bras gauche : la trahison, l'autrice a tout bon. de même s'il se veut la critique d'une société où le pouvoir est entre les mains d'un "genre" alors c'est toujours bon.
Si le propos est féministe c'est raté. Les femmes d'aujourd'hui ne veulent pas de revanche, vengeance ou supériorité. Elle réclame la sécurité et l'égalité.
Alors il serait stupide de penser que toutes sont raisonnables ou raisonnées. Il serait même impensable de croire que certaines ne voudraient pas la vengeance (femmes batues, violées, privées de droits, rendues esclaves sexuelles...) mais la nuance fait défaut dans ce livre.

Il semble même faire l'apologie du patriarcat et c'est dérangeant.
Franchement, il y a des passages qui ont fait gronder ma colère.
Je me suis demandée ce que les lecteurs masculins ont pensé de ce livre et des propos tenus notamment par Urbandox.

Je me suis demandée ce que les femmes pensent aussi de ce roman fiction, si elles se retrouvent dans cette projection.
Moi non.

Par contre, je ne peux pas nier que ce livre, mal aisant, fera réfléchir ceux qui souhaitent aller au delà des propos. Et c'est déjà pas mal.
Notamment, il inverse au début les sentiments entre les genres.

Je ne regrette donc pas cette lecture même si je ne peux pas dire que je l'ai vraiment appréciée.
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Je voulais lire ce roman depuis un moment, je lui trouvais des vibes de la Servante Écarlate.
C'est un bon roman, intéressant, qui nous fait nous interrogés sur le pourquoi de notre société, notre place d'homme et de femme. Et si les femmes seraient différentes des hommes si elles avaient un pouvoir quasi absolu.
Un roman intéressant donc mais trop tranché à mon goût. Les personnages sont bien écrits mais pas assez profond cependant. Il y a plein de questionnements qui sont effleurés en fin de livre sans creuser plus loin.
J'aurais aimé quelque chose de plus mesuré, mais en un sens le côté "choc" du livre lui donne aussi tout son attrait.
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Adoubée par Margaret Atwood, Naomi Alderman développe dans « Le pouvoir » l'idée d'une société dans laquelle les femmes se découvrent un pouvoir à la fois magique et mortel leur permettant de prendre petit à petit le contrôle du monde. le concept est accrocheur, son propos potentiellement féministe et génératrice de réflexion comme aurait peut l'être de nombreuses dystopies. Finalement beaucoup de déceptions quant à cette lecture.


Ce qui m'a le plus dérangé, je pense, est le manque de crédibilité de ce roman, de son intrigue, de ses personnages et de tout l'univers construit par Alderman. En bref, je n'y crois pas et cela a fortement impacté mon immersion dans cette histoire bien trop surréaliste. L'autrice prend à contre-pieds une certaine utopie féministe selon laquelle plus de pouvoir accordé aux femmes ne pourrait être que bénéfique (bien que de nombreux exemples à travers l'Histoire nous démontre qu'il n'en est rien et qu'il n'y a guère de différences entre un Homme de pouvoir et une Femme de pouvoir) en en montrant les dérives. le problème est qu'elle tombe dans l'excès avec des femmes tombant rapidement dans des pratiques génocidaires, abusives,… à croire que leur pouvoir a aussi atteint leur « cerveau reptilien » les rendant plus bestiale qu'humaine. Rien de plausible comme bon nombre de passages du roman. Il manque clairement à ce dernier l'intelligence et la subtilité nécessaire à ce genre de concept.


Une lecture finalement moyenne mais suffisamment prenante et rythmée pour ne pas s'ennuyer. C'est déjà ça de pris.
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Un jour, on se rend compte que, suite à une mutation génétique, les filles se retrouvent affublées d'un nouvel organe, près de la clavicule, le fuseau, qui leur permet de générer de l'électricité. Cette mutation va entraîner un véritable bouleversement de société.

Au fil des pages, on suit successivement Roxy, Allie, Tunde, Margot et Jocelyn dans ce nouveau monde.

L'idée est excellente, le procédé narratif très plaisant : Naomi Alderman nous fait voir tour à tour les événements par les yeux de chacun de ses protagonistes principaux : Tunde, le jeune journaliste, Margot, la politicienne mère de Jocelyn, Roxie, la fille d'un baron de la pègre, Allie, enfant perdue et abusée sexuellement dans sa famille d'accueil. Tous ces destins vont se croiser, se répondre, s'entremêler, et, pour une bonne partie du livre, j'ai été emportée et j'ai adoré ce que je lisais.

Mais - car oui, il y a un gros MAIS.
Voilà. Si la mise en place est parfaite, le développement est trop rapide, bâclé presque même, de mon point de vue, et la morale est réellement sombre et ultra pessimiste. Et puis l'histoire de la Voix qui quitte son premier hôte pour s'accrocher à quelqu'un d'autre, eh bien ça ma fait bizarre, et l'idée que cherche à nous donner l'auteure au sujet de la voix en question n'est pas crédible car cela arrive bien trop tard dans la narration, et qui plus est comme un cheveu sur la soupe...

Bref, pour ma part, une excellente idée, un excellent démarrage, et une grosse déception au final.
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L'histoire aurait pu être bien menée : le pouvoir est souvent exclusivement exercé par des hommes. Les femmes sont soumises, malmenées ou ignorées. Un jour, un "pouvoir" apparaît chez des jeunes filles. Elles font peur. le peur change de camp. Mais les hommes n'ont pas dit leur dernier mot. Une gourou dispense ses enseignements via les réseaux sociaux et diffuse le savoir de la Mère. D"autres destinées de jeunes fille agrémentent le récit principal. J'ai pourtant trouvé la fin un peu téléphonée...
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Et si les femmes se découvraient soudain une faculté inconnue : celle de neutraliser, blesser ou même tuer un adversaire, grâce à de l'électricité qui jaillit du bout de leurs doigts… ? Voici le point de départ de cette dystopie le pouvoir (en anglais Power, ce qui signifie à la fois électricité et pouvoir).
Neil et Naomi vivent dans un monde dominé par les femmes, et un monde dominé par les hommes leur semble quelque chose d'irréel. Un monde dirigé par les hommes serait-il plus sexy que le nôtre ? s'interroge Naomi. C'est l'objet du manuscrit que Neil a rédigé et qu'il envoie à Naomi pour relecture : grâce à des statues, bas-reliefs, tombes, Neil imagine comment les femmes ont gagné du pouvoir, ce qui s'est passé avant l'avènement du monde qu'ils connaissent.
La puissance nouvelle des femmes a tout d'abord fragilisé l'équilibre du monde ancien : des révoltes éclatent partout, notamment dans les pays où les femmes manquent cruellement de droits : en Inde, en Arabie Saoudite. Tunde, un jeune Nigérian, filme ces événements, parfois au péril de sa vie, et diffuse ses vidéos sur Internet ou les vend aux médias. Allie, une jeune Américaine en cavale après avoir assassiné son beau-père crée une nouvelle religion : Dieu est en réalité la Mère, Mère Eve. Roxy, une jeune Anglaise, utilise sa force électrique hors du commun dans les milieux du crime. Margot Cleary, maire d'une ville américaine, s'empare de la question du contrôle du pouvoir électrique pour sa propre carrière politique. Quant à la Moldavie, où l'exploitation sexuelle des femmes a donné une vigueur particulière au mouvement indépendantiste, un nouveau pays contrôlé par les femmes, le Bessapara, est créé. Chaque personnage renvoie à une forme de pouvoir : la politique, la religion, les médias ou encore les trafics illégaux.
Ce roman nous permet de nous interroger sur la violence entre les sexes : que se passerait-il si les femmes avaient le dessus en terme de puissance physique ? Quelles en seraient les conséquences ? N'y aurait-il pas de nombreux hommes traités comme des objets sexuels ? Y aurait-il moins de guerre de religion ou politique si les femmes prenaient les décisions ? Est-ce que les femmes seraient, au fond, moins manipulatrices, moins malhonnêtes, moins impitoyables que leurs homologues masculins ?
J'en doute fort au vu de la galerie de personnages féminins du roman, plus enclins à donner la mort que la vie, qui ont tendance à utiliser leur pouvoir pour imiter les hommes dans leurs bassesses. le roman semble suggérer toutefois que le plus important n'est pas de savoir qui est victime ou bourreau, dominé ou dominant, mais plutôt que faire du pouvoir une fois qu'on l'a.
C'est un roman très « tranché » car j'aurais aimé avoir des personnages plus raisonnables, des femmes normales qui n'ont pas forcément envie de tuer un homme ! Mais je comprends cette démarche qui consiste à forcer le trait pour justement dénoncer l'extrémisme et le féminisme enragé. J'ai bien aimé l'idée de la fiction dans la fiction : cette mise en abyme avec le manuscrit de Neil et la reconstruction historique du monde d'avant mais la lecture a été un peu longue car je n'ai compris la démarche de l'auteure qu'à la toute fin du roman et on ne peut pas dire que les personnage soient particulièrement attachants !
L'occasion toutefois de faire une LC très agréable avec mes co-équipières !
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Plutôt que de se lancer dans un « énième étude historique aride », l'auteur fictif, Neil, imagine les origines possibles de la société matriarcale dans laquelle il vit. Il s'appuie sur l'hypothèse la plus plausible et propose un univers « imaginaire » où les hommes dominaient les femmes avant que celles-ci ne reprennent le pouvoir grâce au don. Une idée qui pourrait paraitre follement ridicule aux yeux de son amie Naomi à qui il soumet son manuscrit. Voilà une brillante idée d'aborder le sujet par le biais de la métafiction ! le procédé de mise en abyme a l'avantage de nous offrir le recul nécessaire pour nous questionner, tout en produisant un ingénieux effet de miroir, j'adore, j'adore !
Une société matriarcale serait-elle idéale ? Il ne faut pas oublier que le pouvoir est au coeur de ce livre et c'est bien connu, le pouvoir corromps. Hommes, femmes, aucun ne fait exception, aucun ne peut résister à son attrait « le pouvoir de nuire, de faire mal, est une sorte de richesse ». Alors évidemment, ce pouvoir conduit à des dérives : on développe des drogues pour l'exacerber, les hommes sont soumis à des “gardiennes” et ne peuvent plus se déplacer sans elles, ils deviennent des objets sexuels pour les femmes, vendus, maltraités, violés… Ce genre de situations ne vous rappelle rien ? Cherchez encore un peu. le reflet que l'autrice nous renvoie de notre propre société est absolument glaçant et le procédé de mise en abyme fonctionne à merveilles pour nous permettre de porter un regard neuf sur le monde qui est le notre.
Si j'ai adoré le propos comme la forme choisie, d'autres éléments m'ont empêché de totalement accrocher au récit. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, la polyphonie a tôt fait de se changer en cacophonie, on s'y perd, sans vraiment trouver le suspens qu'il faut pour nous donner envie de poursuivre vers le chapitre suivant. Les héroïnes de Neil n'ont décidément pas le charisme et le piquant de sa charmante amie Naomi et c'est assez décevant. Mention spéciale pour la dernière pique du roman, l'ironie jusqu'au bout et si vous êtes aussi autrice aussi, ça ne manquera pas de vous faire rire (jaune).
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