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3,54

sur 735 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Malgré une très agréable lecture commune avec Cricri08, Krissie78 et VALENTYNE, je n'ai pas du tout apprécié ce roman !!

Les échanges épistolaires du début auraient dû m'aider à appréhender la dystopie mais, pour être honnête, je n'ai pas compris grand-chose et ça m'a déjà braquée !

Quant à ce qui concerne le Pouvoir, c'est un pouvoir physique qui s'est développé chez les femmes et qui leur permet de prendre le dessus sur les hommes quand elles savent le contrôler ; électrisant effectivement, au sens propre !!

Je m'attendais à ce que ce pouvoir les aide à mettre sur pied une civilisation qui établirait l'égalité des hommes et des femmes ! Que nenni ! Il n'est pas question de société, d'égalité mais uniquement de vengeance.

Ce que je peux admettre des femmes libérées des états arabes et autres pays extrémistes, je ne comprends pas qu'on puisse faire un roman sur des femmes qui font pire que les pires des hommes actuels ! On met les femmes à la place des hommes, on prend des idées nazies et on applique !

Roman féministe ? Aie aie pour mes yeux, mes oreilles et ma tête ! Je ne vois pas en quoi faire des monstres de la quasi-totalité des femmes peut passer pour féministe ! Tout ce que ça prouve c'est que Féminité et Pouvoir peuvent faire pire que ce qui a été fait jusqu'à maintenant !

Un personnage sympathique et attachant, le journaliste et j'ai apprécié Roxy, fille et soeur de chef de malfrats, qui a continué à vouloir s'enrichir mais sans tomber dans le sadisme ! Pour ce qui est de la religion et Dieu transformé en “Elle”... n'importe quoi ! La religion ? Quelle nouveauté n'est-ce pas ?

D'autres auteurs ont créé des civilisations, ont fait des dystopies post-apo mais là c'est n'importe quoi ! Aucune imagination ! On prend les mêmes, on inverse les rôles et c'est parti !! Merci à mes co-lectrices pour avoir été là dans ces moments difficiles !!

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Que serait un monde dominé par les femmes ? Voilà l'idée de départ du roman de Naomi Alderman, recommandé par Barak Obama parmi les meilleurs livres de 2017 et adoubé par Margaret Atwood, l'auteure de « The handmaid's tale / La servante écarlate ». Un pitch et deux recommandations qui ont piqué ma curiosité et qui faisaient que j'attendais beaucoup de ce livre.

L'entrée en matière est intrigante : des échanges épistolaires entre un écrivain et son éditrice, une référence à des trouvailles archéologiques de plus de 5.000 ans, un extrait d'un texte religieux écrit comme la Bible, et la volonté de l'écrivain de passer par le roman pour raconter un pan de l'Histoire, un passé incertain, une époque trouble, d'avant le Cataclysme. Dix années entre l'apparition d'un phénomène qui ne touche que les femmes et va leur permettre de prendre le pouvoir sur les hommes, et la réalisation d'un évènement qui va anéantir une civilisation.

Le roman suit le parcours de 4 personnages principaux : 3 femmes et un homme. Il y a Allie, l'américaine, adolescente abandonnée par sa mère naturelle et abusée par sa famille d'accueil, devenue Mère Eve, grande papesse d'une nouvelle religion où Marie prend la place de Jésus, où la mère prend le pas sur le fils. Il y a Roxie la Londonienne, fille de mafieux, nouvelle maîtresse du trafic d'une nouvelle drogue et reine de la corruption. Il y a Margot la politicienne américaine ambitieuse. Et il y a Tunde, journaliste qui va parcourir le monde pendant ces dix ans, traquant les effets du pouvoir sur la société.

La première surprise est que ce « pouvoir » est un phénomène physique : les femmes découvrent qu'elles ont en elles un phénomène électrique qu'elles peuvent contrôler, maîtriser, utiliser à leur guise. Grâce à ce pouvoir elles vont prendre le dessus sur les hommes.

Dans cette nouvelle société Allie/Eve représente le pouvoir de la religion, Margot le pouvoir politique, Roxie le pouvoir économique. Première déception : les femmes ne doivent pas leur domination à leur intelligence mais à un phénomène physiologique. Et que font les femmes dès qu'elles ont le pouvoir ? la même chose que les hommes, peut-être en pire. Tout y passe : la manipulation (notamment par le biais de la religion), le mensonge ou le meurtre pour arriver au plus haut de l'échelon, la corruption, la drogue, le sexe, les trafics en tous genres, la vengeance sur les hommes, la violence gratuite et la guerre bien sûr.

Si le but de Naomi Alderman est de faire une critique du pouvoir en en démontrant les abus, alors c'est réussi. Mais ce n'est qu'un livre de plus sur le sujet. Ce roman est aussi présenté comme « féministe ». S'il s'agit de le lire au 2ème ou 50ème degré alors je suis totalement passée à côté de l'humour caché. Certaines situations infligées aux hommes pourraient prêter à sourire si elles n'étaient pas le triste strict reflet de ce que vivent tant de femmes dans le monde.

Alors que faut-il comprendre ? Que les femmes ne sont pas mieux que les hommes ? Que les féministes se leurrent en pensant que la fin du patriarcat rendrait le monde meilleur ? Que le totalitarisme et l'extrémisme sont un danger pour l'humanité ? Soit, tout cela on le sait déjà (encore que toutes les femmes ne sont pas Mme Thatcher comme le chantait Renaud). Cette vision des femmes, même si c'était de la provocation de la part de l'auteure ou une tentative de démonstration par l'absurde, est d'un pessimisme extrême vis-à-vis de l'humanité. A aucun moment je n'ai ressenti de compassion ou d'empathie pour les personnages excessifs et au profil psychologique pas toujours très poussé.

Oui ce livre est choquant, dérangeant (peut-être une des raisons qui font que je n'ai pas apprécié). Mais pour moi c'est surtout une grande déception. L'histoire est pauvre en termes de créativité, il y a des longueurs, des redondances. le pire n'est peut-être pas les comportements décrits mais le fait que L Histoire ne nous apprend rien parce qu'elle est écrite par les vainqueurs. le récit est de fait toujours biaisé. Mais ça aussi on le sait depuis toujours.

Bref, je crains d'être passée totalement à côté du message de l'auteure qui a su par ailleurs séduire beaucoup de monde. Première déception de l'année.
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Prenez toutes les atrocités que peuvent commettre les hommes envers les femmes (dans la société, en politique, en religion, sexuellement... etc) inversez "il" en "elle" et vous obtiendrez le roman de Naomi Alderman. Décevant...
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et après avoir repéré les éloges de Barack Obama et de Margaret Atwood sur la couverture, j'étais plus qu'intriguée par ce roman qui proposait de mettre les femmes à l'honneur (enfin !) dans le cadre d'une société matriarcale. Un renversement des rôles prometteur qui ne m'a, malheureusement, pas embarqué. Pourtant le concept me plaisait bien (malgré le fait qu'il soit nécessaire que les femmes soient dotées de pouvoirs surnaturels et destructeurs pour être enfin considérées dans la société…)

Cependant, les très nombreuses longueurs nuisent à la trame narrative. J'ai, en outre, eu du mal à comprendre quel était le message véhiculé par l'auteure puisque malgré le renversement des rôles rien ne change (ou c'est peut-être justement tout le message : peu importe qui est « au pouvoir » ce dernier corrompt tout et tout le monde ? Ce n'est pas assez clair.)

De plus, je ne me suis attachée à aucun des personnages féminins. Comble de l'ironie, le seul pour lequel j'ai eu de l'affection est Tunde l'unique protagoniste masculin de l'histoire, un journaliste casse-cou qui parcourt le monde pour faire état de la libération des femmes dans les pays où elles étaient auparavant les plus opprimées.

J'aurais souhaité plus de profondeur sur l'évolution de la société et les modifications comportementales du fait de l'accession au pouvoir des femmes, mais le système est purement et simplement inversé avec des excès de violence et des discriminations à l'égard des hommes (intéressant mais la réflexion s'arrête là). On ne sait pas d'où les femmes tiennent leurs pouvoirs mystérieux et la fin du livre est, de mon point de vue, tirée par les cheveux avec sa dimension néo-biblique.

En bref : « le pouvoir » aurait pu être un roman très intéressant notamment pour son point de départ et la réflexion que cela engendre chez le lecteur, mais je n'ai vraiment pas été passionnée par ma lecture.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Les femmes se voient subitement dotées du pouvoir de délivrer des décharges électriques d'intensité variables, et potentiellement très puissantes.
Si l'idée de base est intéressante, l'inversion du rapport de force physique entre hommes et femmes, le traitement est lui très décevant ! le style est plus que moyen, l'auteure ne livre qu'un enchainement de scènes grandguignolesque, sans aucune portée. A aucun moment on ne sent la peur chez les hommes ou le dilemme chez les femmes.
Le sujet aurait pu amener à une vraie réflexion sur la tendance de l'Homme à vouloir dominer ses semblables dès qu'il est en situation de le faire par exemple. Mais le livre ne donne aucune matière à une telle réflexion, et n'est pas réussi non plus en tant que simple distraction.
Un livre très décevant.
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Je suis très déçue par ce livre, je n'ai pas continué ma lecture alors que j'ai été jusqu'à la moitié. Dommage. L'idée de base avait du potentiel, mais je n'ai pas adhéré à l'écriture, au rythme qui pour moi est beaucoup trop lent.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je les trouve fades, je n'ai pas éprouvé de compassion alors que c'est la base... Les actions sont répétitives, il n'y a pas de véritables rebondissements (sauf si j'avais continué ma lecture? Mais c'est trop lent !).

Bref, j'ai pas du tout adhéré !
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Le pouvoir est une dystopie, catégorie que je n'ai pas l'habitude de lire. En lisant une chronique qui m'a beaucoup attirée, j'ai été tentée par cette lecture et j'avoue être un peu déçue. C'est bien écrit, l'idée de base est excellente. Les femmes femmes détiennent LE pouvoir: un fuseau au niveau de la clavicule leur permet d'électriser ce qu'elles veulent, voir tuer si les décharges électriques sont bien ciblées. Et la, tout est simplement inverse: pouvoir physique, manipulation politique, religion, l'homme devient le sexe faible, persécuté. Je m'attendais à plus d'originalité, une intrigue qui aurait pu aboutir à une société différente, pas utopique, mais des histoires qui finissent pas s'imbriquer, bref une fin époustouflante! Au final, on s'aperçoit que le pouvoir reste un thème classique, et qui implique toujours les mêmes réactions. Dommage...
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En voilà un roman qui me tentait depuis des lustres et que j'ai fini par acheter dans sa version poche. Ah, qu'est ce que j'aime ce format ! Surtout quand on garde une couverture aussi graphique et percutante que celle-ci.

Les avis étaient très mitigés sur cet ouvrage. Qu'à cela ne tienne, ça n'a pas tarit mon envie de le découvrir. Je ne compte plus le nombre de bouquins qui n'a plu à (presque) personne sauf moi et inversement.

L'autrice démarre son roman avec une sorte de mise en abîme. Bon alors cet effet de style moi, je suis très moyennement fan. Surtout vu ce qu'il en a été fait mais j'y reviendrai plus tard.

Les chapitres se découpent entre 4 points de vue. Déjà que j'ai une mémoire en carton-pâte, ça n'a pas aidé ! L'intrigue est très complexe mais très bien ficelée. Ca ne se lit pas facilement (ça a dû être une sacrée tanné à traduire). Autant vous dire que c'est pas le genre de roman que tu lis quand tu es distrait.e ou que t'as envie de légèreté, ah ça non !

L'autrice va au bout de son idée et elle le fait d'une main de maître, aucun doute là dessus. En revanche je n'ai pas été complètement convaincue. Finalement, j'ai eu l'impression que c'était très manichéen. Les femmes prennent le pouvoir, mais ne font-elle pas pire que les hommes ? Alors si au début c'est un peu jouissif, on ne va pas se mentir, l'escalade dépasse les bornes. Certains passages sont extrêmement violents. Les femmes deviennent avides de pouvoir et n'ont qu'une idée en tête : se venger. Qu'est-ce que cela démontre ? Qu'est ce que cela apporte ? Surtout que le seul point de vue masculin que l'on a, joue le héros…

La fin est très abrupte pour ne pas dire qu'elle laisse carrément une impression de non fin. Quand on revient au cadre du début de la mise en abîme, des passages m'ont fortement gêné dans ce qu'il était dit. Je ne vais rien dire pour ne pas spoiler mais je ne suis pas sûre que ça serve la cause.

C'est intéressant, ça amène des réflexions. Pourtant j'ai vu ça d'un oeil très sceptique. L'idée de base me plaisait complètement ! le parti pris a été d'en faire quelque chose de très sérieux, sombre et dystopique. Il est énormément question de politique et de religion. On s'attache assez peu aux personnages, l'histoire n'est pas palpitante, comme je m'y attendais. Je trouve l'ensemble plutôt ennuyeux, en gros je me suis dit : « tout ça pour quoi ? pour ça ? meh. »

En bref, l'idée de base me séduisait à fond, l'exécution m'a refroidie. Un roman intéressant un lire mais je ne m'attendais pas du tout à ça.
Lien : https://madamepointvirgule.f..
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Avant la lecture : livre emprunté à la bibliothèque. Je n'en ai pas entendu parler mais il est exposé avec les coups de coeur.

Le livre en lui même : un format broché de qualité, couverture parlante, en thème avec le contenu. Une fois n'est pas coutume j'ai lu la quatrième de couverture qui m'a plu de part son actualité.
J'ai apprécié les chapitres courts et la typographie.

La lecture : un démarrage intéressant mais qui finalement n'apporte pas forcement au livre; cependant j'ai survolé la fin alors j'ai peut être raté quelque chose d'important dans l'échange entre les deux protagonistes qui partagent leurs impressions sur le manuscrit au début et à la fin du livre.
Je me suis lassée assez vite de ce livre malgré un thème d'actualité, assez percutant et bien ficelé. Il fait réfléchir mais je reste sur une impression de récit barbant, j'ai vraiment eu du mal à le finir.

Après la lecture : difficile de faire une critique positive car je n'ai pas accroché malgré de très bonnes idées. J'ai tout de même eu du mal avec l'aspect violent et très pessimiste de l'histoire si les femmes venaient à avoir LE pouvoir. Peut être trop réaliste!!!

Les plus : l'histoire
Les moins : aucune idée mais je n'ai pas aimé!
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le pouvoir est un roman qui a beaucoup fait parler de lui à sa sortie puisqu'il sortait des sentiers battus avec un thème puissant et fort sur le féminisme. J'ai donc eu envie de le découvrir car le résumé titillait ma curiosité mais je vous l'avoue tout de suite, j'ai vite déchanté dès le début. Ce roman est tellement atypique que je n'ai pas réussi à l'apprécier. A vrai dire, je me suis beaucoup ennuyée en le lisant. Il ne se passait pas grand chose, ce n'était pas palpitant. Pour un roman dit "électrisant", je n'ai pas ressenti un tel enthousiasme. J'ai peiné à le finir car le véritable problème de ce roman c'est l'alternance des histoires qui ne permet pas de s'attacher à un quelconque personnage. Il y en a beaucoup trop et on se perd assez rapidement dans l'histoire générale. Je suis finalement déçue de ce roman car j'en attendais autre chose. Je remercie les éditions Calmann Levy et NetGalley de m'avoir permis de le découvrir !

Dans ce roman, nous commençons par découvrir les profils des différents personnages qui animent l'histoire. Il y a notamment :

- Roxy : on découvre dès le début du roman qu'elle se fait agresser dans la rue et voit sa mère mourir devant ses yeux. Grâce au fameux pouvoir, elle va pouvoir venger sa mère en tuant son meurtrier.

- Tunde, lui, tombe raide dingue d'une fille (Enuma). Cependant, en son contact, il se produit de drôle de choses. Il se retrouve paralysé physiquement et ne sait pas pourquoi. Après ça, il va se trouver de nouveau dans une position de paralysie car cette fois-ci ce n'est pas lui qui est visé mais un homme qui avait harcelé une jeune fille. Cette dernière n'a pas contrôlé ses émotions autant qu'Enuma puisque l'homme a succombé directement au pouvoir. A ce moment, Tunde capturait ses images sur son téléphone et se lance dans l'idée folle de publier la vidéo sur le net. On y découvre que la jeune fille a électrocuté l'homme via ses mains. A partir de ce moment, Tunde va être contacté par la CNN pour réaliser des vidéos et va partir sur le terrain en tant que journaliste. Il va alors essayer de se rapprocher d'un groupe de femmes qui a décidé d'utiliser leur pouvoir pour se rebeller contre les dictats de leur pays mais aussi contre les hommes notamment leur mari. Elles n'ont plus envie de subir, elles veulent se sentir libres. Libres mais à quel prix ?

- Margot est mère et occupe un poste important dans sa ville. Elle est maire. le problème : elle doit faire face au pouvoir de sa fille qu'elle essaye de dissimuler autant que le sien car si on vient à apprendre qu'elle dispose de ce pouvoir, elle perdrait son travail...

- Allie, elle, est une jeune ado qui a été recueillie et qui un soir se fait agresser par son père d'adoption quand elle rentre chez elle car elle était avec des garçons. Des garçons dont un souhaitait une relation sexuelle. A partir de ce soir-là, Allie ne se laisse pas faire et électrocute son père adoptif et s'enfuit.

Au début du roman, l'autrice nous dévoile tous les comportements masculins que nous rencontrons au quotidien que ce soit le mépris, le harcèlement, les abus de pouvoir. Elle met en avant la misogynie socio-culturelle pour finalement laisser place au pouvoir des femmes qui se rebellent et ne se laissent plus faire.

Les hommes ne sont plus en sécurité nulle part. Même les femmes sont agressives envers elles-mêmes, avides de pouvoir.

Ce roman mêle à la fois science-fiction / fantastique et religion. La croyance envers un dieu est très présente et nous le voyons notamment par l'aspect bipolaire de certaines personnes qui pensent parler à un dieu quand elles se questionnent.

En avançant dans le roman, nous nous rendons compte qu'il tourne autour de quatre personnages et nous découvrons avec eux le pouvoir des femmes : celui de créer de l'électricité via leur conscience et le contrôler, le propulser par leurs mains.

L'autrice nous narre une époque où les femmes sont libres de faire ce qu'elles veulent sans être tyrannisées, terrifiées par leur mari. Une ère où les femmes contrôlent et dirigent le monde.

Comment pourraient vivre les hommes dans cette situation ? L'accepteraient-ils ? Se soumettraient-ils à cette dominance ?

Au cours du roman, je n'ai pas réussi à m'attacher à l'histoire. Les messages véhiculés ne me touchaient pas et ne me convainquaient pas. J'étais distante. Je ne me sentais pas spécialement happée par l'histoire. C'était peut-être trop décousu à cause des quatre portraits que nous suivons tout au long du roman. Il faut toujours se demander ce qui s'est passé précédemment pour ré-contextualiser les choses, et puis parfois c'était un peu trop utopiste, peu crédible. L'autrice pousse le vice du pouvoir et de la misandrie à l'extrême.

Mais jusqu'où sommes-nous prêts à aller ?

Pourtant, nous nous rendons compte que si les femmes dominaient les hommes, ça serait la révolution car les hommes ne veulent pas être soumis. Or, ce comportement est le reflet de notre société aujourd'hui mais envers les femmes. Elles sont soumises, rabaissées et stéréotypées dans certaines classes. Et pourtant, elles ne se rebellent pas comme les hommes peuvent le faire.

Cependant, les hommes et les femmes sont égaux alors pourquoi tant de différences ? de discriminations ? D'inégalités ? Pourquoi les hommes auraient-ils plus le droit de se rebeller que les femmes ? Pourquoi les femmes doivent sans cesse être le sexe faible ? Pourquoi doivent-elles se taire ? Se cacher ? Pourquoi devraient-elles hiérarchiquement être en dessous des hommes ?

Finalement, nous nous rendons compte que les femmes vont beaucoup plus loin que de simplement mépriser les hommes et de leur faire peur. Elles ne contrôlent plus leurs pulsions remplies de vengeance qu'elles ont accumulées. Elles se vident de leur énergie, de leur pouvoir au point de massacrer les hommes.

Ce pouvoir était-il une si bonne chose ?

Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre, c'est de suivre Tunde qui est le seul personnage masculin principal dans le roman ! Surtout vers la fin. Son parcours m'a plu et je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de chapitres pour savoir ce qui se passait pour lui et que devenaient les documents transmis...
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