Ghosts

J'ai trouvé Ghosts dans une boîte à livres au petit bonheur la chance. Nous suivons Nina l'année de ses 32 ans, que la quatrième de couverture décrit comme son année la plus étrange. Autour d'elle, il y a Bill, son père qui souffre de la maladie d'Alzheimer, sa mère qui tente de faire face, Joe son ex et désormais ami, Lola, la figure de la bonne copine et éternelle célibataire et Katherine son amie d'enfance qui vient de donner naissance à une fille. Et puis, il y a Max, que Nina rencontre tout juste sur une application de rencontre.

Ghosts parle des fantômes que l'on traîne, de nos souvenirs, de la vie que l'on s'était imaginé mais que l'on n'a pas, des choses du passé auxquelles on s'accroche. À noter que le roman n'a pas (encore ?) été traduit en français.

Si j'ai beaucoup aimé la lecture sur le moment, je suis de plus en plus critique maintenant. J'ai été agréablement surprise de trouver le roman plus profond que je ne l'avais imaginé, notamment grâce aux réflexions autour de la vieillesse et de la maladie d'Alzheimer dont souffre le père de la narratrice et de la relation que celle-ci entretient avec sa mère.

Cependant, la structure des chapitres est souvent la même : une visite à quelqu'un, une sortie au pub (tellement de verres d'alcool dans ce roman), une conclusion réflexive. A posteriori, ça me donne l'impression que Dolly Alderton a voulu caser tout ce qu'elle avait à dire, quitte à le faire d'une manière un peu artificielle. Je n'ai pas non plus suivi l'autrice dans son personnage d'Angelo, le voisin de Nina.

Je pense que c'est un roman qui plaira en premier lieu aux personnes dont le quotidien est plus similaire que le mien à celui de l'héroïne, une citadine trentenaire qui, vraisemblablement, ressemble beaucoup à l'autrice elle-même. J'espère être claire en disant cela, mais j'ai l'impression que le roman est destiné à une certaine catégorie de personnes d'une certaine génération. Je retiens malgré tout de belles réflexions sur l'amitié, les relations parents-enfants et les relations aux autres de manière générale.
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Comment perdre son temps … en commençant ce livre je pensais tomber sur une aude réaliste et sincère sur la vie d'une trentenaire. C'est bien tout le contraire. Plein de clichés sur les relations hommes/ femmes, sur les comportements masculins, sur la parentalité et sur les parcours professionnels.
L'histoire est complètement plate. L'auteure touche du bout des doigts des moments intéressants qu'elle aurait pu développer mais finit par faire demi tour en nous laissant sur notre faim. On finit par s'habituer et on ne s'attend plus à rien. La lecture se finit de la même manière qu'elle a commencé. Platonique ennuyeuse. Je n'en voyais plus la fin ! Ps: ce n'est pas à cela que la vie ressemble quand on a passé 30 ans. La vie ne s'arrête pas à 29 ans et personne ne prend un abonnement à dépression.com
J'espère juste que ce n'était pas un roman autobiographique pcq ça serait bien triste !
À retenir : kiffez votre vie. Arrêtez de vous comparer aux autres. N'attendez pas le prince charmant pour commencer à vivre. Soyez réaliste et appréciez les moments simples que la vie a à vous offrir. Soyez indulgente envers vous même et les gens. Ne couchez pas avec le premier venu. (Mes conseils … pas ceux de l'auteure !)

Ce livre est un vrai coup de coeur. C'est un écho sincère à la vie des trentenaires : l'amour qui se cherche sur internet, les amitiés qui évoluent et parfois s'effilochent, les parents qui vieillissent; autant de fantômes qui nous habitent. J'ai adoré suivre cette tranche de vie de Nina George Dean.