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4,24

sur 643 notes
Depuis le temps qu'on me le recommande et vu l'enthousiasme qu'il suscitait autour de moi, je me suis enfin lancée ! Déjà, ce livre est un bijou, le fond effet tissu et les superbes dessins avec une surface lisse ... ça donne envie !
En plus des superbes planches, des tons pastels, de l'ambiance cuivre et vapeur, j'ai beaucoup aimé les personnages du Professeur au roi Ludwig, de Séraphin et sa nouvelle bande des Chevaliers de l'Ether. J'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures !
A lire et à partager !
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J’ai été séduite par la qualité de l’album et la finesse des dessins auréolés d’une aquarelle raffinée. Je n’ai pu que céder à la tentation de posséder ce livre aperçu et feuilleté chez mon libraire. Après l’avoir parcouru quelque peu, je me suis rappelé à quel point il serait difficile de rendre ces impressions visuelles sur liseuse ou tablette. J’ai beaucoup apprécié me plonger dans un tel dépaysement.

Nous suivons les aventures de Séraphin et de son père qui tentent d’atteindre l’éther : fluide subtil supposé remplir l’espace au delà de l’atmosphère terrestre (CNRTL). Alex Alice, l’auteur, se pose en héritier de Jules Verne et nous propose un réel récit d’aventures aux riches rebondissements ! Appréciant moi même beaucoup l’univers de l’homme aux vingt mille lieues sous les mers, je n’ai pu être que conquise par cette aventure profondément humaine mais aussi singulièrement scientifique.

N’ayant pas trop l’habitude de me plonger dans des BD j’ai été surprise par la rapidité de la trame narrative, les actions passent parfois les unes aux autres un peu trop rapidement à mon goût, j’aime prendre le temps de m’imprégner des actions, des impressions des personnages ; cela est cependant largement compensé par la richesse du scénario ainsi que par la qualité des dessins, ces derniers sont en fait mon vrai coup de coeur, c’est un réel plaisir des yeux !
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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En cette fin de XIXème siècle ; l'industrie est à son apogée et toutes les frontières, tant géographiques que politiques prêtent à l'aventure.
Mais pour le jeune Séraphin, seule une conquête est digne d'intérêt : celle du ciel, de l'éther et de l'espace. Alors lorsqu'un mystérieux correspondant annonce à son père qu'il a retrouvé le carnet de vol de sa mère, disparue un an auparavant, et leur donne rendez-vous en Bavière, Séraphin y voit la chance de sa vie de réaliser son rêve. À la cour du roi Ludwig, en compagnie de Hanz et Sophie, Séraphin voit son rêve devenir réalité.
Initialement paru en trois journaux d'actualités, « Le Château des étoiles » est tout simplement magnifique et incontournable. Des dessins léchés, des tons pastels très doux : le récit de Séraphin est un vrai plaisir visuel. Les planches, proches de la peinture à l'aquarelle, mixent parfaitement paysages romantiques et rigueur technique. Les dessins de machines volantes sont à couper le souffle, tant ils sont précis et détaillés, mais n'alourdissent en rien la narration et l'aventure.
Une série à suivre, jusqu'au bout du ciel !
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Quel petit bijou ! le travail fourni tant sur le fond que sur la forme est tout simplement époustouflant. La première de couverture sublime n'est pas sans rappelée avec délice les éditions de Jules Vernes dont l'auteur s'inspire. Chaque planche est truffée de détails, les dessins à l'aquarelle et la finesse des traits réalistes font de cette bande-dessinée un chef d'oeuvres. J'ai passé un temps fou à contempler chaque case. le style est tout simplement incroyablement.

Et le récit n'est pas en reste. Une grande aventure fantastique dans un cadre spatio-temporel bien concret. Les faits historiques et certains personnages ont bel et bien existé et les hypothèses scientifiques sont réelles. Pour cela, l'auteur a planché (admirez le trait d'esprit) sur des documents de l'époque et a même visité des lieux pour les rendre les plus crédibles possibles.

Un savoureux mélange d'aventure, d'histoire, de science et de fantastique avec des personnages attachants ou détestables comme on les aime.
Et c'est avec plaisir et étonnement que le récit commence dans le Nord, ma région. J'ai donc pu admirer la gare de Lille telle qu'elle était à l'époque.

C'est un gros coup de coeur pour cette bande-dessinée que je recommande. Merci lauwie pour cette belle découverte.
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1869. Après la disparition de sa mère dans une tragique expérience scientifique, Séraphin Dulac et son père sont invités en Bavière. Là, ils découvrent que le jeune roi Ludwig se passionne pour la conquête de l'espace. Mais cette technologie intéresse d'autres personnes mal intentionnées.

Cette chronique est spéciale puisqu'il est question des trois éditions publiées sur cette première partie. Pour ceux qui ont lu les gazettes, ils savent tout le bien que je pense de cette réalisation (sinon reportez-vous aux chroniques des gazettes 1 et 3).
Entre mai et juillet fut publié les gazettes, contenant les chapitres du premier volume. Premier avantage, mais pas des moindres, c'est d'avoir les premières images cinq mois en avance (pour la première gazette) et en grand format (29×42). Un format qui permet en lisibilité totale ! Tour à tour verticales puis horizontales, le petit nombre de cases embrassent les pages. La narration est dynamisée, l'enchaînement des cases est idyllique. En plus du récit, l'auteur Alex Nikolavitch ajoute des textes historiques, tandis que d'autres sont de sa composition. L'ensemble des gazettes permet d'avoir l'intégralité de l'oeuvre à bas prix (moins de 10 euros), avec des couvertures inédites. L'histoire, pensée comme une récit feuilletonesque, trouve sans doute sa meilleure édition ici.
L'édition standard permet d'avoir l'intégralité du récit. Imprimé sur du papier de qualité, les couleurs ressortent. Les lecteurs attentifs s'apercevront que des détails ont changé (des traits sont gommés, la pagination n'est pas la même, le remplacement de certains titres) par rapport aux gazettes. Ces détails permettent d'avoir un produit fini, adéquat pour l'album, mais on peut regretter le côté "test" de la gazette, tout comme les textes d'Alex Nikolavitch qui ne paraîtront dans aucun volume relié. L'objet en lui-même est magnifique. de format 24×32, la couverture alterne les parties vernies, donnant au toucher une sensation de relief. Cette sensation fera penser aux volumes cartonnés de Jules Vernes édités par Pierre-Jules Hetzel. La couverture intérieure n'est pas anodine. Les losanges azur et blanc sont le symbole de la Bavière, le cygne est l'animal héraldique de la famille royale, mais le blason n'est jamais représenté ainsi. Personnellement, je trouve qu'il se rapproche du blason de la Syldavie (pays fictif dans l'univers de Tintin). Cette déclinaison du blason à l'infini fait penser à nos livres d'enfance.le_chateau_des_etoiles-gf_01-alex-alice
La troisième version n'est pas la moindre puisqu'il s'agit de la version grand format (29×38). Si on retrouve la version standard, la couverture est différente. Les recherches graphiques sont nombreuses et expliquées. Une interview permet d'imaginer les coulisses de l'oeuvre (pourquoi, les références, la construction de l'univers). Nadia Gilbert rapporte "qu'ils n'ont pas voulu que le contenu du grand format soit le même que les journaux". Ce magnifique objet est un tirage unique.

Après avoir décortiqué les trois éditions, il est difficile de choisir. Chaque lecteur trouvera son bonheur, qu'il soit amateur de bande dessinée ou pas. Rappelons qu'Alex Alice a voulu revenir sur une bande dessinée pour TOUS. Les différentes générations liront avec plaisir cette oeuvre où l'auteur s'essaye, avec succès, à la couleur directe et à l'uchronie (à partir d'un point de l'Histoire, on diverge vers un récit imaginaire. Ici, l'éther existe). c'est un grand récit romantique où l'esprit du merveilleux scientifique ("ancêtre" de la science-fiction) règne. Saluons le travail éditorial de Rue de Sèvres. Depuis Angoulême 2014, la maison d'édition montrait quelques pièces (maquette de scaphandre, d'aéronef, etc), avant que les premières images n'appairassent et qu'enfin, la première gazette arrive entre nos mains fébriles. Un beau récit illustré superbement, en attendant 2015, pour la suite.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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1868 : une pionnière de l'aérostat disparaît à 13.000 mètres d'altitude en tentant de prouver la possibilité de "l'éther" comme carburant. Un an après, son dernier message parvient mystérieusement à sa famille, mari et enfant…
J'ai vraiment beaucoup aimé les dessins d'Alex Alice, un auteur semble-t-il fasciné par l'espace, par le 19ème siècle et probablement par Jules Verne aussi. Son prototype d'aérostat n'a rien de réaliste : c'est une machine de théâtre, tout comme le Nautilus du capitaine Nemo. Mais on n'en a pas moins de beaux croquis et des plans de construction tout ce qu'il y a de plus détaillés (mais n'essayez pas ça chez vous).
L'intrigue est passionnante aussi, les personnages attachants avec même l'apparition de figures historiques telles Louis II de Bavière et Sissi.
Challenge Bande dessinée 2023
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C'est une belle aventure que ce #chateaudesétoiles. L'histoire m'a fait penser à Jules Verne et son #delaterrealalune. Mais c'est une oeuvre originale avec une intrigue romanesque bien maîtrisée. La jeunesse de trois des principaux personnages en fait une BD accessible aux plus jeunes. le sujet bien développé et à connotation scientifique ravira également les adultes. Les dessins sont tout en finesse. Les couleurs pastel ajoutent un effet féerique, à mon sens, qui rehaussent l'atmosphère du voyage dans les airs.
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Bande dessinée uchronie c'est-à-dire un XIXeme siècle où la conquête spatiale aurait commencé avec un siècle d'avance.
En 1868, Séraphin part à la recherche de sa mère disparue un an auparavant après un voyage en ballon. Ses aventures le mènent dans les châteaux de Louis en Bavière. le roi est à la fois passionné par les légendes germaniques et par la science puisque dans son château se construit un engin spatial à éther (substance dont on pensait au XIXème siècle qu'elle remplissait l'espace).
Un espion à la solde de la Prusse de Bismarck le poursuit.
La science est mêlée aux légendes, au merveilleux dans un univers graphique hommage à Jules Verne (steampunk), Révolution industrielle, aquarelle et hommage à l'univers imaginaire du roi de Bavière, traits de manga dans le personnage de Séraphin. Un voyage dans de multiples univers.
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• Cet avis ne concerne que le tome 1 du récit « le Château des étoiles, Intégrale 1 : La conquête de l'espace (1/2) » de Alex ALICE au dessin comme au scénario. Une BD française !

Publié chez Rue de Sèvres.

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi de lecture de BD de Babelio, cherchant une BD édité chez Rue des Sèvres (que je ne connaissais pas) dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Rien qu'en regardant la couverture, je sentais qu'on partait sur quelque chose d'intéressant, malgré l'adage qui dit qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, celle-ci n'a pas mentis.

• Que ce soit au niveau du dessin, des personnages ou de l'histoire en général tout rappel un style très Jules Verne, la couverture aussi d'ailleurs rappelle énormément cette inspiration. Et qui dit Jules Verne, dit grand récit d'aventure, d'exploration et de découverte.

• le dessin est magnifique, vraiment. On a l'impression d'être plonger dans un rêve continu, les traits sont doux, très soignées, avec des décors incroyable. Les personnages sont eux aussi très beaux, avec des visages très expressifs sans en faire trop, tout cela s'accordant parfaitement à l'histoire. le style du crayonné aquarelle utilisé ici est parfait pour chaque utilisations.

• Pour ce qui est du scénario justement, celui-ci se prête totalement à la rêverie et au voyage. Qui n'a jamais rêvé un jour de savoir ce qui se passait au dessus de nous étant enfant ? de découvrir un monde incroyable, nouveau..
L'histoire se passe à une époque où ces rêveries était encore plus fortes, dans un espace encore jamais visité, seulement fantasmé par les hommes et les femmes du XIXéme siècle (dix-neuvième siècle correspond aux années 1800+ pour ceux qui ont plus de mal avec ce genre de date ^^). Cette uchronie offre des perspectives sans limite aux lecteurs, dans une époque où il est plus difficile d'imaginer des mondes inconnus de l'homme, dans une réalité où la course à l'information est devenu omniprésente.

• Et comme dit plus haut, Alex ALICE à travailler sur le scénario et le dessin.. et aux vu du niveau de la prestation, on a affaire à une personne très talentueuse !

• En résumé, de très bons personnages, de très beaux dessins et une première partie de série qui offre une très bonne introduction, nous promettant une superbe aventures. J'ai hâte d'en connaître la suite !
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Le Château des étoiles est un magnifique produit. J'avais eu la chance de posséder une première édition en version "journal" et, en plus d'être original, c'était bien fichu. Belle édition, papier solide, articles "d'époque", couleurs éthérées...

Esthétique à part, le Château des étoiles est une bande dessinée uchronique, pas si éloignée de la réalité historique mais que Jules Verne aurait pu scénarisé par exemple. Amateur de steampunk, clairement, il y a quelque chose ici qui me touche. On ne retrouve pas de grosse machine à vapeur (le train, ça compte ?), pas d'avion à charbon mais des inventions basées sur le dirigeable, à la mode dans ces années-là.
L'éther, très présente dans la physique de ce XIXe siècle, est clairement une touche remarquable.
A côté de cet aspect SF, la BD propose trois lignes directrices : la recherche de la mère de Séraphin et l'intérêt scientifique, le projet mystérieux du roi de Bavière et la géopolitique avec les Prussiens, les Autruchiens. A ce propos, c'est bien plaisant de voir vivre des figures historiques tels que Sissi ou Bismarck.
Pour finir, la belle patte évasive de Alex Alice rend la lecture souvent contemplative, tellement les dessins sont beaux et les maquettes précises et pointilleuses.
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