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4,24

sur 643 notes
Un vrai petit chef-d'oeuvre, une couverture attirante, un scénario simple mais prenant, et surtout une superbe qualité de dessin dans un style aquarelle...
Vraiment une BD qui plaira à tout le monde au grand comme au plus jeune et amateur ou non du genre.
Vivement le tome 2!!
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Vraiment le château des étoiles constitue un magnifique diptyque qui rend hommage autant à hayao Miyazaki pour la patte graphique, qu'à jules Verne pour l'esprit, et encore que Miyazaki est aussi en quelques sorte un héritier spirituel de l'auteur français.
C'est aussi un récit qui rappelle les romans et films de science fiction d'un autre âge que certains considèrent encore affectueusement comme l'âge d'or du genre.
C'est un récit qui nous réapprend à nous émerveiller des fantasmes et des rêves de conquêtes spéciales.
Aborder en 2015 une oeuvre de science fiction avec les codes des romans de Sf de fin du 19 eme et début 20 eme siècle est osé, étonnamment cela fonctionne très bien, bien au contraire cette apparente naïveté offre au récit un aspect poétique et mythologique que des récits plus "moderne" n'arrivent que très rarement à atteindre.

Si le château des étoiles ravive avec nostalgie le cinéma de Georges Mélies ou bien l'épopée du Baron de Munchausen de Rudolf Erich Raspe (superbement porté à l'écran par Terry Gilliam), il en reste une oeuvre à part que l'on doit une nouvelle fois à Alex Alice qui signe après Siegfried une oeuvre majeure du neuvième art.

Quel que soit la capacité de l'auteur à se renouveler et à surprendre il parait assez difficile d'imaginer que la suite des aventures de ces héros pas comme les autres "les chevaliers de Mars" , héroïques témoins privilégiés d'une époque bénie par les rêveurs et les conteurs, ne constitue pas d'ores et déjà l'un des évènement Bd les plus important à venir..
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Du steampunk de fort belle facture, entre Jules Vernes et Hayao Miyazaki. Bien que "entre" puisse laisser penser que l'on est "en-dessou", ce qui n'est absolument pas le cas. En ce qui me concerne, Alex Alice se hisse au niveau de ses prédécesseurs.

La couverture laisse en effet peu de doute. L'exploration de l'éther dans la seconde moitié du XIXè siècle avec un côté dystopique fort bien assumé.

On démarre avec un drame... Claire Dulac, la mère de Séraphin s'envole pour la stratosphère afin de découvrir l'éther et de le maîtriser. Hélas, elle ne reviendra pas.

Un an plus tard, un courrier adressé au père de Séraphin signale que le carnet de bord de la mère de Séraphin a été retrouvé. Et on convie l'ingénieur en Bavière, convoitée par Bismarck dont les visées expansionnistes ne sont plus à décrire. Lors de l'embarquement, en gare, on essaie d'intercepter le père de Séraphin qui embarque quand même vers la Bavière avec son fils. Séraphin a le temps d'entrevoir le personnage derrière cette interception ratée... Il le retrouvera dans le château du Roi de Bavière, car c'est bien lui qui est derrière cette convocation.

Lunatique et féru d'exploration, voulant lui aussi percer les secrets de l'Ether, le Roi de Bavière reçoit Séraphin et son père dans son château transformé en gigantesque atelier à ciel ouvert. Séraphin se noue d'amitié avec Hans et Sophie et démasquent l'espion à la cour même du Roi de Bavière... à la solde de Bismarck qui voit dans la maîtrise de l'Ether un avantage militaire considérable.

Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même les aventures de Séraphin qui va même rencontrer Sissi...

Cette BD est un ravissement. L'aquarelle fait des merveilles, et le découpage des planches est une vraie bénédiction. OK, il est parfois difficile de savoir où poser les yeux d'abord. L'aquarelle est peut-être un peu trop soft pour certaines pérpipéties qui nécessiteraient des accents graphiques plus forts. Mais il se dégage de l'ensemble une poésie enchanteresse qui charme et fascine (je parle pour moi...).

La conquête de l'espace a commencé, embarquez-vous.
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1868 - un groupe d'explorateurs un peu fous cherchent de l'éther. Pour cela ils utilisent une montgolfière : Claire arrive à 12900 mètres d'altitude et le détecteur trouve de l'éther! Mais un accident se produit et la montgolfière s'écrase : Archibald et son fils Séraphin se retrouvent seuls.
Un an plus tard, le jeune garçon est pourtant toujours obsédé par l'éther et rêve de ses propriétés. Archibald a repris son travail d'ingénieur jusqu'à l'arrivée d'une lettre étrange : une sorte de convocation pour récupérer le carnet de bord de Claire. Direction la Bavière et le roi Ludwig!
Mais un moteur à éther signifierait un grand pouvoir pour celui qui le possède et celui-ci attire donc les convoitises.
Une grande aventure s'annonce pour le deuxième tome lorsque le roi est obligé de s'enfuir à bord de l'éthernef !
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Voici une bien belle découverte. J'ai de suite été séduite par les couvertures de cette série, aussi bien dans son édition simple et que « deluxe » et par l'ambiance qui en ressortait, mélange de romantisme et de découverte. L'intérieur est tout à fait à la hauteur. J'ai beaucoup aimé tout l'univers créé par Alex Alice qui se rapproche énormément de Jules Verne et de Miyazaki dont il semble s'être inspiré. Cela donne une ambiance très douce et mélancolique à l'oeuvre, propice à la rêverie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les éditions Rue de Sèvres ne se moquent vraiment pas de leurs lecteurs. L'objet-livre en lui-même est magnifique : une belle couverture cartonnée, texturée, de magnifiques illustrations sur papier glacé… Rien que pour avoir le plaisir d'avoir un tel petit bijou entre les mains, il faut l'avoir.

Venons en maintenant au plus important : l'histoire. Très prenante, un peu folle mais tellement réaliste. La mère de Séraphin a un rêve : découvrir l'éther. Malheureusement, alors qu'elle touchait au but, elle disparait, laissant derrière elle son fils et son mari. Un an plus tard, ces derniers reçoivent une lettre les invitant à venir prendre connaissance du carnet de bord de la disparue. Ils arrivent enfin à destination après un voyage mouvementé et semé d'embûches. Et c'est là que la véritable aventure commence… la conquête de l'espace.

L'histoire est originale et intéressante… mais elle ne serait rien sans les fabuleux personnages qui l'habitent. le trio principal, composé exclusivement d'enfants, est dynamique et attachant. Ils fouinent, découvrent un complot et tentent de le contrecarrer. L'univers dans lequel se déroule l'action est envoûtant, presque féérique. A tout cela s'ajoutent de belles illustrations. le trait est précis et vivant, les couleurs douces et harmonieuses. Un plaisir pour les yeux !

En conclusion, une bande dessinée qu'il faut découvrir, elle a tout pour elle ! L'histoire est originale et ensorcelante. Les personnages principaux sont attachants et vifs d'esprit. Les illustrations sont, quant à elles, magnifiques. Et enfin, l'objet-livre est superbe !

Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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J'ai reçu cette BD en Service Presse dans le cadre du festival Quai des Bulles. Je tiens à remercier l'éditeur Rue de Sèvres et Gilles Paris pour cet envoi.


Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à brosser les gens dans le sens du poil, même lorsqu'il s'agit de SP. Alors, n'allez pas croire que ce que je dis sur ce titre est une forme de lèche-botte : cette BD est géniale !
C'est bien, c'est bon, c'est… Zut, Alice, ça ne rime pas… Bref…


J'avais découvert Alex Alice avec sa trilogie sur Siegfried et la légende de l'anneau des Nibelungen. J'avais adoré son style de dessin. J'étais donc ravie de retrouver son trait. Et sur cette histoire, quel dessin ! Tout à l'aquarelle avec un aspect coloration direct sur les traits au crayon rouge. Je sais que cela ne doit peut-être pas plaire à tout le monde, mais d'ordre personnel, je trouve que ces techniques donnent de la force aux illustrations et de l'expressivité aux personnages.

Je ne me lasse pas d'observer chaque case de chaque page, encore et encore à la recherche des détails, des petites différences entre le crayonner et le rendu final.

Si je devais faire un reproche, c'est la ressemblance de certains personnages de ce récit avec ceux de Siegfried. Séraphin et le roi de Bavière ne sont pas sans rappeler le héros germano-scandinave et les demoiselles à la Walkyrie.

La couverture de l'ouvrage est aussi sublime. Elle rappelle de vieilles publications. le touché tissu de cette couverture est très agréable et donne l'impression d'avoir un livre ancien dans les mains.


Et si la conquête spatiale avait commencé en 1869 grâce à l'éther ? Voilà ce que ne nous propose cette histoire, mêlant les sciences à la Jules Vernes, Histoire ainsi que contes et légendes.

Pour son scénario, l'auteur a très bien travaillé son sujet. J'avoue que j'ai beaucoup apprécié l'utilisation de l'esprit romantique de Ludwig II de Bavière (dont vous connaissez tous le château « disneyland »), les ambitions de la Prusse et de Bismarck ainsi que l'avancé des sciences avec la révolution industrielle. le tout donne un résultat digne du meilleur steampunk tout en restant simple et travaillé.


Le récit est bien ficelé, avec de l'action. Une histoire que tout enfant, ou grand enfant voudrait vivre ! Rarement une histoire m'aura autant fait vibrer depuis « 20 000 lieues sous les mers » de Jules Verne.

L'ensemble est ponctué d'humour, que ce soit dans les bons mots ou dans les situations. Un véritable plaisir.

Mais la fin… J'ai cru mourir. Comment peut-on couper le récit à ce moment-là ? Et dire qu'il va falloir attendre l'année prochaine pour lire la suite.





Les personnages sont très attachants, quels qu'ils soient. L'auteur s'est attaché à éviter les stéréotypes même si certains, comme Hans le bon petit bavarois, ne sont pas dépourvus de référence. J'ai beaucoup apprécié le père de Séraphin, Archibald : sévère, mais juste, il sait écouter son fils et se fait homme d'action quand il le fait. Nous sommes loin de l'image du professeur aveuglé par son travail et incapable de tout « exercice physique quelconque ».

Ludwig de Bavière m'a aussi beaucoup touché. C'est un rêveur…

Ce qui pourrait être le plus gros reproche de cette BD viendrait des personnages féminins. Bien que Sophie soit une jeune femme dynamique, la tête sur les épaules et très audacieuse ; que Marie, la mère de Séraphin soit une aventurière ; et que Sissi (si si, je vous jure qu'elle est là, ha ha ha) fasse preuve d'un charisme étonnant et d'un caractère plus trempé que l'image habituelle, ces dernières restent dans des rôles secondaires. À la fin de ce tome, Sophie se retrouve bien seule face à Séraphin et son père, à son jeune demi-frère Hans et au roi de Bavière. le complexe de la Schtroumpfette guette le tome 2.

Mais bon, ces personnages féminins restent malgré tout très bons et j'avoue que Sissi m'a vraiment surprise.



Il est évident que cette histoire propose de très nombreuses références à d'autres oeuvres. le personnage de Hans, par son design aussi bien que son génie, n'est pas sans rappeler certains personnages de Miyazaki ou encore de Matsumoto.

Je mettrais aussi ma main à couper que les références à Verne sont très nombreuses, mais ayant lu uniquement « 20 000 lieues sous les mers » et « Michel Strogoff », je serais bien incapable de vous dire lesquels.

On remarquera aussi les clins d'oeil à Hergé, aux légendes arthuriennes, à Wagner et à ses opéras (et de fait à la précédente trilogie d'Alice), à la légende du Chevalier au Cygne, à une nouvelle de Poe (dont le titre m'échappe).



Un dessin sublime, une histoire construite et bien ficelée, des personnages attachants et drôles… Un récit d'aventures comme j'aimerai en lire plus souvent. Je ne peux que vous recommander très chaudement cette BD !

Si vous avez les moyens, je ne pourrais que vous conseiller d'essayer d'acquérir la version grand format. Je pense que pour le dessin, ce ne doit être que du bonheur !

Un coup de coeur !

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Je ne suis pas une spécialiste de BD mais là, j'ai été bluffée.
D'abord, le graphisme est magnifique: tout en aquarelles dans les tons bleus. Rien que les images sont un voyage.
Ensuite l'histoire: Nous sommes en 1869, Séraphin a perdu sa mère, disparue en ballon alors qu'elle menait des recherches sur l'éther. Un messager mystérieux prétend avoir retrouvé son carnet de bord et les convie en Bavière. A la gare, Séraphin et son père sont victimes d'une tentative de kidnapping. Apparemment, les recherches sur l'éther en tant que source d'énergie, font l'objets de nombreuses convoitises. le Château des étoiles, c'est surtout le croisement de plusieurs univers: l'émulation scientifique des "années Jules Verne", la compétition géopolitique entre les différentes nations européennes, la montée en puissance de la Prusse et le romantisme wagnérien. A lire à tout âge.
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Et voilà, encore une BD que je viens de terminer. Et celle-là, pfiou, j'ai adoré ! J'ai rarement lu du steampunk, je ne suis même pas sûre de pouvoir vraiment définir ce genre. Enfin, si, mais de là à affirmer que le Château des étoiles entre dans cette catégorie… je n'en suis pas certaine.

Dès que j'ai commencé, je me suis dit « bon sang, qu'est-ce que c'est encore que cette histoire d'Ether ? » et puis, je me suis mis dedans, et je n'en suis ressortie qu'après avoir tourné la dernière page. Si vous lisez mes critiques régulièrement, vous avez pu voir que j'aimais beaucoup Jules Verne. Il se trouve que cette BD, de par son scénario, me fait beaucoup penser à cet auteur. Tout ce côté Ether, voyage dans l'espace (avec un ballon !), alors que nous sommes à l'époque de Ludwig de Bavière et l'impératrice Sissi ! Ca a un côté un peu fou, ça fait penser à des rêves d'enfants.

J'ai beaucoup aimé aussi les dessins. Je ne suis pas artiste, je n'y connais pas grand-chose, mais ça me fait penser à de l'aquarelle. Ca donne un côté un peu vaporeux aux illustrations, qui, d'ailleurs, colle très bien avec le scénario. J'ai également beaucoup apprécié cette façon que l'auteur avait de différencier les dialogues et les descriptions. Oh et je voudrais vous parler de la couverture aussi, magnifique ! Elle contribue d'ailleurs à me faire penser à du Jules Verne. On dirait une version bleue des couvertures réalisées par les éditions Hetzel.

Une BD fort sympathique donc. J'ai hâte de lire le tome 2 ! Je veux savoir si Séraphin et ses compagnons réussiront à atteindre l'Ether.
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Cet ouvrage nous fait pénétrer dans un monde fantastique aux couleurs formidablement travaillées. C'est un moment hors du temps qui rend le-a lecteur-rice captif-ve d'un univers mélodieux, rythmé et suffisamment attrayant pour accrocher les yeux sur les planches aquarellées, du début à la fin. le scénario n'est pas des plus originaux mais est étudié afin de faire planer le mystère et donner l'envie de poursuivre l'aventure au fil des prochains tomes. J'acclame la scénographie, fors de ce que peut être publié habituellement. C'est une très belle découverte !
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