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J'ai lu ce livre dans le cadre du "Festival en pays rêvé", et je suis bien contente car autrement je ne l'aurais pas lu car ce n'est pas mon genre littéraire habituel.
Pour moi, martiniquaise, Marijosé Alie est un peu l'équivalent de Claire Chazal: la journaliste de la télé, qui a présenté le journal du soir (sur la première chaîne locale) pendant une bonne partie de mon enfance et de mon adolescence. C'est une telle personnalité pour moi qu'au début de ma lecture, j'avais du mal à laisser s'effacer son image au profit de son texte. Mais rapidement le basculement s'est fait, j'ai oublié l'autrice pour me laisser emporter par ses mots.
La première chose que j'ai notée c'est une plume magnifique, un style bien à elle, poétique, imagé, avec parfois des petites pointes d'humour. J'ai grandement apprécié.
Ensuite j'ai beaucoup aimé la double temporalité et ce voyage au temps de la Révolution française qui est une époque que j'ai rarement visitée dans les romans.
Quant à l'époque contemporaine, je n'aurais jamais cru apprécier une histoire qui parle de gens que j'évite de croiser dans les rues, entre les errants, les fous, les prostituées... mais justement on entre en empathie avec ces personnes dans ce récit, et on voit que même dans les lieux les moins recommandables on peut faire des belles rencontres humaines.
Mine de rien, ce roman a pas mal de suspense, puisqu'on ne sait qu'aux toutes dernières pages, la raison pour laquelle Soraya erre ainsi dans les rues de Paris alors qu'elle est issue d'un milieu social aisé. Et la fin m'a scotchée, je dois dire que je m'y attendais pas. Une fin surprenante et impactante.
Je crois que ce roman va rester quelques temps avec moi, je ne l'oublierai pas de si tôt. Et ça, c'est le signe d'une excellente lecture.
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Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Une semaine et un jour qui m'a été gracieusement envoyé par les éditions Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne fais pas y aller par quatre chemins et me montrer honnête d'emblée de jeu : je m'attendais à ce que ce roman soit un véritable coup de foudre. En effet, en lisant le résumé de ce livre, j'escomptais une intrigue renversante nous dressant le portrait bouleversant de deux femmes séparées par un fossé historique mais qui se retrouvent dans la sincérité et l'ardeur de leurs coeurs battants à l'unisson sous le poids d'un mystérieux et insondable chagrin dont la nature nous serait révélée au cours du récit.

C'est à tout le moins ainsi que l'on m'avait vendu ce roman et je m'y étais donc plongée la tête la première dès que je l'avais reçu. Et si effectivement, le corps de l'ouvrage correspond à ce que je viens de vous décrire, ce n'est cependant pas comme cela que je l'ai ressenti. Pour être franche avec vous, je suis restée en surface de ce livre pendant l'essentiel de ma lecture. J'avais beau plus ou moins comprendre les messages que l'autrice souhaitait me faire passer et effleurer du doigt les émotions qu'elle désirait que j'éprouve au fur et à mesure que les tourments des vies de Céleste et Soraya m'étaient dévoilés, j'étais purement et simplement incapable de me sentir impliquée dans leur quête d'émancipation et d'amour sans entraves pour l'une et de reconstruction pleine et entière du coeur et de l'âme pour l'autre.

C'est comme si une barrière, une glace sans tain me séparait des divers personnages et m'empêchait de véritablement percevoir leurs couleurs, leurs aspirations, leur chagrin et leur être intrinsèque entre autres choses. En tout cas, c'est là la très désagréable impression que j'ai eu tout du long : celle d'être simple spectatrice d'un vaste théâtre, d'un chaos colossal au sein duquel je n'avais pas le moindre petit rôle ni une quelconque influence ou importance. Or, nous serons tous d'accord pour dire qu'un livre ne peut pas vivre sans son lecteur, auquel cas il reste à tout jamais figé dans une certaine torpeur sans que notre mémoire tienne bien longtemps rigueur ne serait-ce que de son existence.

Très sincèrement, cela m'embête fortement d'émettre une chronique aussi négative et brouillonne sur ce livre, car d'une part, je ne suis pas un être dénué de sensibilité et j'aurais de tout coeur souhaité que le sort de Céleste, Soraya, Denis, Rama, Olga et tous les autres m'importe plus que cela, je vous le dis sans mentir. D'autre part, la plume de Marijosé Alie, que j'ai découverte ici, a été à mes yeux une authentique révélation : virevoltante, lumineuse même dans la plus poisseuse des noirceurs humaines, absolument exquise en tout point, je regrette qu'à mon sens, la puissance rayonnante de la forme ne s'accorde résolument pas à la faible intensité et résonance qu'a eu de mon côté le fond ici.

Pour conclure, il m'a définitivement manqué bien plus qu'un bénin "petit quelque chose" pour qu'Une semaine et un jour soit l'épopée transcendante que j'escomptais vivre. Je réalise que j'attendais sûrement trop de ce livre, voire radicalement autre chose, mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas été transportée ou ébranlée comme je l'aurais voulu par cette lecture. Je ressors extrêmement frustrée, déçue, honteuse, avec la sensation démangeant d'être passé à côté de quelque chose et un goût fort amer d'inachevé et de confusion aux lèvres. Néanmoins, je ne baisse pas les bras : il me reste en effet le convoi de Marijosé Alie à lire et, au vu de l'écriture enchanteresse de cette dernière, je compte bien lui laisser une seconde chance !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Soraya marche dans les rues de Paris ; elle erre comme peuvent errer les gens qui ont tout perdu
ou qui se sont perdus eux-mêmes. Elle n'a qu'un sac sur le dos et un vieux cahier qu'elle ne quitte pas. Elle a certainement eu une autre vie avant ; ses manières sont trop belles, son porte-monnaie trop plein. Alors quoi ? Qu'est-ce qui la pousse à vivre dehors, à écumer les chambres d'hôtel minables, à suivre cet homme étrange qui parle aux morts ?
Et pourquoi ce vieux cahier qu'elle ouvre dès qu'elle le peut et qui semble être le seul à pouvoir l'apaiser ? Qui est donc cette Célestine qui a traversé les océans pour arriver à Paris durant l'hiver 1788, alors que le froid sévit et que la Révolution française se prépare ?

Ce roman met à l'honneur 2 femmes à 2 époques bien différentes : les prémices de la Révolution française et l'autre maintenant. Mais elles parcourent leurs errances dans les mêmes rues parisiennes. L'auteur a pris soin de changer la police selon l'héroïne et cela permet une plus grande clarté dans ce roman.
Soraya, qui vit au 21è siècle erre telle une âme en peine mais je n'ai pas compris ce qu'elle cherchait réellement...
Céleste est une jeune fille de bonne famille dont le père notaire participe aux évènements politiques pré révolutionnaires.
J'ai plus aimé la partie de la vie de Céleste que celle de Soraya, qui pour moi reste très décousue. Je n'ai pas adhéré au style de ce roman, à sa construction, au personnage de Soraya et de sa "démence": pourquoi tant d'hôtels, pourquoi une telle fuite, qui est cet homme au chapeau noir?
Bref, malgré une plume bien faite, je n'ai pas adhéré à ce roman...
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Deux femmes à presque 300 ans d'intervalle à Paris, Marie-Célestine dite Céleste, 15 ans en 1789 et Soraya en 2015, reliées par le journal écrit par la première, grande aïeule de la seconde qui le lit avec avidité. Paris dans lequel vit Céleste est en proie aux violences de la révolution et celui de Soraya en proie aux violences d'un islamisme meurtrier. Elles sont non seulement liées par les liens du sang, par la violence de l'environnement mais aussi par le destin tragique que chacune subira.
On passe de Céleste à Soraya à chaque chapitre ce qui accentue ce lien, le parallèle de leur destin; cette alternance maintient un certain suspense sur le devenir des deux femmes.
L'évolution de Céleste, arrivée des Antilles avec son père, pour soit-disant guérir une maladie qui lui interdit de se mettre au soleil, est intéressante car on la voit progressivement passer de l'état de jeune fille à celui de jeune femme avec les convulsions de la Révolution française en arrière-plan, la problématique de l'esclavagisme et de la place des femmes dans la Révolution avec la célèbre figure d'Olympe de Gouges. Celle de Soraya l'est beaucoup moins ; elle erre dans Paris, d'hôtel miteux en rencontres improbables avec des êtres cabossés par la vie comme elle mais qui lui offre quelques moments d'humanité; certains personnages apparaissent sur quelques pages puis disparaissent sans que l'on sache vraiment ce qui les relie à Soraya. Elle est sous l'emprise d'une douleur physique et morale que seule la lecture du journal Céleste apaise un peu. On ne découvre que dans les toutes dernières pages ce qui la détruit, trop tard pour s'attacher à elle même si le drame qui l'a frappée prend aux tripes.
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Une femme qui marche dans Paris et se pose au gré de l'instant. Une jeune fille des îles qui découvre la même ville loin des cieux ensoleillés où elle a vu le jour. le même lien: celui du sang. Trois siècles les sépare. Quelle est leur histoire? Qu'est-ce qui pousse Soraya à arpenter les rues de Paris et à dormir dans des hôtels glauques? Pourquoi s'inflige t-elle cela? Quel est le secret de ces deux femmes?
La vie de ces deux femmes, Céleste et Soraya, est faite de secrets. de secrets qui obnubilent leur quotidien. L'une vit la fin d'une époque. L'autre subit la sienne. Pourquoi? Elles semblent fuir quelque chose. Mais quoi? de quelles souffrances sont-elles les dépositaires? Pourquoi elles? Deux femmes à la dérive dans une société engluée dans ses propres soucis. Dans sa propre violence. Elles sont liées par le sang. Par leur solitude. Par leur fuite en avant. A la recherche de quelque chose qu'elles ignorent. Mais qu'elles recherchent fébrilement.
Une aventure qui se déroule au fil des pages. Au fil du temps. Sur deux temps. Comme une valse bancale. Que leur réserve le destin? Au fil des mots, nous découvrons la détresse de deux femmes. Une peine immense. Sans fin. Des femmes qu'une situation trop difficile a jeté sur les chemins du désespoir. A la recherche d'une bouée à laquelle s'accrocher. Pour ne pas sombrer. Pour ne pas ouvrir la porte à la folie. Pour ne pas baisser les bras et fuir la vie. Se retrouveront-elles? Pourront-elles faire face?
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L'autrice nous conte ici l'histoire de deux femmes d'une même famille, à deux cents ans d'intervalle. de nos jours, nous suivons Soraya, en pleine confusion mentale, qui erre inlassablement dans les rues de Paris en proie à une intense souffrance, dans une fuite en avant dont nous ignorons la raison.

Et, à la veille de la révolution, nous suivons Céleste, tout juste arrivée à Paris, obligée de s'exiler dans la capitale à cause du trop fort soleil antillais qui endommage sa peau.

Deux histoires bien distinctes et qui ne se répondent pas, c'est ce qui m'a le plus déroutée. Autant celle de Céleste est facile à suivre et peut être passionnante, autant celle de Soraya finit par lasser car page après page, kilomètre après kilomètre, la protagoniste en est toujours au même point.

Que lui est-il arrivé ? Elle se refuse d'y penser, de se confier et j'ai fini par m'y désintéresser tout à fait et ce n'est que dans les ultimes pages que j'ai compris cette femme à la dérive et que j'ai été touchée par elle.

J'ai, en revanche, beaucoup aimé la trajectoire de Céleste, sa personnalité attachante, et le contexte historique dans lequel elle évolue, les personnes qu'elle côtoie et l'histoire d'amour qu'elle vit avec Salim.

Quelle vie romanesque à souhait que celle de cette jeune fille de l'Ancien régime ! Avec elle, l'autrice aborde des thématiques intéressantes : la place des femmes dans la société, leur combat pour avoir le droit à la parole pendant la révolution française, l'esclavage dans les Antilles françaises et nous offre un tableau passionnant de la vie à Paris lors de l'hivers glacial de 1788, des prémisses de la révolution puis de son déroulement.

On y côtoie même Olympe de Gouges ! J'ai noté quelques anachronismes et je regrette que Mariejosé Alie n'ait pas davantage employé la manière d'écrire de cette époque mais j'ai pris beaucoup de plaisir avec Céleste, et rien que pour cela, je suis contente d'avoir lu ce roman même si je suis passée à côté de Soraya.

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Je remercie Agnès Chainot ainsi que l'auteure et les éditions HC pour ce service presse.
Je vous met les plus et les bémols s'il y en a :
Les plus :
- Les dates pour s'y retrouver
- La couverture et la couleur de la tranche.
- Les passages du cahier en italique
- Les aller retour entre présent et passé
Le bémol :
- Au début, les passages du caret était en italique puis en écriture normal, on s'y perds un peu
Nous faisons la connaissance en 1788 de Marie-Célestine surnommé Céleste par son père. Ils sont tout les 2 sur un bateau en partance pour Paris car Céleste aurait la maladie du soleil. Sa mère lui confie un cahier qui deviendra son journal intime où elle doit inscrire toutes ses émotions, elle a 15 ans. Sa famille possèdent une plantation et des esclaves. Nous faisons ensuite un bon dans le temps et nous nous retrouvons en 2015 ou Soraya a trouver le cahier de Céleste dans la vielle malle de son grand-père. Nous suivons 2 histoires à la fois, celle de Soraya et celle de Céleste à travers le fameux carnet.
J'avais apprécier la lecture car l'auteure a une belle écriture mais malheureusement je n'ai pas accroché, l'histoire avance tout doucement ce qui m'a bloquer et c'est dommage car l'histoire en elle-même est intéressante surtout que c'est la période de la révolution. Nous découvrons une jeune fille qui ne veux pas vivre enfermer dans une bulle mais qui rêve de liberté, de découvrir la vrai vie et l'amour. La couverture représente bien l'ambiance du livre.
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Une plume toute en finesse qui nous donne une double narration, celle de Céleste dont on suit l'histoire à travers un carnet et celle de Soraya de nos jours, qui elle a une histoire beaucoup plus confuse, on ne peut toutefois s'empêcher de continuer notre lecture pour savoir pourquoi elle erre comme ça et d'où elle vient ...
J'ai trouvé ces deux personnages très touchant et je n'ai pas vu le temps passer synonyme d'un bon roman 🤔☺️
La fin m'a laissez sans voix, c'est un contemporain doté d'une noirceur que j'ai pris plaisir à découvrir et je ne peux que vous le conseiller 😁👌
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Une semaine et un jour est un roman qui met en scène deux femmes. D'un côté, il y a Marie-Célestine qui pour la première fois quitte son île antillaise pour se rendre en France, à la veille de la Révolution de 1789. de l'autre côté, Soraya, sa lointaine descendante, qui erre de nos jours dans les rues de Paris pour échapper à quelque chose ou à quelqu'un.

En 1789, Marie-Célestine débarque à Paris avec son père. Elle va y côtoyer des figures historiques comme Olympe de Gouges. Elle découvre un monde au bord du chaos. Dans les rues, le peuple n'a plus rien à manger. L'hiver est terrible. La révolte gronde. L'auteure rend compte avec finesse et acuité cette période de l'Histoire qui a permis de tout changer en France. J'ai adoré cette partie car on suit Marie-Célestine dans le chaos le plus total, un chaos qu'elle va aussi connaître dans sa vie familiale qu'elle verra bouleversée et dans sa vie amoureuse. Ce changement historique c'est aussi le changement d'une enfant en femme. C'était passionnant!

J'ai tout aussi adoré le second récit qui met en scène Soraya. Seul un petit cahier la rattache à son ancêtre Marie-Célestine et lui permet de ne pas perdre pied. Soraya erre de rue en rue, d'hôtel en hôtel. Que fuit-elle? Pourquoi? On ressent la blessure intime de cette femme et je me suis posée énormément de questions, envisageant de multiples possibilités quant à son histoire. La fin m'a laissée pantoise, émue. Soraya va rencontrer toute une population laissée de côté à Paris: les fous, les prostituées, les travailleurs pauvres. Elle va se lier à tous ces exclus d'une certaine façon. C'était un récit bouleversant!

Je vous conseille vivement la lecture de ce roman émouvant et passionnant. La plume de l'auteure est une belle découverte, annonciatrice de jolies choses à venir…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Ne lisant principalement que des thrillers/polars, par son résumé, j'ai eu envie de le découvrir.
Je remercie donc Babelio et l'opération Masse critique ainsi que l'auteure. Nous faisons la connaissance de deux femmes vivant à Paris,
mais à deux époques différentes. Soraya, en 2015, que nous suivons, qui erre dans Paris,
un livre à la main, ayant appartenu à une lointaine ancêtre Célestine qu'elle ne quitte sous aucun prétexte.
Mais, hormis cela, on ne sait rien d'elle. Elle erre d'hébergements insalubres en endroits peu recommandables,
va même sous les ponts. D'un autre côté, nous avons Célestine (1788), quinze ans, fraîchement débarquée des îles, les Antilles plus précisément.
Elle y vient pour une maladie due au soleil, pour qu'elle soit guérie. Dans son livre, elle raconte sa vie avec son père et sa nanou ou plutôt toute sa misère.
On alterne les chapitres avec les deux jeunes femmes ! J'ai aimé lire ce roman,
j'ai été happée par l'histoire et je voulais savoir pourquoi Soraya s'était retrouvée comme ça dans la rue.
J'ai refermé ce roman contemporain et j'y ai réfléchi toute la journée avant de faire ma chronique.
J'ai été la première surprise qu'il me plaise autant ! Je pense relire l'auteure même si ce n'est pas mon style de prédilection.
Lien : https://clairechronique.blog..
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