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Trio de femmes avec homme au milieu.

Pas simple de chroniquer un livre aussi dense, une lecture aussi exigeante, une pensée aussi riche que celle exprimée par Jakuta Alikavazovic dans L'Avancée de la nuit. Il faudrait pour cela avoir beaucoup de place ou l'art de la synthèse sans omission, ni réduction. Pas simple…

Sous la narration de Paul, défile la vie d'Amélia, jeune fille riche et rousse et seule, rencontrée puis aimée passionnément. Sauf que Paul n'a pas suffisamment écouté les Rita, sinon il saurait que ces histoires-là, ça finit mal. En général…

Car Amélia n'est que souffrances. Souffrances individuelles nées de la tragédie collective du conflit yougoslave qui fit s'éloigner sa mère Nadia et brisa toute notion de racines familiales.

« Elle, elle écrivait. Elle était persuadée que l'échec du processus de paix était son échec à elle, l'échec de sa poésie. de la poésie tout entière. Au bout de trois ans, elle a fini par se rendre à l'évidence : ce qu'elle voulait révéler au monde, le monde le savait déjà. le savait depuis le début. Et s'en moquait. Ce n'était ni la faute des mots, ni de ceux qui s'en servaient ; c'était la faute de la nature humaine. »

Souffrances que même la reconstruction rapide des villes détruites ne pourra apaiser lorsqu'elle finira par s'y rendre. Comment dès lors réussir à reconstruire sa propre ville ? Sa propre vie ? Et même une famille avec Paul et Louise, l'enfant qu'ils auront ensemble ?

Amélia avance et fuit avec ses contradictions, à défaut de les faire comprendre aux autres. Qu'elle épuise : « Refuser l'amour était pour elle une façon de l'accepter, d'en réclamer davantage, mais il n'en pouvait plus ».

Dans un livre sans dialogues, ponctué de lancinantes et quasi-envoutantes répétitions et riche d'une idée ou d'une réflexion par phrase, Jakuta Alikavazovic écrit la complexité de vivre une vie invivable quand celle-ci n'est que nuit, même si Amélia se bat pour tenter d'avancer quand même dans sa pénombre.

Déroulant le fil complexe de la vie de ses personnages, l'auteure ne se prive pas pour distiller, l'air de rien, quelques fulgurances sur l'époque : les drames nés du conflit yougoslave bien sûr ; mais aussi la mort de Zyed et Bouna ; les drones invasifs ; et demain, les puces suiveuses sous-cutanées.

À travers Nadia, Amélia et Louise, lignée de femmes qui ne peuvent être en ligne, elle dit la complexité des rapports mères-filles quand celles-ci ne peuvent ou ne veulent être ce que l'on attend d'elles.

L'Avancée de la nuit est un livre flou, un livre fou, sur les villes et les vies assiégées, ravagées, qu'on ne peut malheureusement jamais reconstruire rapidement. Un livre où le passé de l'auteure ne semble jamais loin, à l'évocation d'un grand-père transmettant la langue maternelle, des hôtels de chaine aseptisés et rassurants, d'un oiseau recueilli…

Un livre que je n'ai probablement pas totalement compris mais suffisamment pour qu'il me parle ; un livre douloureux dont on connaît l'issue fatale dès les premières pages, mais où l'on se prend quand même à rêver à une possibilité d'autre chose. Un livre mal chroniqué ce qui ne lui rend pas justice, mais votre lecture saura y remédier.
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Amélia, la fascinante Amélia Dehr, vit à l'hôtel, un hôtel de chaîne anonyme dont Paul scrute les écrans de surveillance. Entre Paul et Amélia, deux jeunes gens sans mère, il y a cet amour de jeunesse, étrange et passionnel. Si Paul continue à aimer Amélia toute sa vie, Amélia se retire, lui laisse leur enfant, rejoint le sort de sa mère, devient une femme disparue, inconnue, rêvée, perpétuellement interrogée.

« Elle était de ces gens qui détruisent tout et appellent ça de l'art. »


L'amour laisse place aux ténèbres de la disparition. Qu'est ce que la réalité ? Quel rôle y ont les images : fantômes, rêves et cauchemars, écrans qui nous distraient et nous surveillent ? Quelle liberté nous laissent-ils, oiseaux encagés et apeurés rêvant d'autre chose ? Qui sommes-nous dans ce monde qui, de haine en ruine, gagné par le sable et les lois du marché, va vers son anéantissement : ceux que nous sommes, ceux que nous croyons être, ceux que les autres voient en nous ? L'art peut-il nous sauver ou n'est-il qu'une vaine tentative de se leurrer ? Comment aimer, protéger, rester soi ? Qu'est-ce qu'être aimé.e ?

Jakuta Alikavazovix, dans un récit terriblement romanesque, se confronte, sans jamais y répondre à tous ces questionnements.

L'avancée de la nuit est un roman complexe, étrange roman de l'absence et de la filiation, de la solitude et de l'abandon, palpitant d'émotions, de symbolique et de mystères, de thèmes entrecroisés, porté par un style incandescent et déroutant.
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Je voulais absolument vous parler de ce roman bien que je sois un peu passée à côté. Je m'explique: intriguée par la chronique enthousiaste d'Agathe.the.book sur Instagram et cette autrice dont j'ignorais tout, je découvrais qu'elle était auréolée du Goncourt du premier roman en 2007, pensionnaire de la Villa Médicis en 2013 et que le livre était disponible à la médiathèque... Mais voilà, je l'ai lu de façon trop hachée, trop étirée dans le temps, j'étais trop fatiguée pour vraiment profiter de ma lecture. Pourquoi vous en parler ? Parce que malgré cela, je l'ai lu jusqu'au bout . Ce que je n'aurais jamais fait habituellement. Parce ce que malgré tout ce que je vous ai expliqué, malgré quelques longueurs, j'ai été emportée par cette écriture incroyable, dense, presque fiévreuse, habitée...Une écriture infiniment singulière...Que j'avais envie de voir où iraient les personnages de cette histoire d'amour atypique et dramatique. Triste aussi. Car alors qu'ils ont du mal avec leur passé, leur histoire familiale, ils n'arriveront pas à empêcher l'histoire de se répéter...
C'est un roman flamboyant qui demande à ses lecteurs une disponibilité et une attention totale. L'autrice a été interviewée sur France-Inter dans Boomerang, vous pouvez sûrement la retrouver en podcast. J'aurais aimé je crois avoir l'éclairage de ses propos sur son roman avant de le lire. Cela n'aurait rien changé aux conditions dans lesquelles je l'ai lu mais je trouve souvent passionnantes et éclairantes ces petites confidences d'auteurs.
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Jakuta Alikavazovic parvient à capter l'insalissable d'un être. Amélia revient tel un fantôme dans la vie de Paul et toute une nuit permet alors à cet esprit de revivre dans le coeur, le corps de l'homme. le temps du présent devient celui du souvenir et d'une profonde émotion. Paul ne semble avoir vraiment existé que grâce à Amélia, par une compétition intellectuelle  au commencement, par une amitié atypique et par un amour passionné. Cette histoire et cette femme nous sont racontés par un narrateur omniscient, évitant de donner ce rôle à Paul et d'en faire une sorte d'amoureux transi et aveuglé. Il l'est pourtant mais par intermittence. Paul apprend à vivre, là où Amélia flotte beaucoup plus. Malgré cela, l'autrice met en scène de manière intelligible et sensorielle ces deux êtres. Elle nous donne des clés avec des images fantasmagoriques. Les chambres d'hôtel, lieux sinistres et de rêveries, hantent tout le roman. Elles accueillent autant l'amour que le début des guerres. Elles sont marquées par le passage furtif et le temps long. Jakuta Alikavazovic réunit les nuances de la vie dans cette relation et l'histoire respective de chacun. Paul est un ignorant, souffrant de sa pauvreté, de sa dépendance à l'argent et animé par une soif de savoirs. Amélia n'a semble-t-il jamais appris à vivre. Elle fut un objet d'apprentissage au lieu d'être un enfant. Ils ne se ressemblent pas et ne se complètent pas non plus. Leur chemin se sont croisés et l'émotion de cette rencontre est palpable et captivante. Cette histoire d'amour – car il ne s'agit que de cela, d'un amour tellement puissant, tellement unique qu'il n'aura pas de succession – met à l'épreuve le temps et la mémoire. Aucun des deux ne peut oublier et le souvenir de cette intensité relationnelle hante alors tous les lieux. Là encore, le talent de la romancière se trouve dans sa manière de mettre en scène les lieux. Ils deviennent les traces de cette histoire. Ils en portent les marques, donnant une dimension immense à cette histoire. Explorant l'amour, la perte de soi pour l'autre, Jakuta Alikavazovic atteint lentement les peurs profondes des personnages, vis-à-vis de la guerre ou de toute forme de violence. Chaque parole, chaque mouvement de corps, chaque geste de lâcheté témoignent de la beauté de cet amour si intense, si unique et si destructeur.
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Impossible d'entrer dans ce style d'écriture, malgré les efforts fournis
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Entre ce livre et moi, ça ne l'a pas fait. C'est bourré de phrases alambiquées, parfois incompréhensibles. On ne sait pas où l'auteure veut nous emmener. L'histoire est casse-gueule, ça parle de maternité, d'amour, de sexe, de guerre en Yougoslavie. Ça part dans tous les sens ; comme les personnages : instables et insaisissables. L'intrigue se construit et se déconstruit sans cesse, cela requiert une grande concentration du lecteur. Et moi j'ai été totalement larguée. Insensible à la richesse de cette langue, de cette écriture. ⁣
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Roman surprenant et haletant, écriture d'une modernité incroyable, tout est réuni pour que cette histoire incroyable prenne une allure rocambolesque et pourtant d'autant plus passionnante, pour nous parler de mémoire, de chemin(ement), de choix, pour nous dire les vérités et les vides à combler, à l'intérieur et à l'extérieur de soi. Impossible de savoir où l'on est capable d'aller lorsqu'on ne sait pas d'où l'on vient ...
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Installe-toi quelque part. Confortablement, au calme. Dans un endroit où tu pourras rester plusieurs heures, peut-être même toute la nuit. Rends-toi disponible. Absolument. Sinon, tu passeras à côté. Parce que ce que tu vas lire, L'avancée de la nuit de Jakuta Alikavazovic, tu ne l'as jamais lu avant. Et il est très probable que tu ne retombes pas de sitôt sur un tel roman. Accroche toi un peu aussi ; ce roman est insaisissable. Il s'échappe en permanence, t'échappe très souvent. Mais sache que si toutes ces conditions sont réunies, il se pourrait bien qu'il t'emporte, te hante et laisse dans ton coeur une petite griffure. Minuscule, infime, mais bien réelle.

Ne t'arrête pas au résumé de la quatrième de couverture. Il ne dit rien de ce que dit vraiment ce livre, cette sublime histoire d'amour, de trahison, d'abandon et d'épuisement. Il ne fait qu'évoquer les premières pages : la rencontre et le début de l'histoire de Paul - étudiant le jour et veilleur dans un hôtel la nuit - et d'Amélia, riche héritière qui y occupe une chambre à l'année. Ils s'aiment d'un amour intense et magnifique, libre et érudit. Subitement cependant, Amélia part pour Sarajevo, sur les traces de sa mère disparue.

L'avancée de la nuit, c'est d'abord des personnages uniques et magnifiques, ils sont de ceux qui « portent » le roman du début à la fin. Il y a Amélia cette « splendeur, à l'esprit vif, à l'imagination ardente, le genre qui allongé dans l'herbe paraissait le prolongement de l'herbe, et plus encore /…/ paraissait l'intelligence de l'herbe, son génie ». Paul lui, n'est qu'amour ; pour elle, pour le monde, pour Albers, pour Louise. Mais cet amour est à double tranchant. L'abandon d'Amélia lui ouvre les portes du monde, un monde dangereux et terrifiant, un monde dont il cherche à tous prix à être l'étranger. Et si l'on voit Louise comme la lumière du roman, Anton Albers, est indéniablement le silex (ou l'interrupteur, c'est selon). Cette dernière enseigne à l'université où Paul et Amélia partage le même banc. « Elle avait une parole claire et obscure, qui n'appartenait qu'à elle, c'était plutôt comme de regarder quelqu'un prédire l'avenir, oui, c'était plutôt comme ces émissions où l'on voyait quelque magicienne, voyante ou mentaliste entrer en contact avec l'esprit des morts, sauf qu'Albers semblait en connexion directe avec l'Occident à venir, avec le futur du capitalisme et de l'industrie, quand ces gens à qui Paul pensait en l'écoutant étaient tous, sans exception, des imposteurs. L'intitulé du semestre portait sur « La ville de demain » mais jusqu'à présent elle n'avait, semblait-il, parlé que de la peur ».

Car si l'avancée de la nuit est présentée partout comme une sublime histoire d'amour, c'est d'abord, selon moi, un roman sur la peur, sur les peurs, toutes catégories confondues. Il y a dans ce livre une terreur sourde, celle qui réside dans le coeur de ceux qui, trop de fois, ont été abandonnés ou oubliés. Elle est larvée dans le coeur d'Amélia, comme elle l'était dans celui de sa mère. Malgré tous ses efforts de petite fille, jamais elle ne trouva d'issues de secours, de petits tunnels par lesquels elle aurait pu échapper « à l'ennui mortel d'une enfance sans enfants ». Cette terreur sourde la rend folle, mauvaise et distante, aveugle au monde – trop voyante peut-être -, froide, incapable d'aimer pense-t-on. Elle fait d'elle cette femme incapable de vivre ailleurs qu'en zone de guerre, comme l'était sa mère partie rejoindre Sarajevo durant le siège. Incapable de vivre tout court.

La peur de Paul, c'est cette nuit qui avance et encombre. Cette nuit qui tue parce qu'on ne la laisse plus exister. Cette nuit emplie de sons et de lumières, témoins lumineux de ses angoisses montantes.

Elle est pourtant somptueuse cette histoire d'amour, terrifiante de force et de renoncement, puissante et engluée dans des peurs intestine. Il fut un temps cependant où ils s'aimaient sans se détruire, et ces pages là (on les déguste au début et à la fin de l'ouvrage), on a envie de les faire lire à tous les jeunes amoureux ! A tous les vieux aussi ; parce que jamais le tumulte des sentiments n'a été aussi richement décrit, aussi simplement également. Leurs coeurs battaient puissamment. Contre le monde, contre l'époque. Un amour de résistants.

Acroche-toi disais-je au début de cette chronique ! Car l'écriture de Jakuta Alikavazovic est singulière. Elle est touffue et heurtée, terriblement libre des contingences, mais parfois complexe aussi.

Laisse-toi porter un court instant, emporté par cette langue blessée, qu'elle te rappelle à l'ordre, te perd et te noies, t'incite à rester aux aguets. Concentré. Sans doute est-ce le seul moyen de dire ce qui est dit dans ce roman avec cette puissance, cette folie, cet amour inconditionnel ? du moins ne l'imagine-t-on pas autrement une fois L'avancée de la nuit refermée. Alors saisit-en ! Laisse toi porter par cet amour somptueux, transporter par les vagues de la chute de la Yougoslavie, laisse-toi ravager par cette souffrance indicible, laisse ton coeur s'imprimer d'une petite marque invisible pour les yeux, mais définitivement salvatrice pour l'âme.
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Je découvre l'écriture de Jakuta Alikavazovic avec ce très beau roman.

Paul et Amélia sont deux jeunes étudiants venant de milieux sociaux très différents. Paul travaille comme gardien de nuit dans l'hôtel du père d'Amélia. Leurs destins vont se croiser et se lier intrinsèquement.

C'est un très beau roman de par son sujet mais aussi son écriture.
Un roman intense difficile à classer par les multiples sujets qu'il aborde: l'amour, la filiation, la guerre, l'art mais aussi la peur.

L'écriture est belle, dense et il faut rester l'esprit vif pour suivre le récit. Mais l'effort qu'il nous demande en vaut la peine et j'ai refermé ce livre avec le désir de retrouver cette auteure dont la plume et la pensée m'ont profondément touchée.
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Paul rencontre Amélia , une égérie rousse, sur les bancs de l'université.
Fasciné par l'enigmatique créature, il en tombe immédiatement amoureux plus par amour des contraires : ils n'ont rien de commun, que de l'ombre, de la peur, des doutes et de l'injustice...
Étudiant le jour , il est gardien dans un hôtel la nuit.

Elle est tout ce qu'il n'est pas : un père fortuné, une éducation soignée, une mère poétesse, aventurière, exploratrice , une voyageuse disparue. Elle avait quitté sa province à la fin des années 60 comme on quitte une robe trop petite .....Amélia faisait preuve, dans ce tohu-bohu, d'une indépendance inouïe .

Chaque soir Paul la retrouve à la réception...
Ils s'aiment passionnément.
«  Lui voulait absorber sa vie, ses humeurs, voir ce qu'elle voyait, savoir ce qu'elle savait ... »
Les phrases mêlent le doute, l'hésitation, les retours, ce roman se mérite par une lecture extrêmement exigeante, abordant mille et un sujets , complexes, nombreux, à l'aide d'un style serré,dense, unique .

Le lecteur doit se concentrer au risque de recommencer sa page , au début, cela s'avère compliqué et aventureux ....
Amélia est sophistiquée, érudite , richissime , héritière des hôtels Élisse, élevée dans une espèce de chaos , résultat de l'absence maternelle.
Paul est un garçon de peu, veilleur de nuit, faute de transmission.Il avait honte de l'endroit d'où il venait : un désastre urbain, dangers ,jungle, disfonctionnements .

Ces deux- là se repoussent, s'aimantent , manipulés par leurs propres fantômes : lui, ses peurs et ses hontes , sa difficulté à exister et son rapport aux femmes , : elle , qui mène la danse et déserte pour partir subitement à Sarajevo, à la recherche de sa mère, dans la brutalité de la mort, de la fuite et de la guerre .Je n'en dirai pas plus ...
L'auteur brasse mille et un thèmes au sein d'un récit ardu,mystérieux , sur le fil, sinueux , à l'affut d'une femme rétive et fantasque et celui d'un couple tumultueux ..
Difficile à lire et à critiquer :
«  Leur amour: un souvenir, un fantôme , le champ d'une force encore inconnue ...Une issue peut- être ... »
«  Elle était de ces gens qui détruisent tout et appellent ça de l'art .. »
Une lecture casse- cou qui ne peut laisser personne indiffèrent ou pas,...
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