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sur 32 notes
Sasha est un jeune homme juif de 17 ans qui souhaite s'émanciper et annoncer à son père qu'il ne croit plus en Dieu. Sasha vit dans une famille juive à Marseille et depuis sa bar mitzvah, il ne croit plus en dieu. Il n'a jamais trouvé le courage de l'annoncer à son père, un jour, il pris la décision qu'après la Kippour, il lui annoncerai.

Sasha part à Paris avec un ami et il rencontre Carla, il tombe amoureux de cette jeune femme, qui celle-ci, lui donne encore plus de courage et qui la suit dans sa décision.

Je n'ai pas du tout apprécier ce roman… La base de l'histoire est belle mais beaucoup de choses m'ont légèrement égratigné les nerfs. L'auteur fait passé Sasha pour un homme qui ne voit que les femmes qu'en morceaux de viande que l'on peu déguster. Pour moi, une femme n'est pas qu'un corps que l'on mange, c'est une personne avant tout, une personne qui a des sentiments et une vie avec un passé.

Malheureusement, je ne peux en dire plus, ce serait spoiler le roman …
Lien : https://lauralisdeslivre.jim..
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« Deviens qui tu es et tu seras heureux »

L'agréable surprise de la semaine.

Coup de coeur inattendu !

Ce roman initiatique est d'une telle justesse qu'on s'y attend pas du tout. Riche en émotion, il aborde sans jugement une quête d'identité et spirituelle. Selon moi, même si c'est la religion juive qui est mise en avant, David Allouche aurait pu l'écrire avec toutes les religions.

Sasha Cohen, 17 ans, un grand avenir devant lui, se cherche. Il ne croit plus en Dieu alors qu'il a toujours baigné dans la religion. Il souhaite s'affirmer et faire face au patriarche. le jeune Sasha a 48 heures pour se préparer à cette confrontation et lui faire comprendre qu'il abandonne…. Mais dire « non » ne veut pas dire renier sa famille ?

L'auteur aborde l'autonomie intellectuelle et affective. Moi, j'y ai perçu comme la frontière très mince entre religion et famille. Choisir son chemin autre que celui imposé ne veut pas dire qu'on n'aime plus sa famille… J'ai beaucoup aimé cette trame parent/religion/obligation. Sasha peut-il être considéré comme un bon fils s'il ne croit pas en Dieu ?

Un récit émouvant, touchant, réaliste, moderne, très actuel. Un petit côté feel good book avec les questionnements de Sasha. J'ai eu le sourire même si le futur de Sasha reste incertain. Ce dernier est attendrissant et le lecteur a envie de l'écouter.

Ce n'est qu'un avis personnel. Je trouvais que l'auteur ne pointait pas du doigt la religion mais l'homme. le roman traite le dysfonctionnement familial quand la religion entre en jeu. Dans la confrontation père/fils, j'avais envie que le père enlève ses oeillères.

Un très beau premier roman !
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Sasha ne croit plus en Dieu et est bien décidé à l'annoncer à son père. Mais lorsque l'on est issu d'une famille ultra religieuse, une annonce aussi radicale risque de faire des vagues. Sasha a deux jours, avant Kippour, pour trouver au fil de ses rencontres le courage de parler à son père.

David Allouche attaque fort dès son premier roman en abordant la religion. Celle-ci étant propre à chacun dans un cercle familial, il n'est pas aisé d'en parler en public. Peur du regard des autres, du jugement, du rejet, de la haine, particulièrement aujourd'hui. À travers ce texte je comprends la symbolique et la puissance du judaïsme dans une famille. Sasha, ici, souhaite s'émanciper et utiliser pleinement sa capacité intellectuelle et émotionnelle. le poids de l'héritage religieux est traité avec légèreté pour nous amener à une réflexion identitaire. Faut-il forcément rentrer dans un moule ou juste être soi-même ? Un roman agréable à lire, qui ne repose pas que sur la religion. C'est une quête de liberté pour enfin vivre.
« Deviens qui tu es et tu seras heureux. »

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/04/30/37293874.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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 Sasha est un adolescent juif, bercé dans la religion. Mais voilà : il ne croit plus en Dieu. A l'approche des fêtes religieuses, il se met alors en tête d'annoncer à son père que la religion et lui, c'est fini. Ce qui l'intéresse du haut de ses dix-sept ans, c'est, d'une part, d'intégrer l'école d'art marseillaise qui lui a ouvert ses portes, et, d'autre part, les filles. Au détour d'un musée, il va rencontrer Carla – une jeune fille étudiante en philosophie, qui va l'aider dans sa construction du moi…

Ce récit s'apparente à un essai, où romance et philosophie – ici au sens premier, amour de la sagesse, viennent sous forme de synthèse, ponctuer une dialectique parfaite. La religion, sujet épineux, est ici abordée de manière très simple et intelligente, laissant le lecteur rejoindre la partie du débat qu'il choisit. Et même si j'ai eu cette impression, égoïste, qu'il avait été écrit pour moi (les études en philosophie, le lycée Thiers et son cours Julien me renvoyant à ma vie étudiante marseillaise où j'étudiais la philosophie des mathématiques, la destination finale d'Antibes, lieu que je ne connais que trop bien pour y avoir vécu plus vingt ans, les références à Montaigne, un de mes philosophes préférés, que je consulte régulièrement, et à Brad Mehldau, compagnon fidèle lors de mes voyages en voiture, et enfin, le clin d'oeil à une réplique de Cyrano…), c'est une certitude que vous vous retrouverez, vous aussi, dans ce texte… Et ce qui fait de ce roman une réussite, c'est… son panache !
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Voici l'histoire d'un adolescent, Sasha, 17 ans. Il est Juif, élevé dans une famille très pratiquante et en grandissant, remet en question l'existence de Dieu. Cela lui pose d'énorme problème car il va devoir, tôt ou tard, affronter son père pour lui dire la vérité. Parallèlement, il arrive à un tournant de sa vie car un fois le bac en poche, il désire entreprendre des études d'art et cela non plus ne va pas plaire à son père. de plus, comme tous les adolescents, la question de la sexualité le taraude.
Cela donne au final un roman très moyen. Les arguments développés par le jeune homme sur l'existence de Dieu est très faible, répété à plusieurs reprises, sans vraiment de progression. On a l'impression d'une personne uniquement tournée vers elle-même, ce qui pour une artiste en herbe, pose question. Je n'ai trouvé aucun attrait dans ce livre sans beaucoup d'âme. Dommage, j'en espérais plus, c'est pourquoi j'ai persévéré jusqu'à la fin qui hélas ne m'a pas plus convaincue.
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Identité en question.

Kippour est une fête très importante dans la religion juive et pour la famille Cohen c'est l'occasion parfaite pour se rassembler . Mais cette année certaines choses risquent d'être différentes. Sasha , leur fils de 17 ans , a une révélation à leur faire, il ne croit plus en Dieu. Sachant que cette révélation risque bien de choquer sa famille , Sasha part quelques jours avant cela à Paris. L'occasion pour lui de s'interroger sur lui , sur la vie , sur ses choix et sur la lourde conversation qui l'attend.

Quand j'ai lu le résumé de ce livre j'ai tout de suite eu envie de me découvrir, non pas à cause de l'aspect religieux mais car il nous dépeint la quête existentielle d'un jeune homme un peu perdu. Cela me parle car c'est un sentiment que l'on a toutes et tous déjà expérimenté. J'étais impatiente de découvrir où les questionnements de Sasha allaient l'emmener.

Pour Sasha partir à Paris avant de parler à ses parents ressemble à une bulle d'oxygène. C'est l'occasion pour lui de faire le point sur ce qui l'a conduit à ne plus croire en Dieu, ce Dieu si important pour sa famille qui place la religion au premier plan , mais aussi sur ce que pourrait être sa vie, son futur. Sasha a la vie devant lui et il compte bien en profiter. Il aurait tort de s'en priver ;)

Ces quelques jours à Paris vont lui permettre d'expérimenter de nouvelles expériences, de s'amuser, de profiter tout simplement de la vie et de la présence de Carla, une jeune femme qu'il vient de rencontrer. Il va lui confier ses questionnements, sa perte de foi , lui parler de sa famille et de leur rapport à la religion. Elle va être une précieuse pour lui car elle va lui permettre d'exprimer tout cela sans jugement . Elle va lui offrir la liberté d'être celui qu'il veut être auprès d'elle.

Cette escapade loin de sa famille va lui ouvrir les portes de la liberté et lui confirmer qu'il a besoin de rompre avec certaines choses pour avancer. Lui qui depuis des années fait semblant de croire pour être comme sa famille sent qu'il est tant pour lui d'arrêter ce simulacre.

Pour grandir et devenir un adulte accompli il doit passer par cette difficile étape. C'est un nouveau chemin qui se présente à lui et même s'il ne sera pas forcément facile il lui est nécessaire.
Être enfin soi même n'a pas de prix.

Tout au long de notre lecture on s'attache à Sasha . Son besoin de changement trouve écho en nous et nous rappelle des moments vécus. Ce besoin d'émancipation, de faire ses propres choix est un passage obligé pour chacun d'entre nous. Il est parfois difficile de le faire accepter aux autres mais dans le cas de Sasha cela ne va pas forcément se passer comme il le pensait.

À travers ce livre , David Allouche nous raconte la quête de liberté d'un jeune homme tout en nous faisant prendre conscience du poids de la religion sur une vie, surtout quand on ne l'a pas choisie.
Sasha n'a pas choisi de suivre une éducation juive , c'était le choix de ses parents et je trouve cela assez naturel qu'il ait besoin de s'en éloigner quelque peu pour trouver sa propre route et trouver les réponses aux questions qu'ils se posent.

Avec sensibilité, psychologie et un brin d'humour, David Allouche nous touche et nous rappelle combien il est important de faire ses propres choix pour être enfin soi même.

Une jolie découverte.

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La kippa bleue, c'est celle qui est à disposition, à l'entrée des synagogues, pour les hommes qui viennent prier "à l'occasion".

Un titre qui résume tout le problème de Sasha Cohen, jeune héros de ce court roman signé David Allouche.
Elevé dans une famille juive séfarade de Marseille, Sasha souhaite annoncer à son père qu'il ne croit plus en Dieu, en profitant des retrouvailles de Kippour. Or ce même père a placé la religion au centre de la vie de leur famille, très pratiquante : écoles juives, peu ou pas de mixité (sexuelle, cultuelle, sociale), rites suivis à la lettre, fêtes respectées. Il souhaite même que Sasha devienne rabbin. La discussion ne peut être que tendue...

Nous suivons le fils dans les quelques jours qui précèdent la confrontation entre les deux hommes, alors que Sasha s'est octroyé un peu de vacances à Paris, qu'il met aussi à profit pour "préparer son discours" et ses arguments.

Vacances au cours desquelles il va rencontrer Carla, une jeune femme non juive, totalement déconnectée des attaches religieuses quelles qu'elles soient.
Dommage que cette romance ait été retenue pour illustrer la couverture, trompeuse quant à la teneur du roman. Heureusement, David Allouche nous entraîne beaucoup plus dans les questionnements du jeune homme quant à sa Foi, que dans la bluette.
Car le débat intime de Sasha est intéressant et peut être transposé pour tous et dans toutes religions. Quelle est la part de l'inculqué ? Comme faire prévaloir son libre-arbitre face à une autorité familiale qui ne se pose aucune question ?

La révélation en fin de livre, du père vers le fils (que je ne dévoilerai pas !) est une double détente par rapport à ces questions. Un rebondissement que l'on aurait aimé plus en amont dans le livre, afin d'avoir un épilogue bien plus centré et développé sur ce qu'il sous-entend et induit.

Mon avis : un livre qui se lit vite, avec plaisir (bravo pour le style de David Allouche qui parle "jeune" sans tomber à côté de la plaque).
Je le répète, un livre qui se déroule dans une famille juive mais qui aborde un débat universel et ô combien intemporel et permet à tous de se donner des voies de réflexion.
Lien : https://top-topic.com/kippa-..
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Merci aux éditions Eyrolles pour cette lecture.

Pour tout vous dire, si j'ai accepté de recevoir ce livre, c'est parce que la petite présentation de l'auteur sur le communiqué de presse a retenu mon attention. Je ne vais pas m'étendre, mais Telecom Paris Tech, cela me parle, même si ce n'est pas mon domaine. Et j'étais curieuse de lire le roman « développement personnel » d'un ingénieur en télécommunications. Parce qu'à l'inverse, le titre et la couverture n'avaient pas du tout attiré mon attention.

La kippa bleue ça parle de quoi ? D'un adolescent juif, Sasha, qui a pris la décision d'annoncer à son père qu'il ne croit plus en Dieu. Alors en vacances à Paris, Sasha réfléchit au fil de ses rencontres à ce qu'il va dire à son père, à la manière dont il va lui annoncer son choix. Ces deux jours sont l'occasion pour Sasha de vivre pleinement, sans contrainte jusqu'au moment du retour chez lui, le jour de Kippour. Moment où il ne sait pas comment réagira son père et ce que sera l'après de cette annonce.

"Moi, c'est le monde intérieur qui fait mon malheur. le monde extérieur, c'est mon salut. Dans le cocon familial, je meurs étouffé."

J'avais très peur du côté religieux de ce roman. Mais je me suis laissée séduire. le style de David Allouche est fluide, et surtout il ressort une grande sincérité de ses écrits. J'ai lu ce livre en moins de deux heures. Les pages se tournent vite, Sasha est intéressant dans ses réflexions, et très déterminé. On ressent vraiment le lourd de la religion et de la culture dans son éducation. Mais finalement, le récit s'attache plus à son séjour parisien, à ses amours avec une jeune femme qu'à l'annonce en elle-même. En effet, ce n'est que dans les dernières pages que Sasha rentre chez lui et affronte enfin son père.

"Je ne sais pas si l'autre monde est plus intéressant que le monde juif, mais c'est l'autre que je veux."

Ainsi, son cheminement intérieur prend toute la place dans le roman et c'est vraiment dommage. Surtout que le texte est court. J'aurais aimé que l'auteur prenne le temps de développer la conversation avec le père. L'échange est trop succinct, malgré la révélation d'un secret de famille. Mais finalement, celle-ci passe presque inaperçue puisque le livre est déjà terminé.

La kippa bleue est un bref roman, intéressant par la partie sur le cheminement intérieur de ce jeune homme qui ne croit plus en Dieu. Mais quel dommage que ce soit si court, et que la conversation avec le père n'ait pas pris plus de place et d'ampleur. Cela reste tout de même une bonne lecture, surprenante, malgré ce bémol.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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C'est un petit ouvrage qui se lit rapidement ; il est très intéressant, l'auteur parle d'identité religieuse à travers son héros Sasha Cohen 17 ans. le jeune homme devient un adulte et il est en prise à une crise de conscience sur son devenir et ses rapports avec la tradition familiale.
Un bon moment de Lecture.
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Une quête existentielle

La kippa bleue, c'est cette kippa en velours bleu roi brodée d'étoiles argentées à l'entrée des synagogues. Cette kippa prévue pour ceux qui viennent prier « à l'improviste ». Ceux pour qui la prière est un choix.

Pour Sasha Cohen, la prière est malheureusement devenue un devoir. A 17 ans, ce jeune marseillais issu d'une famille juive séfarade pratiquante vit dans un monde totalement tourné vers le Judaïsme. Il a toujours été scolarisé dans une école juive. Son père souhaite qu'il devienne rabbin. Sa vie est rythmée par les fêtes religieuses et les prières. Un héritage familial devenu une camisole aux yeux de ce jeune rêveur.

C'est lors de sa bar-mitsvah, au moment de lire la Torah, qu'il a ce trou noir, plus aucun son ne sort de sa bouche, il est incapable de nommer le nom de Dieu. Depuis ce jour, il ne croit plus en Dieu et a décidé de l'annoncer à son père le jour du Kippour, le jour du Grand Pardon.

Sasha profite du prétexte d'un salon étudiant à Paris pour passer une semaine dans la Ville Lumière, seul, loin de sa famille. Prendre le recul et le temps nécessaire à la réflexion. Sur la façon de l'expliquer à son père. C'est enfin la liberté retrouvée, loin du carcan familial devenu trop oppressant. Car Sasha est un artiste, un photographe, en quête perpétuelle d'inspiration.

Lors d'une visite au Centre Pompidou, il va tomber sous le charme de Carla, une étudiante en philosophie, déjantée, sûre d'elle, libre. Leur rencontre va chambouler Sasha. Carla va non seulement devenir sa muse, son amour, mais par sa maturité va lui ouvrir les yeux sur son avenir : « Deviens ce que tu es, vis en expérimentant ». Derrière ce rejet de la religion se cache surtout pour ce jeune homme une vraie quête identitaire et existentielle.

Dans son premier roman, David Allouche aborde le sujet fort de la religion. Fort, mais surtout sensible car de l'ordre de la sphère privée, la foi étant propre à chacun. Sasha, avec ses yeux d'adolescent, est le symbole d'un modernisme religieux, de la volonté d'exercer sa religion comme bon lui semble. La vision archaïque qu'il a du Judaïsme l'empêche de croire en Dieu. Mais tourner le dos à la religion signifierait également tourner le dos à sa vie et à sa famille. C'est donc une émancipation familiale et religieuse à laquelle aspire Sasha. La symbolique de l'annonce à son père est puissante, comme une explication à Dieu, le Père.

Quel sera finalement le choix de Sasha ? Est-ce que cette quête identitaire et les révélations de son père le feront revenir sur sa décision ?

On suit Sasha à travers ses pensées, ses réflexions et aussi sa fougue d'adolescent. C'est tout à la fois philosophique et frais. Sensible et romantique. Symbolique et artistique. Une magnifique révélation littéraire et existentielle. Un sujet très/trop vaste qui aurait peut-être mérité une fin un peu moins abrupte.
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