AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9788494845109
272 pages
Interfolio (11/10/2018)
2.62/5   4 notes
Résumé :
En mai 1926, le dirigeable Norge décolle du Spitzberg, à son bord seize hommes sous la conduite de Roald Amundsen, qui avait mené quinze ans plus tôt la première expédition à parvenir au Pôle Sud. Cette fois-ci, il veut parvenir au Pôle Nord par la voie des airs. Car Amundsen avait aussi cet autre but : survoler la partie alors totalement inexplorée de la banquise, du Pôle au détroit de Bering, pour s'assurer de l'existence ou non de terres inconnues dans cette zone... >Voir plus
Que lire après Au-dessus du Pôle Nord en dirigeableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Livre reçu à l'occasion de la Masse critique de Février. Je remercie Babelio et les éditions Interfolio pour l'envoi de ce livre qui a eu l'originalité d'être envoyé en relais colis… Je l'avais sélectionné car le résumé m'intriguait pour son voyage hors norme pour l'époque, ce n'est pas tous les jours qu'on découvre les écrits d'une expédition de ce genre.

C'est un livre très instructif de l'époque et des difficultés inhérentes à ce type d'exploration mais ce n'est pas du tout romancé. Suivant les narrateurs, c'est même légèrement ampoulé. Il me semble que ce genre de récit devrait plus plaire à ceux qui ont de réelles connaissances en la matière car pour ma part, j'ai bien peur d'en oublier un certain nombre de détails avant la fin de ma lecture. Différents détails nous sont relatés comme le début de cette expédition et la préparation de celle-ci car elle partait finalement d'Italie jusqu'au Pôle Nord. L'itinéraire prévu au départ était entre la Norvège et la Pôle Nord. le dirigeable étant de construction italienne, le trajet a donc été modifié. Il a fallu que j'attende plus de la moitié de ce petit livre (270p) pour avoir enfin la partie qui m'intéressait le plus, à savoir l'expédition en elle-même au-dessus du Pôle. Par contre, un petit lexique n'aurait pas été de trop pour les mots de navigation ainsi que pour les termes de météorologie, plutôt que d'aller chercher la définition à chaque fois. Une autre chose m'a énormément surprise concernant ce livre, aucune mention n'est faite du traducteur ni comment la maison d'éditions a mis la main sur ces différentes informations. On sait juste que cette édition date d'Août 2018 et que le livre a été conçu sans aide ni subvention. En faisant quelques recherches sur internet, il s'avère que les passages sont issus de coupures de presse de l'époque avec les différents intervenants que l'on peut lire dans ce récit. Je trouve donc dommage que cela ne soit mentionné nulle part sachant que cela relate le récit de l'expédition du Norge. L'autre inconvénient de cette maison d'édition est qu'elle a oublié de s'allouer les services d'un bon correcteur, j'y ai trouvé un certain nombre de coquilles « bêtes » à partir de la page 100 : des erreurs de mots (confortable pour confort, dorme pour donne, …), des erreurs d'accords, des oublis d'apostrophes, des lettres en trop ou différentes (Amundsbn, 12 milles pour miles, …), des oublis d'accents.

Comme vous l'aurez compris, ce livre a été une bonne découverte pour le récit de voyage mais il est beaucoup trop technique sur beaucoup trop de passages pour moi. Il devrait mieux convenir à des amateurs de ce type d'expédition tout en possédant des connaissances dans ces domaines particuliers (navigation, météorologie, topographie…). Je pensais trouver un récit du genre d'Alexandra David-Neel, instructif, intéressant et romancé. Au final, la partie qui m'intéressait le plus est très courte (30p) et reste relativement très technique, certaines notions ont été plus que vagues et confuses pour moi. Mis à part le récit en lui-même, nous avons des photos de l'époque ainsi que quelques cartes indicatives du trajet adopté par le Norge. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre idée, d'autant plus si vous êtes amateurs de ce type de récit. Pour ma part, je vais l'offrir à mon père qui devrait bien l'apprécier.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          320
Publié en 1926, ce récit de voyage semble être une réédition de la traduction originale. le nom du traducteur n'est pas mentionné ; on suppose qu'il s'agit de Charles Rabot. On regrette que sur la couverture seul le nom d'Amundsen figure alors que le texte est écrit à plusieurs voix, comme indiqué au début de chaque chapitre.

Quelques photographies et repères historiques, politiques ou artistiques agrémentent le début de l'ouvrage. Pour le reste, il s'agit d'un document brut, certes présenté dans une mise en page agréable et aérée, mais sans autres notes ou informations que celles de l'édition originale.

Cela pourra rebuter le lecteur peu familier des comptes-rendus d'explorations. En effet le texte, à visée scientifique, comporte de nombreuses explications techniques, et parfois très développées, concernant la navigation, la météorologie, la topographie, la géographie, ainsi que des considérations ethnologiques.

Le style est par ailleurs souvent ampoulé et descriptif, comporte à plusieurs reprises des répétitions, voire des approximations (il nous semble avoir repéré une incohérence au sujet d'une heure) ; néanmoins des anecdotes parfois cocasses confèrent un peu d'humanité à cette épopée.

On notera que l'expédition commence bien en amont du pôle Nord : c'est en effet d'Italie que le « Norge » (nom du dirigeable) décolle, avant de parvenir, plusieurs semaines plus tard, en Alaska. Entre temps le Norge aura fait plusieurs escales, parfois longues, en raison des conditions météorologiques. Ainsi le dirigeable passe-t-il par la France, l'Angleterre, la Norvège, le Russie, la Finlande et, bien sûr, par le pôle Nord, avant de parvenir au terme de son périple et d'être démonté.

On constate, au fil des pages, à quel point ce voyage était risqué. Il est fait état de nombreux problèmes techniques révélant le caractère artisanal et empirique de la navigation en dirigeable : appareils de mesure imprécis, techniques de communication balbutiantes...

Cette expédition est avant tout un défi scientifique qui pourra néanmoins sembler dépassé au lecteur du XXIème siècle : celui de l'exploration de la planète par tous les moyens possibles. Amundsen prêche d'ailleurs souvent pour sa paroisse, vantant à plusieurs reprises la supériorité du dirigeable sur l'avion. La volonté de conquérir de nouvelles terres (symbolisée par l'acte totalement absurde de planter un drapeau, comme mentionné dans le texte, en raison d'un sol en perpétuel mouvement) pourra également sembler dérisoire au lecteur moderne, mais il convient de se souvenir que ce récit est le reflet d'une autre époque, d'une autre mentalité...

Au final, ce récit se révélera intéressant et passionnant pour le lecteur qui sait s'intéresser et se passionner pour ce type de récit. Les autres lecteurs sauteront de nombreux passages qui leur sembleront trop ennuyeux, pour ce concentrer sur les pages plus narratives.

(Merci à Babelio/Masse critique et aux Editions Interfolio qui m'ont permis de découvrir, à titre gracieux, ce récit.)
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre a été une lecture mitigée, principalement parce que je n'avais pas envisagé qu'il serait abordé sous cet angle. En postulant pour ce titre lors de la masse critique babelio non fiction, je pensais suivre un récit de voyage donc avoir des descriptions de paysages, des aspects vie quotidienne… En fait c'est plus un rapport technique sur les vols en dirigeable, un guide/mode d'emploi pour les prochains aventuriers à tenter l'expérience. On est donc fasse à un rapport technique brut et c'est âpre à lire. le style est souvent télégraphique, les phrases sans transition et les détails techniques hyper développés. Il n'y a aucune fioriture, ni vulgarisation, tout ce qui est considéré superflu est absent. On a donc tous les points techniques de la préparation au vol (pourcentage d'essence vs celui de gaz…) puis la succession de points météo avec la façon de gérer les choses et on conclut sur le bilan de chaque appareil embarqué avec leur utilité ou non et les possibilité de les améliorer. Ce ne sont pas des aspects qui me passionne et malgré mon bon bagage en science tout n'étaient pas limpide. Heureusement pour moi, la partie écrite par Gustav S. Amundsen a relancé ma lecture. Ca a été un bol d'air car c'est le seul à avoir insérer du vécu, du quotidien.
Je ne pense pas que j'étais la bonne cible pour ce livre mais si la mécanique et la technique de navigation aérienne vous passionne ou si vous avez besoin de vous documenter pour un roman steampunk par exemple c'est une lecture qui devrait vous convenir ou vous aider.
Commenter  J’apprécie          11


Videos de Roald Amundsen (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Roald Amundsen
Entretien réalisé par Julia Cordonnier (montage : Agnès Touzeau)
Michel Jullien, « Au bout des comédies », Verdier, 2011. https://editions-verdier.fr/livre/au-bout-des-comedies/
Quatrième de couverture :
Qu'elle s'exalte dans la gloire ou se dissolve dans la déchéance, la dignité humaine ne va pas sans une part d'absurde, d'ironie saugrenue, de dérision subsidiaire. C'est ce que relève Bernanos lorsqu'il affirme que «le ridicule n'est jamais très éloigné du sublime». Dans une suite de tableaux aussi tendres que cruels, Michel Jullien décline cette loi en l'appliquant à une galerie de héros des siècles passés. Hommes, femmes, enfants, animaux se débattent sous nos yeux, en plein risible, lorsque vacille leur destin, quand s'interrompt pour eux l'agitation vaine du monde. Ovide chez les Barbares, Sarah Bernhardt amputée face à Roald Amundsen conquérant du pôle Sud, l'éléphant neurasthénique de Léon X enfermé au Vatican, un condamné devenu appât des sauvages sur la route des Indes, l'athlète Astylos de Crotone voué à l'anathème par ses concitoyens… toute une humanité qui, face à l'adversité du monde – guerre, racisme, ostracisme, exil, maladie – ou en quête de prodiges dérisoires ou admirables, tantôt s'effondre, s'efface ou enchérit, tantôt consent à sa condition.
Site : https://editions-verdier.fr/ Facebook : https://www.facebook.com/EditionsVerdier Twitter : https://twitter.com/EditionsVerdier
+ Lire la suite
autres livres classés : Coupures de presseVoir plus


Lecteurs (12) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
414 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}