Psychogénéalogie : Guérir les blessures familiales et se retrouver soi

Il m'est évident que le transfert existe et que c'est se leurrer que de le nier.
Mais chacun est libre.Libre de choisir de ne "comprendre rien à rien", comme dit le parler populaire, et de se moquer des théories utiles.Selon Kurt Lewin, "rien n'est aussi pratique qu'une bonne théorie", et pour moi la psychanalyse propose avec le concept de transfert, une des clés les plus utiles dans tout mon travail.

Lorsque nous parlons d'intuition, nous oublions le sens originel du mot en latin. Le latin intuitis vient de intuitere, "regarder avec attention". Ce que nous appelons l'attention fine, ou aussi : écouter avec la troisième oreille, regarder avec le troisième oeil, ou ce qui surgit en "attention flottante", comme disent les psychanalystes.

"Rire souvent et sans restriction ; s'attirer le respect des gens intelligents et l'affection des enfants ; tirer profit des critiques de bonne foi et supporter les trahisons des amis supposés ; apprécier la beauté ; voir chez les autres ce qu'ils ont de meilleur ; laisser derrière soi quelque chose de bon, un enfant en bonne santé, un coin de jardin ou une société en progrès ; savoir qu'un être au moins respire mieux parce que vous êtes passé en ce monde ; voilà ce que j'appelle réussir sa vie."
Ralph Waldo EMERSON(1803-1882)

Et si l'on me permet de m'inspirer du poème déjà cité de Joachim du Bellay :
Heureux qui comme Ulysse a ait un long voyage dans l'espace et le temps,Finit par retrouver son coeur et sa raisonet réalise enfin sa vraie vie à soi.

"Être ou ne pas être, telle est la question..."
Être ou devenir soi, toujours apprenant, toujours cheminant, "allant-devenant" avec toutes ses possibilités, ouvrir largement son avenir et celui de ses enfants, nés ou à a naître.Reprenons de la grande époque de la Grèce classique le concept de kairos, le moment opportun favorable pour accomplir les choses importantes, dans la "présence à l'instant", de voici (ecce) : eccéité.

On peut aussi orienter sa vie bien plus qu'on ne le croit...

Je fais l'hypothèse ou le postulat que "travailler" vraiment sur soi, avec l'aide de la psychogénéalogie clinique, en s'engageant à fond, en étant présent à l'émotion qui jaillit en soi avec ecceité), fournit enfin l'occasion de revoir et de clore les drames et événements douloureux de sa vie et de son histoire, et de "passer" les frontières vers la paix intérieure et le sens de sa propre vie.

Le concept de serendipité [...] permet de comprendre un peu mieux comment on "saisit aux cheveux" l'occasion ou la chance qui passe.
Tout se passe comme si, avec un coeur pur, on é"aimantait" à partir d'une certaine disposition intérieure, qui fait qu'arrive de dont on a besoin pour soi pou pour d'autres ; sans le chercher, mais en le voyant surgir à l'improvise sur son chemin... on le veuille... pour en faire usage, pour soi - et surtout pour l'offrir à qui en a besoin.

Les secrets de famille et les non-dits taraudants sont transmis parfois clairement dans l'intergénérationnel et le plus souvent indirectement par le transgénérationnel.

Quand on travaille sur soi (ou sur quelqu'un d'autre), il faut faire attention.
Tout n'est pas significatif dans notre passé, et tout n'est pas évident.Il faut aussi éviter les pièges de la logique et de "l'évidence évidente". Car ce qui n' pas eu lieu, ce qui n'a pas été vu, dit ou transmis est aussi important que ce qui est vu et transmis.