La Vierge des glaces

Même si l'on s'intéresse à la vie de Rudy, (on a tout de même affaire à la plume d'Andersen, et on reste sous le charme), il m'a manqué la féerie dans cette histoire, il m'a manqué du merveilleux, et un petit peu plus d'action, car c'est bien plat, même si le réalisme mélancolique de l'auteur est présent, peut-être trop, pour une fois... Même en gardant cette trame, on pouvait partir sur plus d'allant sur cette vie de chasseur Suisse, traqué par la Vierge des Glaces depuis qu'il est tout petit. On fait tout de même un bien joli voyage, comme ceux de Rudy, à qui l'on s'attache, au contraire de Babette, tellement insignifiante. Mais on s'ennuie un petit peu... Hélas, malgré de jolies descriptions des montagnes suisses.

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Une petite histoire que j'ai survolé.
Je ne suis pas une grande fan de la montagne, je n'ai pas accroché aux décors. En plus il y a beaucoup de descriptions !
Je ne me suis pas attachée à un personnage en particulier non plus, même si j'aimais bien Rudy enfant, lorsqu'il était encore en communion avec la nature et les animaux.
Ayant échappé aux bras de la Vierge des glaces lorsqu'il était petit, la vie semble sourire à Rudy, comme pour compenser.
Et pourtant, tapie dans son glacier, la reine n'attend que le moment ou elle pourra récupérer son bien.
Je n'ai pas très bien compris la fin et ce qu'il y a à retenir de ce conte??

Challenge MULTI-DEFIS 2017

Ce court conte d'Andersen nous raconte la vie de Rudy, qui a échappé à la mort au fond d'une crevasse étant enfant et qui grandi au milieu des montagnes suisses. Agile comme un chat, c'est d'ailleurs ce dernier qui lui a appris à grimper partout, il prend l'habitude de viser toujours plus haut et de prendre toujours plus de risques. C'est ainsi qu'il courtise la fille du riche meunier et compte bien l'épouser. La Vierge des glaces quant à elle, attend, impatiente, que le jeune homme devienne enfin sien au détour d'une pente un peu trop raide...
De magnifiques descriptions tant de la montagne, de la nature environnante au fil des saisons que de la Vierge des glaces qui font rêver. La nature est aussi anthropomorphe : les animaux parlent, le vertige tend ses mains sinueuses vers vous, le soleil et ses filles réchauffent les coeurs et les joues, on pourrait entendre le ruisseau chanter...tout pour me plaire! Sauf que...j'ai trouvé les personnages humains assez dénués d'intérêt. La témérité et l'inconscience de Rudy n'ont d'égal que la fadeur de sa promise. La fin m'a aussi laissée perplexe...mais m'a donné envie de lire La Reine des Neiges pour rester dans l'esprit "ça caille, normal mon coeur est un glaçon".

Lu dans le cadre des Challenges Multi-défis et Petits Plaisirs Babelio 2016

L'Univers impitoyable de ces hautes montagnes de neige et de glace. Impitoyable, vraiment, cette Reine des glaces qui traque sa proie jusqu'au bout des eaux qu'alimente son glacier.
La morale de l'histoire m'a laissé perplexe. On n'échappe pas à son destin? La nature reprend toujours ses droits?

Dans cette histoire on se croirait vraiment en Suisse. On est pris du début à la fin. On se retrouve vraiment dans l'univers d'Andersen.

Ce conte d'Andersen n'est pas le meilleur… Certes, il se lit bien et on s'intéresse au coup de foudre et au devenir de Rudy qui essaie de déjouer les plans de la Vierge des glaces qui tente de le récupérer après une première tentative qui a échoué.

Andersen mêle le fantastique avec une histoire d'amour assez touchante dépassant le clivage de la richesse et de la pauvreté. Mais est-ce que cet amour pourra s'épanouir et durer avec l'épée de Damoclés au-dessus de la tête du jeune homme ? Vivront-ils heureux jusqu'à la fin de leurs jours ? A vous de le découvrir…

L'écriture d'Andersen est toujours aussi plaisante mais cette histoire ne vaut pas La petite sirène, le vilain petit canard ou Poucette…


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Rudy vit dans les montagnes suisses et il n'est qu'un tout petit garçon lorsque sa mère trouve la mort dans une crevasse. le garçonnet réchappe de justesse à la Vierge des glaces et il est recueilli par son grand-père Ajola dans un petit village du Valais où il vit parmi la nature.

Puis lorsqu'il a 8 ans, il rejoint son oncle paternel dans la vallée du Rhône, de l'autre côté des montagnes. Là il pourra s'instruire et apprendre un métier.

Mais la Vierge des glaces qui a juré de lui prendre la vie, attend son heure pour ravir Rudy et multiplie les stratagèmes à cette fin…

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un conte de Hans Christian Andersen et celui-ci attendait bien sagement dans ma PAL depuis plus de cinq années. A chaque hiver, je me disais qu'il fallait que je le lise puis l'hiver s'achevait sans que je le sorte de ma PAL.

C'est donc chose faite cette année, La vierge des glaces est enfin lue, c'est même ma seconde lecture pour le Challenge Challenge Winter et si ce conte montagnard écrit en 1863 n'est pas un coup de coeur, ce fut une lecture divertissante même si la fin me laisse dubitative.

Que vous dire à part que ce conte est parfait en décembre car il se déroule en hiver, que la montagne, les crevasses et la neige y sont omniprésentes ? Il faut plutôt apprécier les récits descriptifs car Andersen insiste beaucoup sur les décors et qu'il ne se passe pas une foule de choses en moins de cent pages.

Il ne faut pas non plus s'attendre à l'histoire de la reine des neiges, qui est un autre conte d'Andersen, très éloigné de la version Disney avec Elsa, Anna, Olaf, Kristof et Sven ! A vrai dire je n'attendais pas grand chose de ce conte, à part un dépaysement dans les neiges suisses, ce qu'il est très exactement.

Les personnages ne sont pas vraiment attachants, trop lisse à mon goût dans le cas de Babette et trop imbu de lui-même pour Rudy mais ceci mis à part, ce fut un tout petit moment de lecture bien sympathique grâce à l'ambiance hivernale du récit.


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Au cours de ce récit, nous suivons la vie de Rudy qui, bébé, a échappé à l'étreinte mortelle de la Vierge des glaces. Nous suivons également, les stratagèmes que la Vierge des glaces met en place pour récupérer son dû.

Étant une grande admiratrice des oeuvres d'Andersen je m'attendait à quelque chose de beaucoup plus poétique et de plus émouvant. Ce récit, quoique toujours merveilleusement bien écrit, raconte une série de platitudes de la vie d'un chasseur suisse au XIXè siècle. Je n'ai pas retrouvé dans cette histoire cette mélancolie que j'aime tant chez l'auteur.

De plus, je n'ai pas accroché ni au personnage de Babette, ni à celui de Rudy, trop caricaturaux. La première m'a vite exaspérée par son côté niais et insouciant et j'ai trouvé le second trop imbu de lui-même.

En outre, j'ai trouvé que le récit se perdait dans des longueurs qui m'ennuyaient et me faisaient perdre le fil des phrases.

Par contre, j'ai adoré les interventions de la Vierge des glaces, personnage froid et cruel prêt à tout pour récupérer ce garçon qui lui a échappé 20 ans plus tôt. Elle ne manque pas d'imagination pour tendre des pièges plus fourbes et cruels les uns que les autres.