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4,3

sur 5717 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  


L'histoire d'amitié entée Mimi et Viola.
Il est de petite taille pauvre et sculpteur talentueux.
Elle est issue d'une famille aristocrate.
Bien qu'ils soient d'un milieu très différent, leur amitié sera très forte...

Certes, l'écriture est belle avec de belles descriptions, mais je n'ai pas été happée par l'histoire. Durant les 300 premières pages, il ne se passe pas grand-chose. Beaucoup de longueurs, je me suis ennuyée, je ne me suis pas attaché aux personnages. Je m'attendais à plus de passion, d'action. Ma lecture a été laborieuse. Je suis certainement passée à côté.
Déçue
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J'ai passé un bon moment à lire ce roman. Je me suis naïvement laisser influencer par la critique littéraire et j'avoue être déçue.
Le livre est bien écrit, le style est agréable malgré certaines longueurs.
Je m'attendais à être bien plus captivée par l'histoire qui, somme toute, reste plaisante à lire.
Si vous le lisez, je vous en souhaite une bonne lecture.

Lien : https://metstoisurpause.jimd..
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C'est l'histoire de 2 êtres. Mimo et Viola. Lui est issu d'un milieu pauvre, et ne rêve que de sculpture. Elle est riche et rêve de grandeur. Lui est doué de ces mains, elle a une mémoire et une intelligence incroyable. Deux vies, deux êtres que tout sépare, mais qui vont se croiser, s'apprivoiser et comprendre l'autre comme personne.
Finalement, lui va connaître la grandeur et elle, va rester dans l'ombre de sa maison familiale sans jamais arpenter le monde comme elle l'aurai aimé.
Si l'histoire vous fait traverser tout un pan de l'histoire italienne (ce que j'ai apprécié), elle ne m'a captivé plus que ça. Au contraire, elle m'a laissé un peu de marbre, comme cette pierre que sculpte Mimo tout au long du roman. On suit d'ailleurs plus sa trajectoire que celle de Viola, qu'on appréhende à travers ces yeux, de ci de là.
C'est certes très bien écrit, mais il manquait, pour ma part, un peu de chaleur, un peu plus d'émotion.
Par contre, l'idée de ce mystère qui se dévoile au fur et à mesure des chapitres, comme un fil conducteur, est intriguant. Ça m'a fait penser au travail de la pierre. Au début on ne sait pas à quoi s'attendre, comme pendant la phase de dégrossissage, et petit à petit, ça s'affine pour laisser place au final à l'oeuvre.
Au final, mon sentiment est mitigé et j'avoue que je vais vite passer à autre chose et oublier cette histoire. Dommage.
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Troisième lecture de cet auteur me concernant.
Malheureusement la tendance se confirme. Après l'emballement total ressenti à la lecture de CENT MILLIONS D'ANNEES ET UN JOUR, le relatif plaisir à celle de DES DIABLES ET DES SAINTS, cette fois VEILLER SUR ELLE m'a déçu à tel point que je ne l'ai lu que par bribes après être arrivé à la 150 ème page. Des facilités dans l'écriture, le point de vue "enfantin" pour le début du roman et peut-être trop de rebondissements m'ont détaché de l'histoire.
C est fluide, riche, romanesque oui mais un peu trop lisse pour que l'émotion naisse chez moi.

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Un manque d'audace. C'est ce que certains journalistes ont reproché aux jurés du prix Goncourt. Avant ma lecture, je trouvais cela un peu exagéré, me félicitant de voir un roman, un vrai, récompensé. Et puis je l'ai lu. Me voilà à mon tour en train de dire que tout cela manque d'audace.
Oui, c'est un vrai roman. L'histoire est bien construite, la lecture est fluide, il y a des péripéties et le décor italien est plaisant. Mais, il me manque le souffle romanesque. le petit truc en plus qui fait qu'on s'accroche aux personnages comme si notre vie en dépendait, qu'on veut savoir ce qu'il advient d'eux, quitte à se coucher au beau milieu de la nuit.

Premier problème, je ne me suis jamais attachée au personnage principal que je trouve un peu geignard. C'est une victime, et même s'il lutte contre ce que le destin lui a donné comme handicap, tout nous rappelle toujours qu'il est petit et pauvre. A l'inverse, Viola me semble trop excentrique, presque ésotérique. Ce qui ne devrait pas être pour me déplaire, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas pleinement assumé.
Deuxième problème, je n'ai pas retrouvé la chaleur de l'Italie. Je ne demande pas des descriptions à n'en plus finir, mais quitte à ce que l'histoire se situe dans ce pays, j'ai envie de le ressentir à chaque page.
Troisième problème, qui m'est propre, mon maître-étalon, c'est Alexandre Dumas. Tout roman historique passe à la question : « qu'en aurait fait Dumas ? ». Malheureusement, ici, je me suis dit qu'il en aurait fait bien autre chose, appuyant l'excentricité de Viola et l'héroïsme de Mimo, appuyant sur toutes les ficelles du grand destin, de l'artiste dévoré, de l'amour dévorant.

Je reprends la phrase célèbre de Danton, je n'attends que de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace en littérature. J'aime ce qui me bouscule, me fait réfléchir, me touche en plein coeur. Face à tant de classicisme, je lis sans déplaisir mais sans ressentir grand-chose, avec le sentiment que rien ne décolle réellement. Paradoxalement, dans un autre genre, mes attentes diffèrent, et je peux m'émerveiller pour des textes courts qui ne tiennent que sur l'atmosphère. Mais si j'ai dans les mains un roman historique, j'attends plus de feu, de fougue. Il m'aura manqué ça.
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Mouais…
Un livre certes fort sympathique… mais qui sera vite oublié.
On suit gentiment cette histoire d'amour totalement improbable entre une princesse et artiste pauvre ( pourquoi faut il qu'il soit en plus nain? )
Le cadre historique est plutôt assez léger, on n'apprend pas grand chose sur le fascisme italien.
Et puis il y a trop de trucs, que vient faire cette histoire d'ourse?
Le personnage le plus le plus attachant est Viola jeune, on a plus de mal à la suivre adulte.
Bon, rien d extraordinaire donc, mais ça fait passer le temps de façon assez agréable.
Goncourt?
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Une petite déception pour ma part.

L'histoire ? En Italie, dans une abbaye, un vieil homme va bientôt mourir et nous raconte son histoire...
Mimo est un enfant pauvre. Sa mère va le confier à un sculpteur... Il fera rapidement la rencontre qui va changer sa vie, celle de Viola, une jeune fille de bonne famille, que la rumeur dit capable de se transformer en ourse...
Cette fresque se déroule sur presque tout le XXieme siècle, avec l'évocation des deux deux guerres mondiales, le fascisme...


J'avais lu tellement de chroniques dithyrambiques sur ce livre que je m'attendais, et je m'en réjouissais d'avance, à un énorme coup de coeur.
Le début m'a énormément plu : j'ai trouvé l'incipit très réussi, très intrigant. La langue est très belle et j'ai envie de découvrir d'autres livres écrits par cet auteur.
J'ai ressenti des impressions contradictoires qui me laissent sur cet avis mitigé ; tous les ingrédients étaient réunis pour que je me répande en louanges : Un roman très bien écrit, romanesque en diable, une fresque sur le XXeme siècle, une évocation de l'Italie, un lien avec l'art...
Si j'ai trouvé certaines scènes très belles, je me suis un peu ennuyée... je suis restée comme en retrait devant ce qui arrivait à Mimo et Viola, sans m'attacher vraiment à eux... Pourtant, par certains aspects, j'ai trouvé des accents presque hugoliens à Mimo...Je n'ai pas ressenti l'émotion folle que j'attendais.

Un bon roman mais mon coeur n'a pas chaviré.

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A quatre-vingt-deux ans,un homme s'éteint reclus dans un couvent depuis près de quarante ans.
C'est dans le monastère du Piémont que l'homme relate tout le mystère d'une oeuvre,de son oeuvre.

Mimo français né de parents italiens arrive en 1917 dans un petit pays turinois chez le sculpteur Zio Alberto.
Il est petit et pas le genre" tombeur" surnommé "il francese" son maître d'art va découvrir en lui un futur génie,bien plus tard on l'appellera Michelangelo Vitaliani.

Mais à Pietra d'Alba domine une famille richissime ,la famille Orsini.
Viola belle jeune femme issue de cette famille ne rêve que de liberté.

Les deux vont se rencontrer,s'apprivoiser et vont vivre la plus incroyable la plus secrète ,la plus inattendue et la plus passionnée des relations.

Une longue écoute puisque ce roman compte environ six cent pages mais qu'elle richesse.
J'ai beaucoup appris de cet artiste qu'a été Michelangelo,une vie tumultueuse ou l'art et l'amour et secrets se mêlent.

La narration était vraiment captivante et cela m'a énormément aidé à poursuivre.
Ce roman est une fresque historique, rocambolesque qui nous emmène en Italie dans la première moitié du xx ème siècle.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire est présentée, j'ai attendu longtemps le dénouement.
L'auteur met en lumière deux destins,une homme et une femme qui s'opposent totalement physiquement et socialement.

Beaucoup de thèmes y sont abordés,le fascisme,le monde mafieux, l'écologie,le féminisme,l'antisémitisme.....
C'est beau, c'est humble, c'est intelligent et rempli de sensibilité,de l'art tout comme son personnage principal.

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Le roman est plaisant et bien écrit. Poutant le charme au fil des pages pour mon compte s'est essoufflé rapidement, et arrivé à la moitie du livre, j'ai eu du mal à le finir.. Il m'a semblé voir un peu trop, et de façon caricaturale les ficelles d'un genre romanesque, propre à séduire un très large public, en exagérant les effets. Dans cette catagorie je préfère Japrisot, que je ne parvenais pas à lacher, ou encore le Maitre, travaillant eux aussi sur le barroque et l'histoire en grand, sur lesquels se greffent le déroulement de vies hors normes. Je ne situerai pas dans la catégorie des grands goncourt. Plus obeissant à une volonté éditoriale, profitant à l'édition en général.
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Traversée du 20ème siècle en Italie avec la vie et l'oeuvre du célèbre sculpteur Mimo né pauvre et rendu célèbre pour sa Piéta aux pouvoirs ensorcelants, inspirée par l'amour de sa vie, Viola Orsini, issue d'une famille prestigieuse. Un style très fluide, une lecture agréable, une belle histoire malgré clichés et invraisemblances, malgré qu'on ressente l'oeuvre de pure imagination qui transpire l'exercice de style.
Certaines incohérences des deux personnages principaux (amour non consommé et transformé en amitié (Mouais !), alcoolisme et beuverie chez Mimo, loin des exigences esthétiques de son art, caractère capricieux et imprévisible voire irréaliste de Viola dévoyée par une forme de folie des grandeurs, etc) les rendent moins attachants qu'ils auraient pu l'être, pour peu qu'on les trouve attachants.
Mais je rends à César ce qui appartient à César et je reconnais le travail fourni, pour un résultat très esthétique. Et je n'oublierai ni Mimo ni Viola, n'est-ce pas la première mission d'un livre, ne pas tomber dans l'oubli ?
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