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4,3

sur 5717 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

J'ai été un peu déçue par ce roman. Un souffle romanesque certain, un paysage bien campé, du suspense et un peu de fantastique, en général j'adore !
Mais jai été gênée par ce suspense bien vite retombé à chaque fois, par ce titre bien mal trouvé, il ne veille pas sur elle, finalement il la surveille... on essaie de faire croire que c'est un beau portrait de femme, moi je l'ai trouvé sinistre, et au final au service du personnage principal, assez sinistre aussi. J'ai eu mal au coeur de voir cette femme bien mal traitée par son créateur !
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Roman captivant dans le style des bons romans populaires des19 et 20 èmes siècles. C'est-à -dire avec nombre de surprises, beaucoup d'inattendu .. mais aussi d'in vraisemblance.
Viola manque de vraisemblance, de vérité psychologique , et les événements qui la concernent, et ses choix , aussi.
L'auteur ne semble pas chercher avant tout la vérité psychologique ni la profondeur. Il s'agit surtout de distraire ,surprendre, et accrocher le lecteur, avec efficacité.
Assez belle écriture, avec une tendance à la préciosité, aux mots et expressions trop recherchés, qui font de l'effet et montrent la culture de l'auteur.
Plaisant à lire! ne pas en demander plus.
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Je n'ai pas lu d'autres livres de Jean Baptiste Andrea. Je ne peux donc pas comparer son récent Veiller sur elle, lauréat du prix Goncourt 2023, avec ses oeuvres précédentes.Le livre est agréable à lire et offre cette alchimie saisissante d'arrière-plan historique (l'Italie entre les deux guerres, le fascisme qui s'installe dans tout le pays) et une galerie de personnages intéressants qui évoquent différents aspects de l'Italie de cette époque : le hiérarque fasciste, l'artiste, le cardinal, les pauvres qui souffrent de la faim, le socialisme qui tente d'une certaine manière de les racheter de leur destin d'émigration et de pauvreté perpétuelle, les petits puissants, les familles nobles, qui autrefois avaient pour vocation d'élever le niveau de vie des villages dont ils étaient les notables de référence.L'histoire se déroule entre un village imaginaire, Pietra D'Alba, en Ligurie, Florence et Rome. Un amour qui rappelle celui des temps du Choléra de Garcia Marquez. Une réflexion sur la "diversité" constante tout au long du livre. Et aussi quelques belles considérations sur le mystère de la création artistique.Les airs des oeuvres des grands compositeurs, Verdi, Puccini et Mozart, chantés dans les bars ambigus et mal famés de Florence où le peuple cherchait à exprimer à travers le chant ses propres sentiments, nous offrent de belles images qui semblent déjà être des décors.L'histoire est captivante et simple, la lecture, je le répète, est agréable, un produit que l'on imagine déjà pouvoir être une série "culte" à regarder sur Canal+ ou Netflix, mais qui, bien qu'elle nous transporte loin pendant les heures de lecture, ne touche pas ces cordes qui ne résonnent qu'en présence de grands moments littéraires, capables de susciter des émotions qui durent des décennies.Non, ce livre est poli, bien fait, bien pensé, bien écrit mais froid comme une beauté austère qui se laisse admirer mais qui, un peu à la fin, nous laisse indifférents.
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Une belle promesse au début de la lecture mais hélas l'auteur n'a pas été au bout de son histoire, au bout de ses personnages. On a plus le sentiment de survoler cette histoire que de la vivre pleinement. Il m'a manqué des émotions pour que ce soit un grand livre. J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture
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Depuis « Ma reine », je lis d'Andrea avec plus ou moins de bonheur. Au fil de ses ouvrages, on retrouve des enfants cabossés, des destins difficiles, des relations hommes-femmes pas simples…Avec « veiller sur elle », le récit foisonne de personnages, de décors italiens, de découvertes artistiques (quel travail de documentation !). J'ai pensé à ces génies oubliés (Gribouille dans le parfum de Suskind, Augustin Mouchot dans L'inventeur de Miguel Bonnefoy…)… même si la plume est toujours aussi belle, j'ai la sensation de retrouver les mêmes ficelles… Que pensera l'intelligentsia parisienne ? (Roman en lice pour le Femina et le Goncourt)
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j'en attendais peut être trop; c'est bien écrit, ça se lit facilement; mais il ne me reste pas grand chose après la lecture, et ne m'a pas amené à réfléchir- l'impression de déjà vu même si on découvre des anecdotes intéressante sur l'histoire de l'Italie
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Les yeux et les mains du sculpteur
Quel charme inexplicable peut émaner d'une oeuvre d'art au point de profondément troubler ceux qui en approchent ? Combien d'entre nous ont connu ce vacillement, cet effondrement du corps qu'on nomme « syndrome De Stendhal » ?
La Pietà de Mimo Vitaliani, héros du roman de Jean-Baptiste Andréa, est une sculpture qui produit ce bouleversement sur de nombreux fidèles, aussi est-elle retirée de la circulation par le Vatican. En effet, le sujet et la grâce sensuelle qui émane de cette statue dérange l'institution religieuse d'autant que le sujet est en principe voué à l'édification, non à la séduction.
Mais derrière la « Marie » de la Pietà, il y a une femme amoureuse, une certaine Viola Orsini que le sculpteur a toujours tendrement aimée et qui continue de l'inspirer, même après la mort…



Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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Un roman de gare.
Inconcevable qu'il ait obtenu le Goncourt.
Les +++
- des qualités sur le rythme (les d'accélérations dans la course pour arriver à temps ou pour présenter un objet avant l'arrivé d'un oncle cruel
- intéressant de montrer comme le personnage principal est "pervertie" par cette famille un peu mafieuse dont il devient un rouage

Des ----
- la structure est tellement classique, quel manque d'audace.
- la pseudo énigme autour de la pietà me fait lever les yeux au ciel. c'est long, c'est accoucher d'une souris.
- encore et toujours des personnages d'enfants/ados surdoués qui n'existent pas
- une amitié amoureuse lassante et d'espérance. Une belle histoire d'amitié aurait été plus forte que cet affection peu clair à sens plus ou moins unique.
- et quand à la description du fascisme et de la place du Vatican la dedans. J'ai même pas les mots pour dire à quel point il passe à côté d'une belle opportunités de montrer de la profondeur et de la nuance
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J'aime mais….
Je m'attendais à un récit passionnant… certains passages le sont mais entrecoupés de longueurs… des hauts et des bas, comme dans les vies des personnages. Bref ce n'est pas mon meilleur roman, j'ai trouvé le dénouement « bâclé », un peu déçue
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Conte "voyage" ancré dans l'histoire de l'Italie - du début du 20e siècle au confins des années 1980. Mimo, orphelin du père et "nain" (suite à une achondroplasie), sera envoyé à l'âge de 12 ans chez son "oncle" sculpteur qui va l'exploiter comme un esclave ce qui n'empêchera pas Mimo (de "Michelangelo"), après une vie en mode montagnes russes, de devenir un grand sculpteur. Son amie et "jumelle cosmique" Viola vient quant à elle d'une famille riche (qui aura son mot à dire dans la vie de Mimo), a une mémoire d'éléphant (elle souffre de hypermnésie) et ne rêve que de voler ([Mimo qui sculpte et Viola qui vole]).

Elle me tendit la main, et je la pris. Comme ça, franchissant d'un seul pas d'insondables abîmes de conventions, d'empêchements de classe. Viola me tendit la main et je la pris, un exploit dont personne ne parla jamais, une révolution muette. Viola me tendit la main et je la pris, et c'est à cet instant précis que je devins sculpteur. Je n'eus pas conscience du changement, bien sûr. Mais c'est à ce moment, de nos paumes alliées dans cette cabale de sous-bois et de chouettes, que me vint l'intuition qu'il y avait quelque chose à sculpter. (p. 96)

La construction du roman est "intéressante" : Mimo, qui a vécu les dernières années de sa vie dans une abbaye, est en train de mourir. Les chapitres consacrés à sa vie découlent de ses pensées que seul le lecteur peut "entendre" (il y aura toujours un va-et-vient entre les pensées du père supérieur Vincenzo et les pensées de Mimo qui fait défiler sa vie), même si, à mon sens, la dynamique que ce type de construction est censée procurer, s'essouffle rapidement.

Comme deux aimants (et pas "amants") Viola et Mimo ne cesseront de se rapprocher et se repousser en même temps... Tout le roman suit l'évolution de cette "liaison fatale". Autour de ces deux personnages clés, l'auteur fait graviter une myriade d'autres personnes qui passent dans la moulinette broyeuse de l'Histoire d'Italie, dans laquelle le Vatican ne joue pas le rôle le plus insignifiant (l'avènement de Mussolini, l'axe Berlin-Rome (et Tokyo), les "jeux" et ou les "silences" de l'Eglise - les papes Pie XI et 12...).
Lien : https://wordpress.com/post/l..
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