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4,3

sur 5814 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mimo est un nain de génie. Vivant en France il est très vite envoyé en Italie après la mort de son père pour servir de petite main à un pseudo oncle piètre sculpteur qui l'initie à cet art.
Vivant à Alba Pietra dans le nord de l'Italie sur les terres d'une famille noble, les Orsini, il se lie d'amitié avec leur fille Viola qui a son âge. Débute alors la longue saga de la vie de ces deux personnages qui nous font traverser l'évolution de l'Italie et de la société entre 1916 et 1948.
Un long roman d'aventure rocambolesque que j'oublierais assez vite.
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En général, je n'achète jamais les Prix Goncourt, car je ne me satisfais pas de cet entre-soi qui caractérise le milieu littéraire. Entre-soi qui tend à récompenser en premier lieu des maisons d'édition et non, véritablement, des auteurs. Et qui tend aussi à mettre en avant des écrits par trop intellectuels et souvent inaccessibles au commun des mortels.
Mais, cette année, c'est l'exception qui confirme la règle. En effet, ayant entendu que le récompensé était un auteur qui avait écrit un roman "populaire" et considérant les énormes remontées positives de Veiller sur elle, avant même le résultat final, j'ai craqué.

J'ai craqué et je l'ai regretté... encore une fois. Décidément, les Goncourt me déçoivent toujours.

Pourtant, la première de couverture était très belle, attractive et douce, et me faisait rêver à cette Italie que j'affectionne tant.
Pourtant, la quatrième de couverture était alléchante et le sujet de nature à m'intéresser : un mix d'histoire, d'art et d'amour, tout en évoquant la différence.
Pourtant, le fond et la forme étaient de belle qualité et j'ai particulièrement apprécié la douceur du papier.
Pourtant, cela parlait d'Art, d'amour, d'amitié, de justice et d'injustice, d'histoires personnelles imbriquées dans la grande Histoire.
Pourtant l'écriture est fluide, aisée, poétique, descriptive, d'un registre de langue simple et accessible...

Mais, je n'ai pas accroché. Et si je l'ai lu relativement rapidement, car je me disais que les choses allaient forcément s'enclencher, j'ai vraiment eu le sentiment de rester sur ma faim. Je n'ai pas été plus que ça émue par Mimo et Viola qui, tous deux, passent à côté de leur vie. Certes, le lecteur voyage dans le temps et dans l'espace, mais cela reste descriptif et pas incarné. Certes, le lecteur comprend qu'il existe entre ces deux-là une relation exceptionnelle, inédite, mais on reste très frustré de constater qu'elle n'aboutit à pas grand-chose. Certes, on découvre l'Histoire du moment, mais là encore c'est seulement descriptif et pas du tout approfondi ni critique.
Certes, on en apprend plus sur l'art de la sculpture, mais on a bien du mal à discerner ce qui relève de la réalité et ce qui relève de la fiction.

Franchement, je m'attendais à mieux, à plus.
Pourtant, j'avais cru comprendre que les premiers livres de Jean-Baptiste Andréa avaient été de vrais succès populaires... d'où mon énorme déception.

Je n'arrive pas vraiment à comprendre ce qui a fait que je ne suis pas vraiment entrée dans ce livre, alors même que je voulais absolument le lire. Pas lu au bon moment ?

Aussi mon conseil serait de lire avant achat d'autres critiques (positives et négatives) pour vous faire une opinion de la façon dont - au-delà de l'aspect marketing - ce livre a été perçu par le public. Puis, de prendre le temps de le découvrir, en librairie ou au magasin, en lisant quelques pages... afin d'en découvrir le style

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Ce roman, je le voyais partout et on m'a souvent conseillé de le lire. C'est avec une grande hâte que je l'ai commencé mais malheureusement j'en ressors mitigée.

J'ai pourtant beaucoup aimé les personnages de Mimo et de Viola Orsini que j'ai trouvés très attachants, plein de complexité et leur amitié, qui durera des décennies, est très belle. Ce sont deux personnages qui luttent contre l'adversité pour réaliser leurs rêves. Mimo, y arrivera et deviendra un grand sculpteur reconnu. Pour Viola, c'est plus compliqué. Elle est d'une intelligence incroyable mais les obstacles seront nombreux pour ce personnage qui sera plusieurs fois ramenée, par les hommes, à sa condition de femme et à qui on empêchera d'être libre et indépendante.

Mais ça n'a pas suffi pour m'emporter. Les personnages secondaires n'ont pas assez de profondeur, ne sont pas assez décrits. le contexte politique italien avec la montée du fascisme est survolé, et j'ai trouvé certains passages un peu clichés et pas très bien écrits, ce qui m'a quelque fois sortie du récit. J'aurai aussi voulu plus de passages sur la sculpture, sa technique, sur la beauté de l'art et son impact sur le monde ... Beaucoup trop d'aspects sont, pour moi, survolés dans ce roman.
Je n'ai pas détesté ma lecture mais j'en attendais beaucoup plus.




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Je suis passée à côté de cette histoire.

J'ai trouvé ça interminable, je ne me suis pas accrochée aux personnages, je n'ai pas été hypée du tout par leur histoire, ni trouvée « belle » (et pourtant croyez-moi je suis une grande romantique)…

En plus je ne savais pas que l'art serait la base aussi de l'histoire. Bref c'était le premier roman que je lisais de cet auteur, je pense que ce n'est pas pour moi.

Quand même je note la fluidité de l'écriture, il y a de jolis passages.
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Veiller sur elle, c'est le roman de Jean-Baptiste ANDREA qui a remporté le prix Goncourt 2023, le plus prestigieux des prix littéraires français.
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En choisissant ce livre, je ne savais pas à quoi m'attendre car j'évite de lire les chroniques et avis des lecteurs ainsi que la 4ème de couverture avant de débuter la lecture d'un roman pour me garder la surprise de son contenu. Et 1ère belle surprise, l'écriture est magnifique. Les mots utilisés sont raffinés. Les sujets abordés nombreux : l'Italie dans la 1ère partie du 20ème siècle, les guerres, la politique, l'art, la religion, L Histoire et le duo Mimo-Viola, des amis amoureux. Lorsque ces deux-là se rencontrent, Mimo, vient d'arriver à Pietra d'Alba, petit village d'Italie. Il est orphelin de père, sculpteur et pauvre. Quant à Viola, c'est l'héritière de la prestigieuse famille Orsini. Elle est née à la mauvaise époque, féministe, rêve de liberté et surtout : de voler. Tout les oppose, mais au 1er regard ils se promettent de ne jamais se quitter.
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C'est beau et poétique, mais… trop longtemps et sans intrigue. J'ai hésité à en abandonner la lecture, mais je me suis convaincue que tout de même, c'est le dernier prix Goncourt !
Lien : https://www.instagram.com/me..
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VEILLER SUR ELLE de Jean-Baptiste Andrea

Avis : Cette critique n'est pas favorable à son auteur alors, aux effarouchés, prière de vous abstenir de la lire.

Ça avait bien démarré puis, c'est devenu comme une espèce de roman Harlequin ou de Roméo et Juliette à moins que ce ne soit L'amour au temps du choléra avec des sentiments contrariés, des voisins brouillés, des départs et des retours avec en prime, quelques allusions historiques et notions de sculpture.

Jean-Baptise Andrea ne manque pas de talent mais, cet ouvrage méritait-il le prix Goncourt?



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Jean-Baptiste Andrea fait preuve d'un grand talent de conteur, l'histoire de ce sculpteur devenu célèbre, nain et né pauvre, au début du 20ème siècle en Italie, est fort originale, le 1er tiers du roman est prometteur, même si on ne croit pas tant que cela à l'amitié amour passion avec Viola, fille de la famille la plus riche du coin, une Viola insaisissable. Leur période adolescente est assez bien vue avec leurs rendez-vous mystérieux dans le cimetière, l'initiation à la lecture par Viola. Oui mais que c'est long, que de remplissages, de bavardages, tout en traversant cette période ô combien perturbée, la montée du fascisme, les guerres, la déchéance du héros, puis sa réussite spectaculaire. Un livre distrayant, trop de renversements de situations, d'évènements, et finalement peu de profondeur, mais ce n'était peut-être pas le but.
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Prix Goncourt 2023, ce roman présente l'agonie du personnage principal en 580 pages ! Cette agonie offre l'occasion à Mimo de revoir toute son existence, ce qui permet au lecteur de découvrir de façon chronologique son enfance en France, la mort de son père, la pauvreté puis son départ pour l'Italie, pays d'origine de sa famille. Sa mère l'avait confié à un ami sculpteur qui devait le conduire à un cousin italien. La vie du jeune Mimo semble devoir s'écouler sur le mode Sans Famille. Tout va mal pour lui, même son talent pour la sculpture lui cause des ennuis. Les âmes charitables qu'il croise dans sa vie son comme lui, des êtres atypiques, marginaux comme Bizarro et sa soeur Sarah qui l'engagent un temps dans leur cirque, car sa petite taille sied au rôle du spectacle présenté au cirque.

Pourtant, le vent tourne lorsque Mimo rencontre, dans un cimetière, celle qui deviendra pour lui une sorte d'âme soeur, Viola Orsini. Cette rencontre, tout à fait improbable, est l'occasion de scènes dignes de romans pour jeunes lecteurs et même, plus tard, d'une scène grotesque : la fessée publique de Mimo chez les Orsini !

Or Viola a beau être d'un autre monde, elle aussi est atypique, ce qui irrite bien sa famille : non seulement elle s'allonge sur les tombes pour communiquer avec les morts, mais en plus, le jour de ses fiançailles, elle se lance d'un toit, espérant voler. Plus tard, elle veut aller en Amérique et plus tard encore, elle est candidate aux élections dans une Italie à peine remise du régime de Mussolini !

Alors bien sûr, on parcourt avec plaisir Florence et même Rome, on balaie l'histoire de l'Italie de la première guerre mondiale aux années 55-60, mais cela reste un peu superficiel à mon avis.

En somme, un roman qui se lit facilement, mais qu'en restera-t-il ?
Lien : http://www.lirelire.net/2023..
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Mimo et Viola, voilà le noms des deux personnages qui font de ce roman un titre lumineux.

Jean-Baptiste Andrea nous emmène à Pietra d'Alba, un village où la puissante famille Orsini est installée. Nous faisons la rencontre de Mimo, un enfant envoyé par sa mère chez son oncle, pour l'aider à son atelier de sculpture et de Viola, la fille cadette des Orsini, une gamine futée et pleine de rêves.

Il m'a fallu 100 pages pour rentrer pleinement dans l'histoire. J'attendais l'étincelle qui me ferait vibrer mais si j'ai apprécié ma lecture, je ne peux pas parler de coup de coeur. J'ai trouvé quelques longueurs au récit. Pour moi, le procédé narratif et cette amitié sont réussis mais similaires à ceux du précédent roman (Des diables et des saints) pour lequel j'avais eu un coup de coeur.
J'attendais également vu l'ouverture du roman que l'art soit un peu plus central et notamment cette fameuse pietà mais j'ai été assez déçue de ce côté -là ainsi que par le rapide dénouement.

Je pense (et c'est un comble car je l'ai lu avant parution) que vu les retours très positifs que j'avais pu entendre ou lire sur les réseaux sociaux, j'avais trop d'attentes.

Si mon avis est en demi-teinte, je vous conseille tout de même de vous faire le vôtre. le livre est bon, malgré un enthousiasme que j'aurais souhaité plus grand pour ma part. Il ne manque pas de souffle romanesque.
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J'ai reçu ce roman en cadeau pour mon anniversaire et je n'ai pas pu attendre pour le lire, tellement curieuse de découvrir l'auteur, et cette histoire qui a séduit au point d'obtenir le prix Goncourt cette année.

J'ai été traversée par pas mal d'émotions à la lecture de ce roman et pas toutes positives.

Tout d'abord, il faut le dire, jusqu'à la 200ème page, l'ennui. Je trouvais l'histoire terriblement lente, l'écriture est belle mais je n'étais pas transportée.

Ensuite, mon rythme de lecture s'est accéléré, je me suis attachée à cette galerie de personnages et j'ai commencé à me sentir bien dans ce récit, avec l'envie d'en savoir plus sur cette Pietà qui fait tourner les têtes !

J'ai été assez déçue et en colère par rapport à Mimo, qui n'a pas toujours su faire les bons choix, on est encore dans un de ces romans où les protagonistes passent à côté de leur vie, un truc qui m'horripile. J'ai eu envie de leur hurler dessus pendant toute ma lecture, et j'ai passé mon temps à claquer de la langue et hausser les yeux au ciel.

Mais et c'est ça que je retiendrai, j'ai eu des moments de grâce, des petits frissons sur les bras, devant la beauté des mots, devant l'amour hors normes qui unit les deux protagonistes.

Alors rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu et peut-être que vous serez embarqués dès le début dans cette aventure !

Une épopée sur quatre-vingt années, une immersion en Italie, la montée du fascisme dans les années 30, l'art comme exutoire... Autant de raisons d'aller vous faire une idée de ce roman !
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