AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 86 notes
5
17 avis
4
25 avis
3
13 avis
2
2 avis
1
0 avis
C'est dans ces moments là que j'aime ma vie de chroniqueuse, quand je reçois des Services Presse que je n'aurais certainement jamais achetés par moi-même (car je serais sans doute passée à côté de ce roman comme des milliers d'autres) et que je découvre de jolies pépites comme ce livre, ainsi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur !
C'est une lecture qui fait du bien, qui fait rire et qui émeut. Un livre qui voit la vie à travers les yeux d'un enfant, dans ses bons et ses mauvais côtés, mais toujours avec optimisme !
Il est assez court (je l'ai lu en une journée) mais très intense et riche en émotions.
Sous ses allures burlesques, ce roman est bien plus profond qu'il n'y parait et soulève pas mal d'interrogations sur notre société. C'est une jolie leçon de vie !
Les personnages sont attachants et touchants et le récit très imagé. J'espère sincèrement qu'il sera adapté en film car il y a vraiment matière à le faire !
J'ai terminé ma lecture le coeur touché mais le sourire aux lèvres ...
Commenter  J’apprécie          80
Un joli roman plein de poésie. L'amour d'un petit garçon pour sa mère comédienne fantasque. c'est tendre et cela m'a souvent fait penser à "En attendant Bojangles". Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai toujours un peu de mal lorsque c'est un enfant qui raconte l'histoire, j'ai dû mal à m'identifier et du coup, je mets une distance entre moi et le narrateur. Il a une façon candide de raconter et l'on voit à travers ses yeux le monde qui l'entoure. J'ai trouvé ce livre doux et d'une grande sensibilité. C'est un livre qui rend hommage aux passionnés, aux artistes et dont la morale fait réfléchir. Serais-je capable de tout abandonner pour vivre de mes rêves? Je n'en suis pas si sûre...

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          70
Les mots sont ceux d'un jeune garçon de 10 ans, un peu naïf mais très intelligent, élevé par une mère comédienne et entouré d'une troupe d'artistes excentriques. Ils ne sont pas riches d'espèces sonnantes et trébuchantes, mais immensément fortunés d'amour et de tendresse. Chez lui, la vie s'apprécie. On profite, on s'écoute, on savoure le temps. Tant pis si l'argent ne rentre pas, si les huissiers passent ou les gendarmes rappellent à l'ordre. Mais, dans l'existence, il y a des méchants – des personnes vénales, des personnes qui travaillent pour payer leurs factures au détriment du bonheur, des personnes qui s'inquiètent et imposent une normalité rigide (ohhh la vilaine tante Myriam), des voisins malintentionnés et impatients, des camarades violents et maltraitants …

Ce livre se lit comme un conte, une tendre utopie où se distinguent d'un côté les bons qui ont tout compris à la vie et de l'autre les mécréants qui entrent dans le moule. C'est tendre et gai, l'écriture est jolie, les pages se tournent.

Un écrit sans prétention. Un petit rayon de soleil … dans ce monde de brutes.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
Commenter  J’apprécie          70
Lui, c'est un petit garçon de 5 ans, qui vit seul avec sa maman. Sa maman, c'est une comédienne de théâtre, secrètement amoureuse de Shakespeare, qui se produit chaque jour avec sa troupe devant un public inexistant. Mais tous les comédiens, Lulu, Max et Rita forment une famille de coeur, et c'est bien plus important que le succès. En dehors du théâtre, sa maman passe beaucoup de temps avec Sabrina, leur voisine, une caissière un peu dépressive, qu'ils considèrent aussi comme faisant partie de leur famille. Mais la vie, ce n'est pas aussi simple que ça, puisque la réalité finit toujours par rattraper les rêves.

Le roman en entier est à l'image du titre : très poétique. L'histoire se raconte à la première personne du singulier, de la voix enfantine, cristalline et pure du petit garçon. Dans des mots simples, un peu naïfs, souvent rêveurs, il nous raconte son quotidien et celui de sa maman. Il détourne volontairement certains termes du quotidien pour les arranger selon son propre dialecte, mis en italique dans le texte : les réseaux asociaux, les huissiers d'injustice, la télédébilité… autant de mots tournés en dérision pour décrire avec plus de réalisme certaines choses de notre société.

Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare est un roman riche et complet, qui aborde de multiples thématiques : l'amitié, l'amour, la recherche du profit au dépens de la recherche du bonheur… C'est surtout ce dernier point qui est longuement sous-entendu. Tata Myriam est banquière, et comme toutes les personnes travaillant au contact de l'argent, dans un secteur comme la banque, elle est très terre-à-terre, lucide et bridée dans sa tête. de ce fait, elle ne conçoit pas que sa soeur soit « comédienne de théâtre » et lui conseille constamment de rechercher un vrai métier. Deux soeurs aux métiers et à la personnalité très différents. Mais un très célèbre proverbe dit clairement que l'argent ne fait pas le bonheur, et c'est justement ce que va découvrir, malgré elle, Tata Myriam.

Un roman tendre et attendrissant, qui saura aisément vous charmer et vous faire réfléchir. A découvrir en écoutant les chansons de « Ce bon vieux Georges », comme dirait le narrateur !
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          70
l'intérêt de ce livre est la fraîcheur qui s'en dégage parce qu'elle est racontée en grande partie par un enfant. Et puis il y a le milieu bohème dans lequel il évolue, si enthousiasmant, si solidaire. L'enfant est baigné de rire, de culture, d'amitié, de l'amour de sa mère et de ses amis qui remplace un père inconnu. cocon privilégié mais désargenté. Et c'est le côté irritant de ce roman : une mère totalement irresponsable, qui ne veut pas abandonné son métier de comédienne pour un métier alimentaire, allant même à laisser vivre son fils avec sa soeur riche et rigide, pour ne pas transiger avec sa passion. Là, j'avoue avoir été perplexe et dérangée. D'autant plus, qu'elle va passer à côté des brimades que vit son fils à l'école, restant optimiste malgré tout. Ce n'est qu'au décès de son mentor qu'elle va changer. Par contre, rêvée de ce cercle si intime et qui met sa passion au-dessus des contingences ... même si effectivement si peu vivable dans notre société de consommation extrême.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai lu ce livre en un éclair et j'ai bien aimé. C'est un feel good comme on les aime, globalement bien écrit.
La seule chose qui m'a vraiment posé problème c'est le choix de la narration de l'auteur. le problème n'est pas de choisir de faire parler un enfant mais il faut que ce soit cohérent. à la fin de l'histoire, le personnage qui parle a tout de même passé son bac, il ne peut donc pas s'exprimer comme un enfant de 6 ans ! de plus l'utilisation du double sujet à toutes les phrases est vraiment super lourde.
Alors le livre est bien mais il aurait pu être "encore plus mieux" selon moi ;)
Commenter  J’apprécie          70
Etre fils d'une comédienne, c'est recevoir beaucoup de philosophie précieuse sur la vie

« Je préfère mille fois prendre du plaisir devant une salle vide que de me sentir vide une seule fois devant mille personnes, disait Maman en souriant

Les premières pages respirent beaucoup cette liberté, le bonheur de la culture que ça soit dans l'écoute de Brassens ou dans la création artistique du théâtre.

« Comme dit Maman, la Bible, ça ne vaut pas Brassens ni Shakespeare ».
Ces premières pages donnent les racines du secret de la force de résistance qu'auront besoin ce garçon de 10 ans et sa mère.

– Ne renonce jamais à tes rêves mon ange, même pour de l'argent

-Pourquoi?

-Parce qu'il y a bien assez d'adultes dans le monde comme ça

Puis ce monde merveilleux est rattrapé par une dure réalité sociale.

Pour la tante et le monde en général,comédienne n est pas un vrai travail.

« Un huissier d'injustice »les expulse de chez eux pour non-paiement de loyer.

Ils sont séparés. La mère devient caissière mais elle est renvoyée pour s être énervée contre un client raciste. L'enfant est confié à la tante: confiscation de la cassette de Brassens qui pourtant lui faisait penser à sa mère. Il subit un harcèlement scolaire au collège car il est fils d'une intermittente de spectacle.Mais dans cet enfer, il rencontre la fille d'un grand critique théâtral. Il tente le tout pour le tout pour sauver sa mère.

Il rejoint Lulu le metteur en scène de théâtre et lui raconte comment sa tante méprise le culture et l'empêche d'écouter Brassens. Lulu est outré et prend de l'affection pour le gamin.

« – Être artiste, (…) c'est accepter d'être ce que l'on est et trouver le courage de le crier à la face du monde, c'est savoir dire merde à son passé difficile ou à son futur joué d'avance pour se concentrer uniquement sur l'instant présent, c'est refuser le joug de l'idéologie dominante, c'est toujours chercher l'excellence et ne jamais se contenter de la médiocrité, et ô combien c'est difficile de nos jours avec toute cette technofolie partout, être artiste, c'est être perméable à la beauté du monde et s'émouvoir d'un coucher de soleil plutôt que de la misère des autres, c'est prendre du recul sur l'environnement pour mieux se l'approprier, parce qu'en fin de compte, l'art, c'est la seule réponse tangible à l'absurdité de la vie! »

La crise des subprimes fait tourner le sens du vent. La tante banquière se retrouve dans la dèche et la maman connaît ses heures de gloire.

« le jour où les mouches changent d'âne, on a vite fait de se retrouver dépourvu comme une cigale , mais avec la joie de vivre en moins. »

De l'humour et de poésie dans ce texte et cette histoire comme avec ces jeux de mots:

Huissier d injustice ,force de désordre, Paul emploi

Le regard des enfants sait mettre partout du joli même dans le monde difficile des adultes. Il sait faire sourire même quand c'est tragique.
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre a été ma bouffée d'air frais, ma respiration dans un quotidien pas toujours souriant.
Il aide à se rappeler à quel point il est important d'aborder la vie avec son âme d'enfant, par le prisme de l'amitié, l'amour, la poésie, l'humour…
Une grande leçon de vie nous est donnée qui rappelle que rien ne sert de voir la vie telle qu'elle est mais telle qu'elle devrait être. La « Maman » est le guide qui rappelle à tout instant l'importance de penser à l'autre, de ne pas rester seul, de ne pas juger mais d'écouter, de vivre le quotidien et d'avancer en trouvant des solutions, de réaliser ses rêves et d'y croire jusqu'au bout.
Le message est aussi que rien n'est définitivement perdu pour personne, même ceux qui dans le roman apparaissent comme manquant d'humanité se relèvent (ou se révèlent ou se réveillent je ne sais pas choisir le verbe le plus approprié) à un moment ou à un autre, tout le monde peut être « touché ».
Cet enfant naïf, contemplatif, observateur et rêveur nous amène à nous poser pour écouter et regarder.
J'aime à penser que c'est aussi le jour où Shakespeare lui a présenté sa maman, il la découvre et la connait vraiment ainsi, la passion que sa maman entretient pour le théâtre est le révélateur de sa vraie nature.
Une très belle rencontre avec un auteur dont on a envie de découvrir les précédents romans, et ceux en devenir.
Merci Babelio et Eyrolles pour cette lecture et cette soirée de présentation chaleureuse et conviviale
Commenter  J’apprécie          60
Lu dans le cadre de la rencontre Babelio avec l'auteur le jeudi 31 mai, je les remercie de m'avoir sélectionné et la maison d'édition @eyrolles de m'avoir gentiment envoyée le livre en temps et en heures.

Un petit garçon se raconte, au début du récit, il as 10 ans, sa maman est comédienne de théâtre, mais elle gagne pas beaucoup d'argent, mais elle est heureuse, elle vis entourée de ses partenaires comédiens et comédienne.

Mais le manque d'argent se fait sentir, et ils sont explusées, séparées, le petit garcon vis des moments difficiles, dans un monde qui n'est pas le sien, il se sauve, et la il se déroule une course poursuite entre cette famille de comédiens et la police.

Un coup de sort ou un coup de chance finiras peut être par arriver et la jolie famille vivras peut être mieux de son art ?

Le début as été lent, mais pas trop longtemps, les 30 premières pages, mais après je me suis prise au jeu, du théâtre, de la poésie et de la plume de l'auteur.

C'est parfois haletant, au niveau de la poursuite, parfois c'est triste, quand on vois ce petit garçon incompris, mais c'est très beau, j'ai beaucoup aimer

Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (152) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
817 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}