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3,17

sur 220 notes
Prenez une grande marmite et remplissez la à convenance :
Une grande louche de 16ème siècle à Venise
Une louche équivalente du 21ème siècle entre la Suisse, Rome et toujours Venise.
Deux belles cuillères à soupe de peintures de la Renaissance Italienne.
Deux belles cuillères à soupe de Fondation des pèlerins ibériques. ( bien bomber les cuillères )
Pour lier l'ensemble, ajouter 20 cl de langue latine.
N'oubliez pas de saler et d'épicer pour donner du goût et du corps à votre préparation :assassinat, terrorisme, djihad.
Si l'ensemble reste quelque peu fade, ajouter un zeste d'extrême droite.
Mélanger le tout avec une main à 6 doigts.

Laissez mijoter le temps d'une lecture et vous obtenez Carnaval noir de Metin Arditi
Un met assez indigeste.
Comme pour une recette culinaire, tous les ingrédients semblent de qualité, mais une fois assemblés le résultat escompté n'est pas là
Les chapitres sont courts et cette brièveté ajoute à la confusion passant d'un lieu, d'une époque à chaque tour de page.
Les personnages arrivent, passent , s'en vont dès fois ( ah les assassinats!)
Les papes font de même .
La même confusion existe entre réalité et fiction.
Metin Arditi s'appuie sur des faits réels de la Renaissance Italienne mais pour développer son énigme il va créer de toute pièce un Carnaval Noir, et revoir la réalité historique.
Autant certains romans s'appuient sur l'histoire pour insérer leurs personnages et les faire exister dans les moments de cette histoire, autant Metin Arditi invente un moment d'histoire pour faire vivre ses personnages. Cela peut être dérangeant car en créant cet artifice, il fausse la réalité d'une époque.
Ce roman reste donc une déception du fait de sa confusion,de la facilité de l'intrigue : les sociétés secrètes, l'extrême droite sur fond de religion, les liens entre 16ème et 21ème siècle. Une intrigue vue et revue dans d'autres romans ( Dan Brown )

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Je suis déçue. le résumé était une telle promesse d'un récit passionnant, intriguant par un auteur reconnu.
Mais dès le début de l'histoire j'ai été emportée par un tourbillon de personnages qui se succédaient dans des chapitres courts chapeautés par des indications spatio-temporelles qui me laissaient encore plus confuse. J'ai repris pied quand un des personnages de l'enquête a récapitulé le rôle de chacun au XVIe et au XXIe. A partir de là j'ai trouvé une histoire intéressante mais c'était un peu tard dans le récit. Dommage.
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Pas de chance pour Donatella, son brillant cursus universitaire est brusquement interrompu par un groupe de chanteurs masqués qui la jettent dans les eaux passablement saumâtres d'un canal obscur de Venise après l'avoir mortellement tabassée. Pourquoi tant de Haine ? Apparemment ses recherches autour de certains événements dramatiques dans la cité des Doges en 1575 dérangent un groupe de catholiques extrémistes. Mais diable de quoi ont-ils peur ? Et pourquoi, veulent-ils à tout prix mettre la main sur une lettre découverte par hasard par l'émérite professeur Bénédict, document assez obscur, tout du moins pour le lecteur lambda qui n'y voit ( après traduction du latin) qu'un texte bien banal ? Heureusement Benedict, qui sent bien lui l'intérêt de ce bout de papier, reste total intègre et ne cédera pas le précieux document, même après la mise à sac de son appartement et l'agression subie par sa bonne ( une habituée puisque, autrefois, le père de Bénédict aimait à se réfugier, sans un mot, entre ses fesses), ni l'offre mirifique d'un riche pseudo collectionneur. Très vite on apprendra que les cathos hystériques, en plus de fomenter un attentat contre le pape jugé trop laxiste, faisant pour cela appel à des gars bien motivés, puisque djihadistes patentés et bien contents d'avoir une belle occasion pour aller au paradis, ils craignent que ce document ne révèle leurs agissements (!). S'ensuit une arrivée discontinue de personnages secondaires des plus baroques ( on est à Venise !), une professeure émérite qui drague une commissaire de police, une superbe noire qui rendra dingue le beau Benedict ( évidemment, cinquante ans, toute ses dents, un physique à couper le souffle, ça fait frémir les ovaires des femmes célibataires), un prêtre qui a fait un enfant à une servante, un autre sans doute avec des tendances homosexuelles ...à moins que ce ne soit le chef des cathos fondamentalistes ...au bout d'un moment on se mélange un peu... ( non pas prélat de pédophile, ça aurait fait trop cliché sans doute !). Bref tout ce petit monde se démène dans une intrigue policière déjà beaucoup lu.
Un grosse touche historique tente de donner un côté érudit à la chose mais là, à moins d'avoir une maîtrise sur l'histoire de Venise entre janvier et avril 1765, je vois mal qui peut arriver à se retrouver dans cet entrelacs de textes obscurs qui mêlent peintres de l'époque, papauté, meurtres mystérieux et Coppernic et Galilée ( oui, pas la même époque, mais l'indifférence de l'église pour les travaux pourtant sulfureux du premier eurent une répercussion sur le deuxième). Evidemment, le passé éclairera les enquêteurs du présent ( fortiches les flics italiens, eux ils doivent avoir, au minima, un doctorat sur la confrérie de la scuola grande del San Sepulcro !), avec un rebondissement franchement tiré par les cheveux ( ici, plutôt tiré d'une colonne de marbre...).
Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Très bon roman, documenté, passionnant, actuel par ses thèmes, et une fois de plus si bien écrit.
Après "le Turquetto" et "Prince d'orchestre",  c'est le troisième roman de Metin Arditi que je lis et j' y retrouve son indéniable talent de conteur, sa connaissance de l'art, sa sensibilité et sa manière de faire ressentir voire de transcender la complexité de ses personnages.
Les thèmes abordés tout au long de cette enquête artistique et historique ont un côté encore d'actualité : les extrêmismes religieux, le fanatisme, l'intolérance, le rejet de l'autre, les migrants. Mais aussi les évolutions du catholicisme.
A cela s'ajoute un pan sombre de l'histoire de Venise et des déambulations dans cette ville fantastique, lors de l'enquête du protagoniste principal, professeur de latin sympathique mais qui ose peu.
On suit en parallèle cette enquête et la préparation d'un attentat contre le Pape, et l'auteur a su mêler histoire(s) et suspense dans une écriture fluide. Son érudition glisse simplement, par petites touches, apportant indices et compréhension.
Une vraie réussite, y compris dans le rendu, sobre, des sentiments, fêlures  et interrogations des personnages,  que ce soit les terroristes "martyrs" ou le héros et son entourage.
Un livre que je vous conseille, que vous aimiez Metin Arditi ou que vous ayiez envie de le découvrir. Et si en plus vous aimez  Venise, l'histoire et l'art, vous serez conquis !
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley pour la lecture de cet excellent roman (à la très belle couverture...)

#CarnavalNoir #NetGalleyFrance
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Donatella, qui prépare une thèse sur la Venise du XVIéme siècle et qui s'intéresse plus particulièrement à une confrérie catholique radicale liée à l'époque à une série de meurtres, est abordée quand elle rentre chez elle par cinq hommes qui la jettent dans la lagune...
Benedict Hugues, un professeur Suisse de latin médiéval, découvre dans un livre acheté aux enchères une lettre de 1575 évoquant des meurtres de l'époque. Une lettre que veut à tous prix récupérer une congrégation issue de celle du XVIéme siècle n'hésitant pas à tuer.

Une mise en contexte longue, trop longue, qui n'arrive que péniblement à capter l'intérêt du lecteur. L'auteur nous livre des longueurs indigeste avec des passages en latin, seule la traduction du texte était suffisante.

La partie la plus intéressante du récit, à savoir l'enquête ne débute qu'au bout de plus de deux cent trente pages et ne s'avère que peu approfondie, ce qui est dommage pour un roman présenté comme un policier historique. L'auteur n'a pas su préserver l'équilibre du récit.

Un livre sans intérêt pour qui ne s'intéresse pas à l'histoire de Venise, et un côté policier décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Dan Brown chez Grasset ?
C'est un peu l'impression que j'ai eu en lisant ce livre de Metin Arditi publié chez ce prestigieux éditeur. Je l'ai lu distraitement, mais en entier, ennuyé par l'intrigue ( un complot au sein de la papauté !, mais bon tout est absolument inventé dans le livre) et assez peu bouleversé par ce qui arrivait aux personnages...
Certes je crois que les complots à la Dan Brown, et surtout sa conception de la littérature, m'ennuient à mourir. Là en plus il y a un côté Adrien Goetz pour l'ambiance artistico-culturelle. J'aurais du me dire que ce n'allait pas être mon truc.
Certes on passe le temps avec ce livre très aéré, mais mis à part quelques jolies phrases en de rares occasions, le livre n'est pas très différent d'un Da Vinci Code. Quoique l'intrigue est tout de même plus simple. Les descriptions de Venise sont pleines de clichés. La fin m'a paru limite douteuse. Les personnages m'ont paru totalement inconsistants.
En toute honnêteté, cela fait presque bizarre que le livre soit publié chez un éditeur si prestigieux, mais je crois comprendre que l'auteur, qui semble effectivement très savant, a tout de même produit des livres plus intéressants.
Un petit détail m'a tout de même frappé : une page en latin complète, l'auteur veut pousser loin le réalisme !
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Ne cherchez pas l'entrée Carnaval Noir dans wikipédia, elle n'existe pas. Pour la bonne raison que cette série de meurtres à Venise au XVIe siècle, décrite par Metin Arditi dans son dernier roman, ne s'est pas produite. Puissance de la fiction qui devient crédible quand elle est, comme dans Carnaval noir, basée sur un certain nombre de repères historiques et le mélange de personnages réels (Grégoire XIII, Copernic) et imaginaires. L'auteur suisse décrit son livre comme politique avant d'être un véritable suspense. Avec cette idée que toujours l'histoire bégaie et qu'à plus de cinq siècles de distance, les fanatismes de tous poils rôdent toujours avec la volonté d'imposer leur vision de la société, comme si les notions de bien et de mal leur appartenaient. A ces extrémistes, Arditi oppose l'amour de la culture, de la peinture et du latin, en l'occurrence, armes de compréhension massives. Ah, que l'on aimerait pouvoir admirer le tableau représentant le Christ à 12 doigts qui est au coeur de l'intrigue de Carnaval Noir et permet d'éviter le pire ! Oui, le roman est rocambolesque, avec de nombreux cadavres laissés en chemin et une multitude de personnages qu'Arditi s'emploie à rendre le plus humain possible. On connaît sa dextérité et son talent mais ici son récit cavale vraiment à toute vitesse avec des chapitres ultra courts qui laissent à peine le temps de respirer. On a l'impression que le romancier confond parfois vitesse et précipitation à l'image de notre époque qui ne prend plus le temps de la réflexion et privilégie l'action. Un bémol pour un livre par ailleurs captivant et intelligemment construit.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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En 1575, au cours du carnaval de Venise, une des plus grandes confréries est complètement anéantie et va disparaître.
Janvier 2016, une jeune doctorante en histoire est retrouvée morte, noyée dans la lagune.
Bénédict Hugues, professeur de latin à l'université de Genève, tombe sur une lettre écrite en 1574, qui sous-entend que cette fameuse et célèbre confrérie pourrait être l'objet d'un complot.
Carnaval noir est un roman que j'ai trouvé intensément riche en suspens, en savoir. L'auteur nous guide mots après mots dans une enquête des plus savoureuse et passionnante pour qui aime l'histoire.... L'histoire qui par ailleurs, ce que nous démontre bien le récit, toujours se répète. J'ai été complètement transporté dans ce monde de recherche fascinante .... Merci Monsieur Arditi.
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En 1575, plusieurs meurtres se produisent lors du Carnaval de Venise. En 2016, des faits similaires se reproduisent...Un professeur renommé de latin de l'université de Genève, découvre dans la couverture d'un livre ancien du XVIème siècle une lettre mystérieuse...
Société secrète, fanatisme, obscurantisme, terrorisme islamique sont parmi les ingrédients de ce très bon polar, bien écrit et extrêmement documenté. Un travail d'érudit que je vous recommande si vous aimez l'histoire et l'art italien. Inutile d'effectuer des recherches sur le Carnaval Noir, vous ne trouverez rien. En effet, ce dernier n'a jamais existé, et c'est bien là que réside le talent de Metin Arditti : mélanger habilement la fiction et la réalité historique. Un seul bémol pour moi : les personnages auraient gagné à être un peu plus travaillés car j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu d'étoffe ; j'ai eu parfois du mal à me les représenter. Malgré tout, un très bon roman dont je recommande la lecture.
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley pour la lecture de cet ouvrage et la découverte de cet auteur.
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Bénédict, professeur de latin à l'université de Genève, trouve une lettre cachée dans la reliure d'un livre d'Aristote du 16e siècle. Quelques mois plus tôt, une doctorante vénitienne est assassinée. Un thriller littéraire et historique, sous fond de tensions religieuses, à la narration éclatée pas toujours aisée à suivre, mais agréablement documenté et vulgarisé. Des implications de la littérature latine dans la haute finance genevoise contemporaine…
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