Jared et Amanda ont choisi de passer leurs vacances à Moutain Paradise, dans le chalet du frère d'amanda. Cet endroit qui se situe en pleine nature est idéal pour les aider à se reposer et se ressourcer.
Toutefois, jour après jour, des choses étranges vont avoir lieu : des personnes meurent dans des conditions atroces, leurs corps disparaissent ! Impossible d'appeler la police dans cet endroit isolé ou on ne capte pas de réseau téléphonique.
Jarde décide alors d'aller directement à Pine Creek pour aller chercher les autorités mais dans cette ville aussi il se passe des choses étranges. L'environnement change à chaque visite, des maisons disparaissent.
Et cette femme, qu'il ne connait pas mais qui s ‘adresse à lui, qui est-elle ? Que lui veut-elle ?
Tout cela est dérangeant, perturbant. Les vacanciers de Moutain Paradise aussi deviennent bizarres, ils en oublient jusqu'à leur voisin, leur femme. Ils ont des pertes de mémoire.
Et cette lueur, qui se fait de plus en plus présente au-dessus de leur tête, qui commence à s'étendre.
Jared le sait, cette lueur est dangereuse. Ils doivent vite partir, s'enfuir avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'ils ne disparaissent.
*****
Comme je vous l'ai dit, je découvre l'auteur avec ce livre et le premier constat que je peux vous faire est qu'
Alexis Arend maîtrise parfaitement le thriller fantastique.
Il a ce talent de nous emporter dans une histoire dont la structure complexe est extrêmement bien travaillée.
Avec ce récit, il a su m'égarer sur différentes pistes. Les cadavres s'enchaînent, puis disparaissent.
Tout comme Jared, je ne sais plus qui croire. Je n'arrive pas à anticiper l'histoire. Ce récit est angoissant avec cet idée d'oublier tout jusqu'à l'existence d'un être bien-aimé.
Au fil des pages, le récit prend en puissance. L'auteur distille des éléments çà et là et je n'y vois que du feu.
Avec certains passages, certaines descriptions, je ne peux m'empêcher de penser au livre de
Stephen King « Les
langoliers ». Alors il est vrai que ce ne sont pas des monstres qui engloutissent l'espace dans ce livre mais j'ai cette image de ce ciel qui est dévoré au fur et à mesure que j'avance dans le récit.
La lueur avale le passé, l'espace, les personnes.
Cela crée une angoisse : cette angoisse d'oublier tout, jusqu'à l'existence d'un être bien-aimé.
Ajoutez à cela un grain de « Identity », le film de James Mangold. Et vous avez une histoire gigantesque. Un huit clos oppressant, angoissant où la folie s'installe.
Je me demande d'ailleurs au fil des pages comment l'auteur va pourvoir finir cette histoire, tant je n'arrive pas à deviner la fin.
Puis tout s'éclaire (sans mauvais jeu de mots) et là, c'est la claque ! Une fin magistrale !
Au final, même si j'ai ressenti quelques longueurs parfois, je dois l'avouer, j'ai passé un bon moment de lecture et je n'ai rien vu venir !
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