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C'est frais, c'est léger, ça se mange sans faim, ça se déguste tout autant ! Et pourtant c'est assez profond, aussi, car c'est une jolie satire de notre société...

Profit, joli profit, jusqu'où sacrifiera-t-on l'être humain à ta gloire ? Je crois même qu'Arleston est trop gentil, de fait. Car nous, c'est pas des "satellites" qui traficotent, et les élites qui nous protègent, que nenni... Ce sont nos élites qui, associées aux "satellites", nous utilisent jusqu'au trognon, et, contrairement au Dynarque de Slarance, ils en ont rien à fiche de notre santé et de notre bien-être, pourvu qu'ils amassent encore un peu plus, vu qu'ils n'en ont jamais assez...

C'est bien écrit, le sujet "cuisine" est bien maîtrisé, on ne peut plus d'actualité dans les intérêts populaires, les métaphores culinaires en veux-tu en voilà sont réjouissantes, c'est vraiment bien plaisant à lire.

Après, c'est très réaliste pour de la fantasy, même s'il y a la petite touche de magie, notamment pour le traficotage des semences par Onshanto, (l'Odieux Grand Magicien (ça c'est de moi, lol)), qui remplace le génie génétique, lol.
Le petit moins de mon point de vue, c'est l'esprit un poil trop "BD" des personnages (qui sont par conséquent assez légers niveau psychologique, lol, et qui sont par moments d'une naïveté confondante) et du scénario. Disons que, si certains rebondissements sont plutôt bien trouvés, l'ensemble manque quand même un peu de "maturité". (un comble que ce soit moi qui dise ça, lol). Après, l'humour omniprésent rattrape tout ça sans trop de soucis.

Pour une lecture de divertissement, c'est tout à fait honorable !

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Tout premier livre de fantasy pour moi (hormis Harry Potter et Twilight, mais peut-on vraiment les classer dans la même catégorie ?!?...), il faut bien un début à tout… Du coup, je n'avais pas l'habitude d'être face à des noms inconnus (noms propres comme noms communs), mais j'ai accepté volontiers de jouer le jeu. A aucun moment je n'ai été perdue ; cela grâce à une lecture aisée, un déroulé d'intrigue efficace et bien mené.

C'est vraiment hyper bien ficelé, je n'ai rien vu venir et l'effet de surprise a très bien fonctionné sur moi , du genre, à un moment, dans ma tête ça a fait : "Ahhhh mais oui, j'ai compris ! C'était donc ça !!!"
C'est plein de rebondissements, Zéphyrelle doit échafauder des tas de stratégies pour venir à bout de cette enquête. D'ailleurs, elle est irrésistible cette Zéphyrelle, une héroïne qu'on adore !
Il y a de nombreuses touches d'humour plaisantes, un brin loufoque, c'est très frais !

Enfin, c'est furieusement actuel ces histoires de graines moins bonnes pour la santé et surtout stériles… — d'ailleurs l'alchimiste maléfique s'appelle Onshanto ;)

Tellement, tellement contente de cette découverte ! Merci Christelle, chère bibliothécaire, de me l'avoir choisi !

~ Challenge 50 objets-1 : flacon
~ Challenge multidéfis 19 : se déroule dans un monde imaginaire
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J'avais beaucoup aimé découvrir il y a quelques années Lanfeust de Troy, je me m'étais beaucoup amusée à suivre les aventures de la petite bande à Lanfeust.

Avec le Souper des maléfices, Christophe Arleston réussit à nous emmener une fois de plus dans une grande aventure : un rythme enlevé, des personnages hauts en couleur et attachants, un style agréable à lire, de l'humour à toutes les pages.
L'auteur a su créer un nouveau monde imaginaire fouillé et intéressant.

Cependant, je n'ai absolument pas réussi à me laisser emporter par le récit : l'intrigue m'a laissée légèrement perplexe : trop réaliste cette histoire de blé... du coup, pas d'enthousiasme dans ma lecture, et donc une légère déception.

En lisant les critiques, je me dis que je suis passée à côté du livre, comme ça peut arriver parfois.
Merci cependant à la masse critique de babelio et aux éditions Bad Wolf pour cette découverte.
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A Slarance, un nouveau blé déstabilise toute l'économie. de mauvaise qualité, il est beaucoup moins cher que celui des paysans locaux, qui sont ruinés. La bière qui en est tirée est addictive et le cuisinier du duc ne peut plus trouver de farine de qualité pour ses pâtisseries. Zéphyrelle, agent au service de sa majesté, est chargée de découvrir qui est à l'origine de ce blé.
Christophe Arleston, le créateur de pas mal de séries BD ("Ekhö" "Trolls de Troy", "Les Naufragés d'Ythaq", pour ne citer quelles...) s'essaie cette fois au roman de fantasy. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a bien fait. Il nous propose un récit drôle et enlevé ! Ici, l'auteur lance sa jeune espionne, Zéphyrelle, à la découverte d'un complot alimentaire. On aime la voir se déguiser à chaque coin de rue pour tromper ses ennemis, aller subir les silences de l'homme le plus puissant de la ville, le dynarque, et tour à tour aider ou contrarier le cuisinier amoureux, Fanalpe
Pourtant, il n'oublie pas au passage de lancer quelques critiques sociales, celle sur les OGM est à peine voilée Et derrière cette histoire fantaisiste, notre monde moderne est pointé du doigt. . Un pur moment de détente doublé un vrai plaisir de lecture ! Une réussite
Lien : https://collectifpolar.com/
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Un petit coup de coeur que ce bijou de Christohe Arleston!
J'ai adoré suivre les tribulations de Zéphyrelle qui tente de percer le mystère du blé qui empoisonne la cité de Slarance. J'ai beaucoup de tendresse pour Fanalpe, le cuisinier de génie amoureux.

Le souper des maléfices est d'une truculence quasi jubilatoire. Ce roman fantasy ne ressemble pas du tout à ceux que j'ai lu du genre. Ici, point de dragon, point de créature imaginaire... L'art de Christophe Arleston est d'être parvenu à nous faire vivre une aventure dans un monde proche de celui que l'on connait, tout en ne nous permettant de nous raccrocher à rien de connu. Au fil des pages, au fur et à mesure que l'on parvient à se représenter la scène, la cité, les personnages... l'auteur use d'un vocabulaire parsemé de mots inventés qui glissent dans notre subconscient nous empêchant de concrétiser complètement les décors et les personnages tout en apportant plus d'amplitude au texte.

Le souper des maléfices est aussi un trésor d'humour; comiques de situations, jeux de mots,... tout cela distillé avec subtilité ce qui a provoqué chez moi quelques bons éclats de rire.

Je ne connais pas les oeuvres bédéesques de l'auteur mais est-ce la magie de Christophe Arleston qui m'a fait imaginer les scènes tout au long de la lecture sous forme de dessin animé là où d'habitude c'est plutôt un "film" qui se construit dans ma tête?
Quoi qu'il en soit, le souper des maléfices ne peut être comparé à rien de connu pour ma part et nous ne pouvons que regretter que l'auteur n'ait pas (encore) poursuivi l'expérience de l'écriture de romans.
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Cette nouvelle collection bad wolf ne me présente que des presque coup de coeur, je ne me lasse pas.

Dans le souper des maléfices on a tout ce qu'il faut: un style énergique et plein d'humour, qui accompagne des personnages hauts en couleur, à la personnalité plus qu'affirmée, chacun avec ses défauts et ses qualités, embourbés chacun dans leurs problèmes personnels, mais qui risquent de se croiser, pour le meilleur et pour le pire.

J'ai eu envie de lire ce livre parce que j'ai lu le premier chapitre dans Anasterry. Je ne connais pas du tout les autres ouvrages de l'auteur. Mais je ne fus pas déçue.

L'intrigue parait simple mais se révèle très intéressante, il y a de l'action, des manigances politiques et personnelles. Vraiment pas mal du tout.
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Un complot commercial, une apprentie espionne douée, un maître cuisinier qui a le malheur de tomber sous le charme d'une pimbêche et des recettes magiques: voici ce que vous trouverez dans ce petit roman de fantasy que j'ai trouvé léger et sympathique. On y suit Zéphyrelle, intrépide jeune fille experte de déguisements qui déjoue, parfois malgré elle, complots et conspirations ainsi que Fanalpe, cuisinier de génie – ses recettes font régulièrement saliver le lecteur – qui s'essaie à la magie pour conquérir une dulcinée.

Le tout est frais, assez drôle par moments, les rebondissements variés et originaux. Ici l'accent n'est pas sur la création d'un univers structuré mais plutôt sur les personnages, la plupart un peu loufoques. le rythme est soutenu, le ton bon enfant sans grande prétention. Il en résulte une lecture plaisante qui induit régulièrement au moins un sourire quand ce n'est pas un éclat de rire. Bon pour le moral.
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De la fantasy à la sauce humour décalé…


Zéphyrelle est une jeune Agent Subalterne, mais elle s'entraîne avec l'espoir de pouvoir faire ses preuves et d'obtenir le droit de tuer en devenant, pourquoi pas, Agent Inquisiteur, après tout il suffirait d'une opportunité - Justement elle est convoquée par le dynarque qui lui confie une mission, bon, il n'a pas vraiment le choix, tous les autres agents ont été éliminés, mais Zéphyrelle compte bien faire des étincelles …


L'intrigue est basique, une jeune fille qui cherche l'aventure, n'a peur de rien et qui met tout en oeuvre pour faire aboutir une enquête, rien de nouveau, c'est le mode narratif qui fait la différence, un humour un peu décalé, une légèreté qui fait qu'on dévore le livre qui se laisse déguster en douceur pour notre plaisir. L'auteur utilise ici le mélange de rentre-dedans et de naïveté qui a fait son succès en BD, agrémenté de parallèles avec les travers de notre société qui pointent le nez en grands sabots. Les OGM stériles qui affament le tiers monde, ça vous dit quelque chose ? produits scientifiquement ou grâce à la magie de l'abominable shaman Onshanto (ça me rappelle quelque chose ce nom), dans tous les cas la seule motivation c'est le rapport financier, la santé des consommateurs, on s'en tape allègrement n'est-ce pas ? Et puis si il y a des récalcitrants, Lleolt, croque mort prospère et assassin réputé, pardon, contractant en élimination réputé, est là pour assurer les arrières des magouilleurs …


Un livre léger qui dénonce avec humour les magouilles financières, à moins qu'il ne se moque de ceux qui les subissent et les acceptent la bouche en coeur, les fils sont gros, c'est certain, mais ça ne nous empêche pas de rigoler et dans tout les cas cette lecture procure un agréable moment de détente …
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J'aime la fantasy et j'aime rire : je me suis régalé avec ce bouquin écrit d'une plume légère et enthousiasmante. Zéphyrelle la jeune espionne et Fanalpe le cuisinier de génie m'ont emporté dans leurs aventures plus sérieuses et complexes qu'il ne pourrait y paraître.
Le roman a une trame solide portée par de nombreux rebondissements, mais l'humour est toujours présent : puisqu'il est souvent question de cuisine dans ce récit, disons que les ingrédients sont très bien équilibrés !
Un très bon moment : j'espère qu'Arleston va continuer à faire des infidélités à la BD, où il ronronne parfois un peu trop, pour se consacrer plus au roman.
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Connaissant l'univers de Troy et les aventures de Lanfeust et du Troll, et grande adepte d'ailleurs, je me suis lancée les yeux fermés dans ce roman. J'ai été complètement conquise! Quel régal que ce souper des maléfices! le genre Fantasy est présent dans les noms des protagonistes, des villes, la magie qu'on y rencontre parfois, mais rien d'exagéré . C'est donc un roman totalement accessible même à ceux qui n'adhèrent pas au genre Fantasy.
Le style est fluide, léger, et on le lit très facilement. Il faut bien sûr s'adapter aux noms qui ne nous sont pas familiers, il faut tout de même faire un petit effort. Nous avons donc Zéphyrelle, la jeune demoiselle "espion" -"Hoplàtumavutumapavutumentenpaschuoplafon", mandatée par le dynarque de Slarance, la ville dans laquelle les protagonistes évoluent pour résoudre le mystère des céréales empoisonnées. C'est assez jubilatoire! Je n'ai pas cessé d'imaginer les scènes que je lisais, les descriptions sont théâtrales, le vocabulaire parfois aussi, ça tombe donc dans le burlesque de situation. Et c'est donc un roman terriblement bien réussi puisque le rire est au rendez-vous. J'aime particulièrement cet humour théâtral et ai donc vraiment apprécié ma lecture. En parallèle de l'histoire de Zéphyrelle, nous avons Fanalpe, tellement attachant, fier de son métier de cuisinier, amoureux aussi... Qui croise de temps en temps la route de Zéphyrelle: nous, lecteurs, comprenons que les deux histoires parallèles vont bien finir par fusionner tôt ou tard et il est intrigant de se demander de quelle manière.
Le titre aussi prend tout son sens avec lui ("aaaah d'accord! j'ai compris!").
C'est frais, et riche et l'histoire est incroyablement bien ficelée. Riche dans le sens où chaque chapitre sert l'histoire. Aucun chapitre n'est là pour combler un vide, tous sont utiles et travaillés à nous faire sourire et à avancer dans l'intrigue.
Une incroyable découverte à la médiathèque de ma ville, et une découverte qui va vite rejoindre les rangs de ma bibliothèque personnelle.
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