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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est frais, c'est léger, ça se mange sans faim, ça se déguste tout autant ! Et pourtant c'est assez profond, aussi, car c'est une jolie satire de notre société...

Profit, joli profit, jusqu'où sacrifiera-t-on l'être humain à ta gloire ? Je crois même qu'Arleston est trop gentil, de fait. Car nous, c'est pas des "satellites" qui traficotent, et les élites qui nous protègent, que nenni... Ce sont nos élites qui, associées aux "satellites", nous utilisent jusqu'au trognon, et, contrairement au Dynarque de Slarance, ils en ont rien à fiche de notre santé et de notre bien-être, pourvu qu'ils amassent encore un peu plus, vu qu'ils n'en ont jamais assez...

C'est bien écrit, le sujet "cuisine" est bien maîtrisé, on ne peut plus d'actualité dans les intérêts populaires, les métaphores culinaires en veux-tu en voilà sont réjouissantes, c'est vraiment bien plaisant à lire.

Après, c'est très réaliste pour de la fantasy, même s'il y a la petite touche de magie, notamment pour le traficotage des semences par Onshanto, (l'Odieux Grand Magicien (ça c'est de moi, lol)), qui remplace le génie génétique, lol.
Le petit moins de mon point de vue, c'est l'esprit un poil trop "BD" des personnages (qui sont par conséquent assez légers niveau psychologique, lol, et qui sont par moments d'une naïveté confondante) et du scénario. Disons que, si certains rebondissements sont plutôt bien trouvés, l'ensemble manque quand même un peu de "maturité". (un comble que ce soit moi qui dise ça, lol). Après, l'humour omniprésent rattrape tout ça sans trop de soucis.

Pour une lecture de divertissement, c'est tout à fait honorable !

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Un complot commercial, une apprentie espionne douée, un maître cuisinier qui a le malheur de tomber sous le charme d'une pimbêche et des recettes magiques: voici ce que vous trouverez dans ce petit roman de fantasy que j'ai trouvé léger et sympathique. On y suit Zéphyrelle, intrépide jeune fille experte de déguisements qui déjoue, parfois malgré elle, complots et conspirations ainsi que Fanalpe, cuisinier de génie – ses recettes font régulièrement saliver le lecteur – qui s'essaie à la magie pour conquérir une dulcinée.

Le tout est frais, assez drôle par moments, les rebondissements variés et originaux. Ici l'accent n'est pas sur la création d'un univers structuré mais plutôt sur les personnages, la plupart un peu loufoques. le rythme est soutenu, le ton bon enfant sans grande prétention. Il en résulte une lecture plaisante qui induit régulièrement au moins un sourire quand ce n'est pas un éclat de rire. Bon pour le moral.
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De la fantasy à la sauce humour décalé…


Zéphyrelle est une jeune Agent Subalterne, mais elle s'entraîne avec l'espoir de pouvoir faire ses preuves et d'obtenir le droit de tuer en devenant, pourquoi pas, Agent Inquisiteur, après tout il suffirait d'une opportunité - Justement elle est convoquée par le dynarque qui lui confie une mission, bon, il n'a pas vraiment le choix, tous les autres agents ont été éliminés, mais Zéphyrelle compte bien faire des étincelles …


L'intrigue est basique, une jeune fille qui cherche l'aventure, n'a peur de rien et qui met tout en oeuvre pour faire aboutir une enquête, rien de nouveau, c'est le mode narratif qui fait la différence, un humour un peu décalé, une légèreté qui fait qu'on dévore le livre qui se laisse déguster en douceur pour notre plaisir. L'auteur utilise ici le mélange de rentre-dedans et de naïveté qui a fait son succès en BD, agrémenté de parallèles avec les travers de notre société qui pointent le nez en grands sabots. Les OGM stériles qui affament le tiers monde, ça vous dit quelque chose ? produits scientifiquement ou grâce à la magie de l'abominable shaman Onshanto (ça me rappelle quelque chose ce nom), dans tous les cas la seule motivation c'est le rapport financier, la santé des consommateurs, on s'en tape allègrement n'est-ce pas ? Et puis si il y a des récalcitrants, Lleolt, croque mort prospère et assassin réputé, pardon, contractant en élimination réputé, est là pour assurer les arrières des magouilleurs …


Un livre léger qui dénonce avec humour les magouilles financières, à moins qu'il ne se moque de ceux qui les subissent et les acceptent la bouche en coeur, les fils sont gros, c'est certain, mais ça ne nous empêche pas de rigoler et dans tout les cas cette lecture procure un agréable moment de détente …
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Après avoir connu le succès dans la bande dessinée, l'auteur de Lanfeust nous propose avec le Souper des Maléfices, un roman de fantasy plein de fraîcheur.

Cité libre de Slarance. Zéphyrelle est une jeune Agent Subalterne aux Services Particuliers du dynarque. Rompu aux techniques de combat, dispensées par un vieux maître d'armes qui l'a pris sous son aile après la mort de son père, elle espère briller et prendre rapidement du galon. Un malheureux concours de circonstances va l'exaucer. En effet, tous les agents du dynarque se font assassiner les uns après les autres. Dernière rescapée, elle est donc chargée de démasquer l'auteur de ces crimes et de découvrir par la même occasion qui est à l'origine des trafics qui se trament dans les rues de la cité. Depuis qu'un mystérieux blé a inondé le marché, les productions locales ont disparu mettant à mal autant l'économie que la santé des habitants. Mais est-ce que les deux faits sont liés pour autant ? Si oui, qui met une si grande volonté à vouloir détruire Slarance ?

Le Souper des Maléfices dégage cet humour sur lequel Christophe Arleston a bâti sa réputation. Plus proche d'un Terry Pratchett que d'un J.R.R. Tolkien, on apprécie cette plume qui est toute en légèreté.

Amateur du genre, il a dessiné autour de son récit un univers où la magie s'épanouit par petites touches. A l'ombre du pouvoir, les alchimistes sont à l'oeuvre même si cela est caché. L'usage de sortilèges est proscrit. La magie est dangereuse surtout lorsqu'elle échappe à tout contrôle. Les grimoires sont tenus sous clé. Mais notez bien qu'ils ne sont pas détruits. Les puissants ont bien compris son intérêt mais se gardent bien de le clamer haut et fort. Que se passerait-il si un petit malin avait dans l'idée d'utiliser la magie pour son usage personnel ? Avec Christope Arleston aux commandes, pensez bien qu'il y aura de la casse.

C'est dans ce contexte qu'évolue l'intrépide Zéphyrelle, promue Inquisitrice par le dynarque. Pipelette, maline, parfois gauche, elle est une héroïne pour le moins surprenante. Elle défait souvent ses ennemis par pur coup de chance et se met régulièrement dans des situations délicates dont elle sort victorieuse que grâce au hasard. En bref, elle est l'héroïne que l'on attend de voir naître sous la plume d'un Christophe Arleston. Intelligente et charmeuse, suivre ses rocambolesques aventures nous garantit une belle évasion.

Un roman qui a su trouver sa place au sein d'une collection qui éditent des textes drôles, singuliers et inoubliables... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Une agréable fantaisie de Fantasy. C'est enjoué du début jusqu'à la fin, on sourit, on rigole, on savoure. A la manière d'une fable, Christophe Arleston nous livre un récit entraînant où chaque personnage est un régal de tradition et d'originalité. le seigneur, le cuisinier, l'espionne, la dinde et quelques autres nous mènent joyeusement vers la résolution du problème de santé publique qui tient tellement à coeur au dynarque (belle fiction...) Un vrai plaisir!
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Alors c'est un chouette roman bien sympathique qui parle de bouffe, mais pas que...
Assez délirant comme roman, il faut le souligner.
Un fantasy tantôt sérieux, tantôt léger, tantôt grivois, tantôt burlesque.
Il y a de quoi satisfaire le plus frileux des lecteurs même si le côté délirant pourrait refroidir ceux qui sont très terre à terre.
On ne doit pas lire ce fantasy comme un classique du genre.
Il faut prendre un peu de recul et garder son âme d'enfant.
A ne pas mettre entre les mains d'un rabat-joie donc...
Quoique... Cela pourrait le décoincer !
Loin d'être une soupe à la grimace, c'est pour moi, un roman réussi qu'on lit avec aise.
Même si l'auteur est plus habitué à faire de la BD, il s'en sort prodigieusement bien ici.
L'intrigue est rondement bien menée, les personnages sont sympathiques.
Bon peut-être que le côté absurde par moment nous empêche un total attachement, mais ce n'est pas ce qui importe le plus.
C'est difficile de rester sérieux quand on nous invite à ne pas être sérieux.
Du coup, même si l'histoire a un fond tragique, on ne pleure pas facilement sur le sort des personnages.
J'ai admiré les détails.
Rien n'est laissé au hasard et tout est à sa place.
Et pourtant, le texte n'est pas surchargé pour autant.
Le vocabulaire est riche.
Surtout au niveau du thème de ma cuisine, et là aussi c'est loin d'être ennuyant !
Non, sérieusement, c'est un bon petit fantasy bien sympa qui permettra au lecteur de se détendre, malgré un monde un peu brut !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Avant toute chose, je me dois de clarifier un point : je n'aime pas l'humour.
Enfin, j'aime rigoler, mais 90% des oeuvres estampillées "drôles" ne m'arrachent, dans le meilleur des cas, qu'un sourire indulgent pour l'effort.

Là, j'ai souri d'un bout à l'autre. Et j'ai même ri. Plusieurs fois !

Ce roman est un très beau moment de lecture où l'humour très présent ne se fait jamais aux dépens de l'histoire et des enjeux portés par des personnages très attachants. On suit avec un grand plaisir les aventures d'une apprentie-espionne et d'un grand cuisinier, l'une portée par le devoir envers sa cité et l'autre par son coup de foudre pour une écervelée.
De plus, on se détend... intelligemment. Arleston maîtrise joliment les beautés de la langue française et parvient même, entre une situation cocasse et un moment de suspense intense, à glisser un message politico-écologique.

Ne boudez donc pas votre plaisir et sautez sur ce chouette roman qui embarque immédiatement... et donne sacrément faim !
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Zéphyrelle est la fille d'un ancien héros de guerre de la ville de Slarance, et son rêve serait de suivre les traces de son père. Pour cela, elle s'entraîne chaque jour et sert au plus bas échelon des services de renseignement.
Et le jour où tous les espions les plus importants de la ville sont assassinés les un après les autres, le dynarque de la ville n'a d'autre choix que de faire appel à la jeune fille pour démêler l'affaire et comprendre ce qu'il se passe, car pendant ce temps, la santé des habitants de Slarance semble se détériorer de façon inéluctable.
Premier roman de l'auteur des séries de bande dessinée Lanfeust de Troy et Trolls de Troy, le souper des maléfices est plutôt une bonne surprise et l'on suit avec plaisir les aventures de Zéphyrelle. L'intrigue pourra sembler parfois trop moderne sur certain point, mais l'univers reste riche et le texte tient le lecteur jusqu'au bout !
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Le Souper des maléfices fait partie de ces romans qui prouvent que la light fantasy est de la Fantasy, même si ici cette dernière n'a pas été facile à constater.

Le côté loufoque et ironique de l'intrigue est pleinement assumé par un style empreint de fluidité et de légèreté. Même si l'histoire part d'une base simpliste, il n'en demeure pas moins que la trame n'est pas évidente à tenir de bout en bout. En effet, pour apporter plus de rythme, et renforcer la comédie, l'auteur a choisi d'opter pour plusieurs subterfuges, et notamment ceux des quiproquos et des fausses pistes, en scindant l'intrigue entre deux personnages.

Les aspects que l'on peut apprécier chez Molière se retrouvent ici, avec des propos et situations totalement absurdes, dépeignant une noblesse précieusement ridicule. le tout passe facilement dans un univers cocooning qui devient vite familier.

Les personnages sont on ne peut plus amusants et leur absurdité est excusée par la réelle sincérité et toute la flamme qu'ils mettent à tenir leur rôle. Les clichés sont volontairement grossiers et nous offrent de bonnes tranches de rire.

À ceux qui n'auraient jamais testé d'oeuvre de light fantasy, je leur recommande cet ouvrage qui saura les faire plonger dans le genre d'une façon certaine, tout en restant light.
Lien : http://www.bookkyuden.com/pa..
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Je connaissais l'auteur à travers ses bandes dessinées, et j'ai apprécié retrouver son humour et son ton léger dans ce livre. L'histoire est originale, puisqu'elle traite d'une menace atypique : l'empoisonnement du peuple par des produits agroalimentaires frelatés. Ça change des seigneurs des ténèbres et de leurs armées dévastatrices. Pourtant l'enjeu est tout aussi important ( et fait écho à des préoccupations contemporaines).
Ce qui est intéressant, c'est que l'univers en lui même est assez classique pour de la fantasy, mais l'intrigue et la manière de mener l'enquête, à travers le prisme de la nourriture permet de renouveler le genre d'une manière inattendue.
Comme quoi, en partant des mêmes ingrédients de base, on peut tout à fait revisiter ses classiques!
Le style est très fluide et les personnages sympathiques. le personnage de Zéphyrelle et sa manière de mener l'enquête sous ses déguisements, et en se trompant régulièrement dans ses conclusions, est particulièrement attachante.
La fin est un peu rapide. Mais si tout se dénoue d'un seul coup, c'est fait de manière très claire et bien pensé. J'avoue que je me suis laissé surprendre.
Bref! Un bon livre!!
Attention tout de même, les nombreuses évocations de recettes exotiques peuvent donner faim!
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