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EAN : 9782366298246
300 pages
Editions ActuSF (06/10/2016)
4.05/5   119 notes
Résumé :
Zéphyrelle se voit confier sa première mission par le dynarque de Slarance : démasquer les trafics d’un duc-marchand qui empoisonne lentement la cité. Une dangereuse enquête qui la conduit du monde haut en couleurs des quais et des tavernes à matelots jusqu’aux plus feutrés des cabinets du pouvoir. Mais l’intervention inattendue d’un cuisinier amoureux et de son grimoire de recettes magiques va compliquer l’affaire…
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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C'est frais, c'est léger, ça se mange sans faim, ça se déguste tout autant ! Et pourtant c'est assez profond, aussi, car c'est une jolie satire de notre société...

Profit, joli profit, jusqu'où sacrifiera-t-on l'être humain à ta gloire ? Je crois même qu'Arleston est trop gentil, de fait. Car nous, c'est pas des "satellites" qui traficotent, et les élites qui nous protègent, que nenni... Ce sont nos élites qui, associées aux "satellites", nous utilisent jusqu'au trognon, et, contrairement au Dynarque de Slarance, ils en ont rien à fiche de notre santé et de notre bien-être, pourvu qu'ils amassent encore un peu plus, vu qu'ils n'en ont jamais assez...

C'est bien écrit, le sujet "cuisine" est bien maîtrisé, on ne peut plus d'actualité dans les intérêts populaires, les métaphores culinaires en veux-tu en voilà sont réjouissantes, c'est vraiment bien plaisant à lire.

Après, c'est très réaliste pour de la fantasy, même s'il y a la petite touche de magie, notamment pour le traficotage des semences par Onshanto, (l'Odieux Grand Magicien (ça c'est de moi, lol)), qui remplace le génie génétique, lol.
Le petit moins de mon point de vue, c'est l'esprit un poil trop "BD" des personnages (qui sont par conséquent assez légers niveau psychologique, lol, et qui sont par moments d'une naïveté confondante) et du scénario. Disons que, si certains rebondissements sont plutôt bien trouvés, l'ensemble manque quand même un peu de "maturité". (un comble que ce soit moi qui dise ça, lol). Après, l'humour omniprésent rattrape tout ça sans trop de soucis.

Pour une lecture de divertissement, c'est tout à fait honorable !

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Tout premier livre de fantasy pour moi (hormis Harry Potter et Twilight, mais peut-on vraiment les classer dans la même catégorie ?!?...), il faut bien un début à tout… Du coup, je n'avais pas l'habitude d'être face à des noms inconnus (noms propres comme noms communs), mais j'ai accepté volontiers de jouer le jeu. A aucun moment je n'ai été perdue ; cela grâce à une lecture aisée, un déroulé d'intrigue efficace et bien mené.

C'est vraiment hyper bien ficelé, je n'ai rien vu venir et l'effet de surprise a très bien fonctionné sur moi , du genre, à un moment, dans ma tête ça a fait : "Ahhhh mais oui, j'ai compris ! C'était donc ça !!!"
C'est plein de rebondissements, Zéphyrelle doit échafauder des tas de stratégies pour venir à bout de cette enquête. D'ailleurs, elle est irrésistible cette Zéphyrelle, une héroïne qu'on adore !
Il y a de nombreuses touches d'humour plaisantes, un brin loufoque, c'est très frais !

Enfin, c'est furieusement actuel ces histoires de graines moins bonnes pour la santé et surtout stériles… — d'ailleurs l'alchimiste maléfique s'appelle Onshanto ;)

Tellement, tellement contente de cette découverte ! Merci Christelle, chère bibliothécaire, de me l'avoir choisi !

~ Challenge 50 objets-1 : flacon
~ Challenge multidéfis 19 : se déroule dans un monde imaginaire
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Un petit coup de coeur que ce bijou de Christohe Arleston!
J'ai adoré suivre les tribulations de Zéphyrelle qui tente de percer le mystère du blé qui empoisonne la cité de Slarance. J'ai beaucoup de tendresse pour Fanalpe, le cuisinier de génie amoureux.

Le souper des maléfices est d'une truculence quasi jubilatoire. Ce roman fantasy ne ressemble pas du tout à ceux que j'ai lu du genre. Ici, point de dragon, point de créature imaginaire... L'art de Christophe Arleston est d'être parvenu à nous faire vivre une aventure dans un monde proche de celui que l'on connait, tout en ne nous permettant de nous raccrocher à rien de connu. Au fil des pages, au fur et à mesure que l'on parvient à se représenter la scène, la cité, les personnages... l'auteur use d'un vocabulaire parsemé de mots inventés qui glissent dans notre subconscient nous empêchant de concrétiser complètement les décors et les personnages tout en apportant plus d'amplitude au texte.

Le souper des maléfices est aussi un trésor d'humour; comiques de situations, jeux de mots,... tout cela distillé avec subtilité ce qui a provoqué chez moi quelques bons éclats de rire.

Je ne connais pas les oeuvres bédéesques de l'auteur mais est-ce la magie de Christophe Arleston qui m'a fait imaginer les scènes tout au long de la lecture sous forme de dessin animé là où d'habitude c'est plutôt un "film" qui se construit dans ma tête?
Quoi qu'il en soit, le souper des maléfices ne peut être comparé à rien de connu pour ma part et nous ne pouvons que regretter que l'auteur n'ait pas (encore) poursuivi l'expérience de l'écriture de romans.
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De la fantasy à la sauce humour décalé…


Zéphyrelle est une jeune Agent Subalterne, mais elle s'entraîne avec l'espoir de pouvoir faire ses preuves et d'obtenir le droit de tuer en devenant, pourquoi pas, Agent Inquisiteur, après tout il suffirait d'une opportunité - Justement elle est convoquée par le dynarque qui lui confie une mission, bon, il n'a pas vraiment le choix, tous les autres agents ont été éliminés, mais Zéphyrelle compte bien faire des étincelles …


L'intrigue est basique, une jeune fille qui cherche l'aventure, n'a peur de rien et qui met tout en oeuvre pour faire aboutir une enquête, rien de nouveau, c'est le mode narratif qui fait la différence, un humour un peu décalé, une légèreté qui fait qu'on dévore le livre qui se laisse déguster en douceur pour notre plaisir. L'auteur utilise ici le mélange de rentre-dedans et de naïveté qui a fait son succès en BD, agrémenté de parallèles avec les travers de notre société qui pointent le nez en grands sabots. Les OGM stériles qui affament le tiers monde, ça vous dit quelque chose ? produits scientifiquement ou grâce à la magie de l'abominable shaman Onshanto (ça me rappelle quelque chose ce nom), dans tous les cas la seule motivation c'est le rapport financier, la santé des consommateurs, on s'en tape allègrement n'est-ce pas ? Et puis si il y a des récalcitrants, Lleolt, croque mort prospère et assassin réputé, pardon, contractant en élimination réputé, est là pour assurer les arrières des magouilleurs …


Un livre léger qui dénonce avec humour les magouilles financières, à moins qu'il ne se moque de ceux qui les subissent et les acceptent la bouche en coeur, les fils sont gros, c'est certain, mais ça ne nous empêche pas de rigoler et dans tout les cas cette lecture procure un agréable moment de détente …
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J'avais beaucoup aimé découvrir il y a quelques années Lanfeust de Troy, je me m'étais beaucoup amusée à suivre les aventures de la petite bande à Lanfeust.

Avec le Souper des maléfices, Christophe Arleston réussit à nous emmener une fois de plus dans une grande aventure : un rythme enlevé, des personnages hauts en couleur et attachants, un style agréable à lire, de l'humour à toutes les pages.
L'auteur a su créer un nouveau monde imaginaire fouillé et intéressant.

Cependant, je n'ai absolument pas réussi à me laisser emporter par le récit : l'intrigue m'a laissée légèrement perplexe : trop réaliste cette histoire de blé... du coup, pas d'enthousiasme dans ma lecture, et donc une légère déception.

En lisant les critiques, je me dis que je suis passée à côté du livre, comme ça peut arriver parfois.
Merci cependant à la masse critique de babelio et aux éditions Bad Wolf pour cette découverte.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
— Soyons pragmatiques face à l’adversité. Je vais faire planter quelques arpents de bon blé, Fanalpe. Pas une grosse production, oh non, mais de quoi alimenter mes cuisines. Qu’en penses-tu ?
— Une magnifique idée, Excellence.
— Bien sûr il va falloir choisir la meilleure terre et mettre dessus un de ces… Comment les appelle-ton déjà ?
Ses doigts voletaient dans l’air, suggérant des formes.
— Épouvantails, Monsieur le Duc ?
— Presque ! Ceux qui bougent.
— Paysans, Monsieur le Duc.
— Voilà, nous placerons sur cette bonne terre un paysan. Comme à la campagne.
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Ib Morkedaï s'avança entre les spectateurs. Ceux-ci frémirent de bonheur. Bon, on ratait un pugilat mais en échange on avait une apparition du dynarque lui-même ! Ce procès marquerait l'histoire judiciaire. De ceux où on pourrait dire à ses petits-enfants : j'y étais ! Il durait depuis près d'une heure alors que la moitié suffit habituellement pour condamner n'importe quel innocent.
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Le pied de Zéphyrelle s’écrasa sur le visage de son adversaire. En une fraction de seconde, elle l’avait contourné et sa lame s’enfonçait dans la gorge mal protégée.
— Bravo Zéphyrelle ! Tu l’as tué !
— Le mouvement était élégant ?
— Ça allait. Un peu maniéré. Pas indispensable de rejeter tes cheveux en arrière dans le soleil. Et tu as fait tomber ton béret. Si tu avais dû t’enfuir, tu aurais laissé un indice derrière toi.
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— J’l’ai pas touché ! J’ai rien fait !
Des murmures de protestation s’élevèrent, vite interrompus par la voix du lieutenant.
— Le mousse dit vrai, il n’a pas touché Drumëch. Il me semble même qu’éviter le contact était sa principale préoccupation. On dirait que notre bosco, emporté par ses passions, s’est de lui-même jeté à la mer. Les déceptions sentimentales sont parfois ravageuses, n’est-ce pas ? Je suggère que chacun médite sur ce déplorable incident. Notre raison doit toujours l’emporter sur l’échauffement de nos sens. Messieurs, souvenez-vous donc que jusqu’à ce que nous ayons touché terre, votre main est une amie fidèle qui ne vous entraînera pas par le fond. Au travail, maintenant.
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Zéphyrelle tentait de récupérer son couteau avec la même grâce qu’elle l’avait planté, mais la lame était profondément fichée dans le mannequin de chêne balafré par des générations d’apprentis bretteurs. Irritant. Elle l’arracha d’un geste rageur et le simulacre mobile pivota sur lui-même, parfaitement huilé. La masse prolongeant le bras de bois écrasa son estomac et elle s’effondra dans un gargouillement. Gunfron la regardait sans sourire :

— Alors, quelle est ton erreur ?

L’air revenait lentement vers ses poumons. Elle hoqueta :

— Huurrh ! Me battre contre un bout de bois !
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