C'est toute une vie qui est peinte dans ce roman poignant de douleur et de souffrance mais également de joie et de tendresse. Une vie qui commence dans les épreuves sans amour, sans sentiments partagés. Une triste réalité souvent oubliée, tout le monde ne nait pas dans le bonheur et la félicité.
Nous sommes les témoins d'un destin ébranlé par l'architecture fragile d'un homme blessé passant sa vie entière à se chercher à travers ses passions, ses rencontres, les femmes qui ont su parfois panser ses plaies ouvertes ne cicatrisant pas ou jamais totalement.
Les émotions, les non-dits, les émois, les pensées sont savamment relatés pour ouvrir notre coeur et notre âme à une compassion profonde.
C'est avec beaucoup de réflexion sur ma vie que le roman terminé, je reste pensive sur le chemin parcouru et encore à arpenter. Un indéfinissable regret de terminer la lecture et l'envie incontrôlable d'y replonger, de relire certains passages fort nombreux qui m'ont plus et émus.
«
Je ferai pousser des oliviers bleus » fait partie des romans qui laissent en filigrane des traces sur notre être. Personne ne pourra vous obliger à sa lecture mais si j'ai un seul conseil à vous donner, ne rater pas une si belle occasion de vous aimer, de lire en vous.
Ce roman est une oeuvre aux couleurs changeantes suivant les années, les époques, certaines sont imperceptibles presque transparentes à l'oeil humain mais si vous ouvrez votre coeur un arc-en-ciel s'illumine, un feu d'artifice explose dans toute sa splendeur humaine.
C'est quoi l'amour ?
« C'est oublier l'égo pour savoir aimer l'autre, trouver de l'intérêt autre part qu'en sa vie, voir un autre ciel pour partager l'envie… et prolonger les jours dans le partage des nuits. L'amour ne s'éveille pas dans le besoin de l'autre, il est l'autre. »
Tout est dit. En se pensant égocentrique, égoïste, l'auteur cherchera toute sa vie à sublimer ce merveilleux sentiment, l'amour. Cette alchimie tant rechercher,
Jean-Pierre Artin aura la fortune de la trouver et de s'en délecter plusieurs fois. Comme un fruit qu'il croit défendu il pourra le croquer en essayant d'y trouver la satiété.
Un combat sans relâche pour la réussite lui fera atteindre les marches du grand escalier de la reconnaissance professionnelle et artistique, « sa tour blanche ». Un artiste reconnu naitra de cette aventure d'homme.
Il emploiera le prénom d'Alain dans son récit, peut-être pour mieux se détacher du personnage et nous offrir une vision plus réaliste de ses sentiments et oser tout nous confier comme le ferait un ami proche.
Que vous soyez une femme ou un homme, peu importe, vous serez transportés, les émotions sont universelles. Les mots se déposent avec délicatesse, avec douceur puis par les aléas de cette destinée créaient des passages bouleversants et mémorables.
C'est le moment des remerciements. Un grand merci à
Jean-Pierre Artin pour son merveilleux roman, que j'oserais résumer en un seul mot : inoubliable. Un deuxième grand merci à mon amie Thérèse qui en m'offrant ce livre ne pouvait aucunement imaginer qu'elle m'aurait donné le plus beau des livres. C'est d'ailleurs une très bonne idée, offrez-le.